Salut Morice.
personnellement, je me garderai de conclure. pour l’instant.
Un article du point qui vient de sortir :
SMOLENSK - Le crash de l’avion présidentiel polonais décrypté
D’apres eux :Les contrôleurs aériens chargés de gérer l’approche à Smolensk
s’aperçoivent que l’avion vole trop bas, au-dessus de l’aéroport. Ils
demandent alors au pilote de « faire un palier » afin de retrouver un plan
normal. Las, le pilote entame une quatrième tentative d’approche. Elle
sera fatale. Le triréacteur se présente trop bas, trop tôt. Il accroche
la cime d’un arbre de 8 mètres de haut, 1.200 mètres environ avant le
seuil de la piste. A ce stade, l’avion aurait dû être à 60 mètres de
hauteur.
Les pilotes ont-ils été victimes d’un mauvais calage de l’altimètre ? A
ce stade, ce ne peut être exclu. Ont-ils bénéficié d’une procédure GCA
(ground-controlled approach) qui permet, depuis le sol et à l’aide de
deux radars, de suivre l’azimut et la pente de descente afin de mieux
guider l’avion par radio, ou ont-il procédé à une approche autonome
réalisée uniquement à l’aide des instruments de bord ?
Il faut savoir qu’au sol, l’aéroport de Smolensk ne dispose pas de
radiobalises ILS qui auraient assuré la précision du plan de descente,
mais seulement de deux balises NDB, un système qui remonte aux débuts du
vol aux instruments, dans les années 1930. Dans ces conditions, pour
atterrir en sécurité, il faut alors réunir près de 1.000 mètres de
visibilité horizontale, ce qui n’était pas le cas pour l’avion
présidentiel polonais.
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Mais dans un commentaire :Alors que les informations non fondées mettant en cause les pilotes
polonais se multiplient dans les médias français la thèse d’une mauvaise
gestion des contrôleurs russes de Smolensk se précise petit à petit. On
sait aujourd’hui que l’avion n’a jamais fait quatre tentatives
d’atterrissage comme annoncé par les autorités russes, mais quatre
boucles dans le ciel afin de permettre à l’équipage polonais de prendre
ses instructions.
On sait également que l’avion s’est présenté en décalage de 70 m par
rapport à la piste et qu’il se trouvait au ras des arbres au lieu d’être
à 60 m d’altitude.
Le problème, selon le portail internet russe Life.ru, relayé par les
médias polonais, est que la conversation entre la tour de Smolensk et
l’équipage polonais a eu lieu en russe, les contrôleurs en place ce jour
là à Smolensk ne maîtrisaient pas l’anglais qui est pourtant la langue
officielle et obligatoire dans le transport aérien.
D’après les principales analyses des spécialistes dont un des
contrôleurs russe, les pilotes polonais auraient eu du mal à comprendre
les instructions de vol données par la tour de contrôle de Smolensk, ce
qui aurait conduit l’appareil à se présenter trop bas et en décalage
par rapport à l’axe de la piste. Au dernier moment, l’appareil aurait
viré et percuté les arbres.
Si cette hypothèse se précise, cela voudrait dire que la responsabilité
des pilotes polonais n’est pas engagée et que la gestion de l’aéroport
de Smolensk ressemble plus à la gestion soviétique de la centrale de
Tchernobyl qu’à la gestion d’un aéroport international.
SD
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D’apres Backchich :Notre confrère Marcin Sobczyk, journaliste au
Georgian
Daily ajoute un élément en faveur de cette thèse : «
en 2008, en plein conflit entre la Georgie et la Russie, le
président Kaczynski a fait un vol pour aller soutenir le leader
Georgien. Il a piqué une colère contre le pilote, qui pour des raisons
de sécurité avait refusé d’atterrir à proximité d’une zone dangereuse ».
Selon nos informations, ce commandant de bord aurait ensuite été
débarqué des cockpits…
http://www.bakchich.info/Aller-simple-en-Tupolev-pour-le,10506.html
Autre version :
In August 2008, during Russia’s brief war with Georgia, Kaczynski got
into a dispute with the pilot flying his plane to the Georgian capital,
Tbilisi, according to reports at the time. Kaczynski demanded that the
pilot land despite dangerous conditions, but the pilot disagreed and
diverted to neighboring Azerbaijan.
Kaczynski threatened that
there would be consequences for the pilot, the Polish newspaper Dziennik reported. "If someone decides to become a
pilot, he cannot be fearful,« Kaczynski said. »After returning to the
country, we shall deal with this matter."
The pilot was not
disciplined and received a medal for his service. But the defense
minister later said that the pilot had suffered depression after the
incident.