Le modèle de la lecture n’est pas mauvais pour voir les effets de balanciers
qui ont eu lieu entre taille et but des communautés pratiquantes
et technologies associées
- Le papyrus et le calame , pour les primo-pratiquants de l’écriture (après la tablette d’argile soit)
- le savoir-faire du moine copiste ensuite
- Gutenberg
- Le besoin de faire des merdes attrayantes dès 1600 et quelques (libelles, pamphlets)
- Les journaux quotidiens, les éditions de poche...
Par grosse analogie, des effets de balanciers analogues secouent l’outil informatique depuis sa naissance (années 1950 disons).
Non, Halman, rien n’est évident une fois que windows a choisi d’avoir des dossiers « mes documents » qui ne sont pas ou tu veux et qui tuent la notion d’arborescence (universelle) en plaquant une notion contingente (celle de documents) culturellement mal définie. Tous les malaises sont de ce style. Les affaires de réseaux ne sont que des portes ouvertes et fermées. En 1981, on allait voir avec son oscillo si la pinoche « enable » du lecteur de floppy faisait bien son boulot, il fallait bien que ça change.
Mais on ne possède pas la métaphore qui rend cela évident , on doit donc attendre une espère de « raccord » entre les métaphores supportables par la culture de tout le monde (le langue surtout) (lui-même bien tiraillé par dame télévision) et celles qui ordonnancent la vision qu’on a de l’ordinateur, basée encore aujourd’hui sur la machine de von Neumann (notion de niveaux de « grammatisation » diraient des deleuziens ou stiegleriens), mais qui dérive doucement par les applications dans un espace moins « rationnel ».
Aller voir du côté asiatique peut être instructif de ce point de vue : les concepts grecs « un peu carrés » (Platon, aristote) y font place à es pensées plus « fluides », pas plus douces ni plus gentilles, mais ou la dénomination des choses laisse plus d’ambiguité et une place différente au mélange. Je pense que l’adoption par la Corée du Sud d’un haut niveau d’informatisation n’est pas sans rapport avec ce fond. Le Coréen a par exemple une capacité à parler de topologie bien plue riche que nos langues indo-européennes (« a coté », « avec », « dessus » ont autant de variante que les Inuits avec les sortes de neige et de glace...)
@ Bruxman : vous voyez juste , quoique vous gommiez facilement la part de l’ombre dans votre tableau (la « désublimation », qui touche peut être plus les gens de langue indo-européenne ?)