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Commentaire de Daniel Roux

sur Sarkozy, ou quand tout devient impossible


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Daniel Roux Daniel Roux 13 avril 2010 15:24

Bien sûr que voter Sarko était une grave erreur. Le problème est que l’offre politique est réduite a minima.

Les libéraux ont réussi à créer un monopole au moyen de 2 partis dominants. Un peu comme les démocrates et les Républicains aux USA pour un résultat semblable.

Quel parti propose aujourd’hui de quitter l’Union Européenne et l’Euros, sources de nos problèmes économiques, sociaux et politiques ?

Quel parti va expliquer aux Français que le libre échange à tout va imposé par la Commission Européenne sous influence des multinationales, a conduit aux délocalisations obligatoires vers les pays à bas coûts, au chômage massif et à l’appauvrissement des européens de l’Ouest ?

Regardez ce qui se passe en PACA par exemple. L’icône de l’anti corruption Laurence Vichnievski, tête de liste d’Europe Ecologie, n’occupe aucun poste à responsabilité. Vauzelle, baron local du PS fait comme si elle n’existait pas politiquement, comme si les Français ne voulaient pas que cela change enfin. Il aurait pu créer enfin un bureau anti corruption car il y a du boulot, conduit par une professionnelle compétente, mais non, rien ne change et surtout pas le PS.

Conclusion, pas plus que Sarko et son UMP, le PS est la solution. Ils continueront comme avant comme si les Français ne voulaient pas reprendre leur indépendance économique et sociale. Depuis le traité de Maestricht, ces berges dogmatiques nous conduisent à l’abattoir à coup de mensonges et de populisme.

Le FN n’est évidemment pas une option. C’est un parti de droite encore pire que l’UMP.

Dommage que Mélenchon soit si peu fiable comme homme politique avec son admiration béate pour Mitterand, sa recherche permanente de reconnaissance conduisant à des prises de position à l’emporte pièce et contreproductive.

Bayrou n’est qu’un ambitieux mégalo sans profondeur et sans vision politique.

Nous vivons dans un système politique pervers dont les critères de sélection basés sur la compromission et la corruption, empêchent l’émergence d’une élite politique saine œuvrant plus pour le bien commun que pour elle-même.


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