Bonjour, Philippe.
Je comprends votre agacement, particulièrement lorsque les attaques les plus virulentes contre le Pape viennent des rangs de personnes qui se déclarent totalement étrangères aux questions de foi religieuse.
Pour autant, M. Ratzinger n’est pas seulement un chef religieux, mais un personnage politique, et à ce titre, il faut bien reconnaître qu’il à multiplié les gaffes depuis son élection, prêtant ainsi le flanc à la critique et à des investigations qui le mettent aujourd’hui en difficulté.
Par ailleurs, il ne faut peut-être pas voir derrière le procès qui est actuellement fait au Pape un simple règlement de compte dirigé, ès fonctions, contre celui qui a symbolisé les travers de l’Eglise en matière de moeurs de ses prêtres, mais une demande très large de rénovation (y compris en interne) d’une Institution archaïque et dont le pouvoir est par trop concentré dans les mains de quelques vieillards dont le chef est absurdement sacralisé.
A cet égard, le, mariage des prêtres et l’ordination des femmes pourraient être des gages de modernité et d’ouverture de l’Eglise aux réalités de la vie en société. L’Eglise catholiqe a bien accueilli des prêtres anglicans mariés, et le mariage est la règle chez les prêtres maronites. Pourquoi s’arcbouter sur des principes datant de Latran I et qui ne trouvent aucun fondement dans les écritures ? C’est, à court ou moyen terme, suicidaire.
Fergus, athée convaincu mais observateur intéressé de ces convulsions médiatico-religieuses.