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Accueil du site > Tribune Libre > Sarkozy, ou quand tout devient impossible

Sarkozy, ou quand tout devient impossible

Certes, il peut s’en passer des choses et des machins dans les deux ans qui nous séparent de l’échéance, il suffit de regarder en arrière, quelques retournements de situations pour le moins spectaculaires, des hommes qu’on croyait perdus, finis, terminés et qui, patiemment, ont déjoué pronostics et vents contraires, c’est vrai ; pourtant, et à bien y regarder, il faudrait je-ne-sais-quel miracle, un imprévu, pour que l’actuel chef de l’Etat puisse en 2012 prétendre se succéder à lui-même.
Mais comment a-t-il pu gâcher à ce point cette “formidable opportunité” ? Alors que, et comme le dit très justement un ministre sous couvert d’anonymat :
On avait tout pour réussir, mais la situation est en train de nous échapper. C’est terrible, et ça me fait mal au cœur” [Le Canard Enchaîné du mercredi 7 avril 2010]

 

Tout Devient Possible.jpgCar oui, il avait "tout pour réussir", Nicolas Sarkozy. Qu’on ait voté pour lui ou pas (ou "contre" lui, ce qui est courant lors du second tour d’une présidentielle, l’exemple le plus criant étant 2002, où le citoyen a moins voté Chirac que "contre" Jean-Marie Le Pen) il faut le reconnaître, c’est un boulevard qui s’offrait à lui et ses “collaborateurs” de l’UMP. Me souviens même que le soir de sa victoire, nous étions quelques-uns à penser qu’on venait d’en prendre non pas pour cinq ans, mais pour dix ans ferme, tellement il avait écrasé la concurrence. Un vrai bulldozer. Et puis, tout comme Ségolène Royal (mais dans un autre “style”) il symbolisait quoi qu’on en dise ou pense, une possible rupture. Une nouvelle façon d’envisager la politique. Plus moderne. Plus efficace. Enfin, on tournait la page des années Chirac/Mitterrand. Bye-bye la politique des années 70, celle de papa ! On allait voir, c’qu’on allait voir ! La “démocratie irréprochable” était en marche ! Et avec elle, paraît-il, le plein-emploi. Ah tu vas voir, mon gaillard, comment je vais te le faire reluire, ton pouvoir d’achat ! De quelle manière, je vais te la rendre ta fierté ! Comment je vais te le revaloriser ton travail ! Car, entends-tu, avec moi, “tout devient possible” !
Et puis, boum, patatras ! Nada ! La cata ! Vous me direz, c’est chose courante pour un président de la République. Sauf que, dans le cas présent, celui donc de Nicolas Sarkozy, le désamour, ou plutôt la déception, immense, vient moins des réformes qu’il entreprend que de son “style”. C’est assurément cela qui le pénalise aujourd’hui et dont il aura beaucoup de mal à se défaire. Beaucoup, car il est comme ça. Vraiment.

Or donc, peu importe les réformes, qu’elles fâchent ou pas, ce qui est devenu insupportable, et qui s’est manifesté progressivement, jusqu’à gagner l’électorat de droite, c’est le “style Sarkozy”. Au début, ça passait. Sa victoire fêtée en grande pompe au Fouquet’s avec ses amis industriels de tous horizons, par exemple ! Même, son escapade maltaise à bord d’un yacht prêté par Bolloré ... Quand bien même, l’un de ses soutiens (Alain Finkielkraut) eut-il écrit dans le quotidien Le Monde que :
Pendant trois jours, il (Nicolas Sarkozy) nous a fait honte” [1].
Première fissure. Premier coup de canif. Mais Sarkozy n’en avait cure. J’ai des amis riches, et alors ? Quel mal y a-t-il à cela ?

Rien.

Enfin ... tant que tout va bien, ou pas trop mal !

Et vas-y que j’enchaîne royal et que j’te fasse des séances de jogging en t-shirt NYPD mitraillé par une armée servile de photographes ; et zou, que j’me fasse offrir de somptueuses vacances à Wolfeboro, et qu’au retour, via le parlement, j’augmente mes émoluments de 172%.
Ces quatre épisodes-là (Fouquet’s, Yacht, Wolfeboro, augmentation très substantielle de son salaire) qualifiés de “bling-bling” pèsent très lourds aujourd’hui. A vrai dire, ils lui reviennent comme un boomerang dans la face. Pas seulement parce que la crise est arrivée, et avec elle son lot d’exclus, de fin de droits et de souffrances, mais parce que d’autres faits, depuis, sont venus brouiller le discours “volontariste” et “mobilisateur” du chef de l’Etat.
Son attitude, très Tony Montana, face aux pêcheurs du Guilvinec. Cet incroyable “Casse-toi pauvre con !” au Salon de l’Agriculture 2008. Mine de rien, avec le temps, ces deux comportements lui collent à la peau. Et ce n’est pas précisément celle d’un chef d’Etat. Du moins, l’image qu’on en a ou se fait.
Mais il y eut pire encore, d’autant plus quand on s’est présenté comme le héraut d’une “démocratie irréprochable” : laisser son fils postuler à une fonction pour laquelle il n’est pas légitime, ou pas prêt. Aller même – sans jeu de mots – jusqu’à prendre sa défense ! Cette affaire dite de l’Epad a été sans doute la plus disqualifiante pour Nicolas Sarkozy. Pourtant, il avait déjà écorné cette irréprochabilité, un an plus tôt, en graciant partiellement Jean-Charles Marchiani ; mais bon, ces choses-là de la politique souterraine, des petits services entre amis, le peuple s’en fout. Malheureusement.
Je pourrais ajouter à ce tableau, ce que d’aucuns appellent “pipolisation”, d’autres “désacralisation” de la fonction (celle de président de la République).
Egalement, parce que ça compte pour son électorat, traditionnaliste, conservateur, le départ de Cécilia, puis le divorce et très vite, le mariage avec Carla, et tout ce qui s’est dit, à tort ou à raison, autour. Jusqu’à maintenant, encore.
Et enfin, Clearstream, son fameux et très déplacé “croc de boucher”, et l’appel du parquet, qui jette un doute sur sa neutralité.

Tous ces évènements qui, parfois, passaient pour détails, péripéties, anecdotes ou iconoclasteries, ont fini, avec le temps, par s’agréger, constituer une bulle, puis un solide, pour ne pas dire un boulet ; de telle sorte que l’image de Nicolas Sarkozy est plus qu’écornée. Il aura bien tenté, et plusieurs fois, de rectifier le tir. A Toulon, notamment, le 25 septembre 2008. Avec un discours fort, certes discutable, mais qui a marqué. Car aussi paradoxal que cela paraisse, cette crise, était, là encore, une “formidable opportunité” pour Nicolas Sarkozy. Il pouvait se “présidentialiser”, apparaître comme l’homme de la situation, tout comme ses six mois à la tête de l’Union Européenne pouvait faire de lui un incontournable pour les prochaines années.
Mais l’épisode - j’insiste - de l’Epad est venu tout gâcher, bien plus que la nomination de son “ami” François Pérol à la tête d’un nouveau pool bancaire et celle, croustillante et désolante à la fois, de Proglio à la tête d’EDF, quand bien même, elles finiraient aussi pas peser avec le reste et ramener à la surface, mais sous un autre jour, cette fois, moins iconoclaste, Fouquet’s, Yacht, Wolfeboro et autre Louxor.
Car enfin, recul aidant, effet boomerang, comment croire un tel homme quand il vous dit qu’il veut moraliser le capitalisme alors que manifestement, il en profite, et très largement ?
Comment croire qu’il nous entend, qu’il nous comprend, alors que, recul aidant, effet boomerang, c’est le même homme qui nous a balancé, vulgaire et méprisant : “Casse-toi, pauvre con !” ou “C’est toi qu’a dit ça ? Ben, descends un peu le dire ! Descends si t’as ... !” ?
Et ainsi de suite …

Il lui sera bien difficile de nous refaire le coup du “J’ai changé”.
Quasiment impossible de jouer sur les peurs et siphonner à nouveau les voix frontistes, tant cet électorat tu le trompes une fois, mais pas deux.
Oui, c’est bien le “style” qui a fini par le perdre et le discréditer. Et non sa politique. Et je ne parle même pas de sa relation conflictuelle avec les médias. Conflictuelle et paranoïaque.
Oh, bien sûr ses prédécesseurs, aussi, avait “un style”, mais jamais ils n’ont à ce point “désacralisé” la fonction. Jamais ils ne se sont adressés au peuple comme l’a fait Nicolas Sarkozy. Ils avaient un peu, beaucoup, plus de hauteur. Quoi qu’on dise ou pense, c’est un impératif. C’est nécessaire. Un président de la République ne doit pas parler comme le peuple, ne doit pas se conduire comme lui. Et si au début, certains purent y trouver du charme, ou je-ne-sais-quoi, comme, par exemple, ah tiens, il est comme nous, c’est une fausse bonne idée. Un chef d’Etat n’est pas comme nous. Et ce n’est pas en empruntant notre langage et nos manières, y compris les plus mauvaises, qu’il sera plus proche de nous. Au contraire ! En agissant de la sorte, Nicolas Sarkozy s’est trompé, peut-être plus qu’il nous a trompés. Il s’est trompé de rupture. Il a dû estimer que les réformes, qui de toutes les façons sont toujours douloureuses, passeraient mieux avec un style plus à l’américaine, mais là aussi, il s’est trompé d’Amérique. Et de France, par la même occasion. La France a besoin d’un homme stable, imposant et rassurant. Et de se sentir fière d’être représentée par lui. Or là, nous avons affaire tantôt à un camelot, tantôt à un bateleur, et sinon, à un fanfaron. Oui, un fanfaron, car si l’on épluche son bilan depuis 2002, mais vraiment, ne serait-ce que dans le domaine sécuritaire qui, faut-il l’en croire, est son violon d’Ingres, c’est aussi incompréhensible que calamiteux.

Et puis, quand un politique chevronné, celui qui sait comment ça se danse, un politique de la carrure d’Alain Juppé se permet d’annoncer, et par deux fois s’il vous plaît, qu’il sera candidat en 2012 si Nicolas Sarkozy renonçait à concourir, c’est un signe qui, lui, ne trompe pas. Je veux dire que l’analyse est claire. Et elle vient de son propre camp [2]. Et que oui, il faudrait je-ne-sais-quel miracle, un imprévu, pour que Nicolas Sarkozy reprenne la main, soit à nouveau le “candidat naturel” de la droite. Ça ressemble fort à “Mission Impossible”.
Ah, si nous étions au temps béni du septennat, il pourrait compter sur des législatives, qu’il perdrait, mais peu importe, elles lui auraient permis, peut-être, de se refaire. Comme Mitterrand de 1986 à 1988. C’eut été, comme il le dit si bien, une “formidable opportunité”. Seulement voilà .. Et, comme il est exclu qu’il dissolve .. Ça ne manquerait pas de panache, cela dit, ou .. de “style” ! Mais ce n’est pas celui de Nicolas Sarkozy.
De fait, tout lui devient quasiment impossible. Il n’est plus comme il le disait, lors de l’émission "Face à la Crise", le 5 février 2009 “même pas à la moitié de (son) PREMIER mandat”, il est aujourd’hui à la moitié de son probable UNIQUE mandat. Car, cet homme aimant tant la victoire, la gloire, ne prendra jamais le risque de se représenter s’il devine qu’il sera battu. Il sait trop ce que ça veut dire de quitter la scène sur un pathétique : “Au revoir !” .. Là, pour le coup, ça manquerait cruellement de .. “style” !
Ou jurerait trop avec le sien !

[1] L’état de disgrâce, par Alain Finkielkraut

LE MONDE | 10.05.07 | 14h11 • Mis à jour le 10.05.07 | 15h09
"On ne peut pas se réclamer du général de Gaulle et se comporter comme Silvio Berlusconi. On ne peut pas en appeler à Michelet, à Péguy, à Malraux et barboter dans le mauvais goût d’une quelconque célébrité de la jet-set ou du show-biz. On ne peut pas prononcer des odes à l’Etat impartial et inaugurer son mandat en acceptant les très dispendieuses faveurs d’un magnat des affaires.

Contrairement à ce qu’il avait annoncé sur un ton grave, Nicolas Sarkozy ne s’est pas retiré du monde pour habiter la fonction présidentielle : entre le Fouquet’s, Falcon et palace flottant, il a oublié qu’il venait d’être élu président de la République. Il avait peut-être ses raisons que la raison ignore. Espérons cependant qu’il s’en souviendra, une fois de retour sur le plancher des vaches, et qu’il saura, comme il l’avait promis dans des discours de très haute tenue, incarner la France. Pendant trois jours, il nous a fait honte."

[2] Hormis Juppé, notons également cette phrase intéressante du sénateur UMP, Alain Lambert :
”Il (Nicolas Sarkozy) a été choisi par les Français grâce à l’énergie formidable dont il a fait preuve et qu’il a toujours en lui-même. Et au lendemain, ils ont découvert un président différent de celui qu’ils avaient choisi."


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29 réactions à cet article    


  • katalizeur 13 avril 2010 10:02

    @ l’auteur

    bonjour

    un tableau bien brossé....

    pour la suite...a l’aube de 2012 il va ressortir sont eternel refrain : j’ai changer...


    • leypanou 13 avril 2010 10:09

      "la déception, immense, vient moins des réformes qu’il entreprend que de son “style” : pour quelqu’un de droite, c’est effectivement seulement une histoire de style. Et puis, parler en permanence de réformes ressemble presque à une escroquerie intellectuelle. Car qui dit réforme pense plus ou moins à une avancée. Or, ce qu’on voit, ce ne sont pas des avancées, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est une véritable régression vers le 19ème siècle sous couvert de modernisation. Qui peut en effet croire sérieusement qu’en supprimant le nombre maximal d’heures travaillées on fait avancer la société ? A quoi ont servi/servent les gains de productivité s’il faut travailler comme dans le siècle passé ? Contrairement à ce que vous prétendez, ce n’est pas seulement une histoire de style, c’est un véritable choix de société sur des sujets importants. La liste est trop longue pour la citer ici.


      • Fergus Fergus 13 avril 2010 10:20

        Bonjour, Philippe.

        Très bon article. Deux réserves toutefois :

        1) J’avoue être agacé par des formules comme « tellement écrasé la concurrence » (en 2007). Pourquoi, concernant Sarkozy, reprendre systématiquement la dialectique des médias au lendemain de sa « très large élection » ou de son « élection triomphale » ? A 53% contre 47%, ces mêmes médias parlent pour des scrutins étrangers de « score serré » ou de « victoire étriquée » !

        2) Si le style présidentiel constitue l’une des composantes essentielles de la chute de Sarkozy, les réformes avortées ou mal ficelées et la politique de classe en faveur des industriels amis et des catégories sociales les plus favorisées jouent désormais un rôle éminent dans la dégringolade.

        Une chute qui n’est pas terminée car une réforme des retraites qui refuse de mettre à contribution les produits de la spéculation ou les stocks-options dont se gavent les amis du pouvoir en place ne poura en aucun cas enrayer le processus !


        • Philippe Sage Philippe Sage 14 avril 2010 14:04

          @Fergus : Je comprends que vous soyez agacé. Notamment par ce Sarkozy qui en 2007 a « tellement écrasé la concurrence ». Ce qui est vrai et faux à la fois. J’en conviens. Vrai, car c’est un bulldozer. On revient au style. Il donne l’impression de. C’est son grand truc, d’ailleurs : il mouline ! Qui plus est, souvenez-vous, la gauche était terriblement abattue. Défaite. Pourtant, dans les chiffres, la victoire de Sarkozy n’est pas si impressionnante. Certes, en suffrages exprimés, elle est nette : 53,06%. Sauf que, en pourcentage des inscrits, on obtient 42,68%. Seuls Chirac en 1995 et Pompidou en 1969 ont fait moins bien. Voilà qui relativise « l’écrasante » victoire de Sarkozy. Mais c’est anecdotique. Vous en conviendrez.

          Je persiste et je signe, c’est son style qui le pénalise. Car au fond, quel est aujourd’hui la marge de manœuvre d’un chef d’Etat dans un monde unique, mondialisé, global ? .. Le PS (et ses alliés) seraient au pouvoir, que nous connaîtrions également des réformes douloureuses, nous n’aurions pas échappé à la crise, de toutes les façons, les souffrances seraient là. Ce qui fait la différence, c’est évidemment, le style. Il y a comme du mépris chez Sarkozy. C’est plus fort que lui. Quelque chose de vulgaire, en même temps. Il manque de hauteur (sans jeu de mots). Même dans des détails, comme dire que : « Obama, c’est mon copain ! », c’est .. Je trouve même pas les mots, tellement c’est pas possible ! Mais il est vraiment comme ça !

          Alors je vous rejoins, bien sûr, certaines mesures, ou réformes, mal ficelées, et qui - pour aller vite - favorisent un petite partie de la population (que vous nommez : ses amis), c’est vrai. Mais c’est aggravé par son style. Chirac, a fait des tas de cadeaux à « ses amis ». Juppé, son Premier ministre, on n’en parle même pas ! Sous une apparence austère, ce type, est « un tueur ». Mais c’est aujourd’hui le même qui nous dit qu’il faudrait venir aider les classes moyennes .. Mais Chirac, pour y revenir, il avait tout de même une prestance qui l’a sauvé plus souvent qu’à son tour. Eh oui, mais ça compte. Je persiste et je signe encore, le style Sarkozy est déplorable, il n’est pas adapté, nonobstant le fait que sa politique est souvent à côté de la plaque.


        • fhefhe fhefhe 13 avril 2010 10:54

          1995 / 2012 Règne de la Droite ( le Verbe régner est approprié pour TSARkosy) .
          Les SAIgneurs de nôtre Empereur , sont à l’abri derrière leur bouclier....mais les Sans Abris le resteront malgré ses promesses.
          Les restaurateurs ont vu leur recettes augmentées de 14% ....les salariès de ce seteur d’activité ont-ils vu leur salaire augmentés en travaillant plus ? A priori non (sondage personnel auprés d’ Ami(e)s et Copines /Copains de mes enfants)
          Les Agriculteurs qui ont toujours , majoritairement , vôtaient à droite sont -ils satisfaits du comportement du Prèsident ? A priori non (sondage personnel mon activité professionnelle me permet d’en côtoyer une dizaine par semaine )
          Pas de taxe carbone....mais plus de 9% de hausse sur le gaz ,
          Plus de taxe professionnelle ....mais hausse des impôts Locaux et Foncier envisageaient par bon nombre de maires.

          Plus de publicité sur le chaînes Publiques après 20 heures...sans hausse de la redevance qui sera indexée sur l’inflation...(celle là il fallait la faire)

          Soutien financier aux constructeurs automobiles (Prêts + Primes à la casse ....pour cette dernière je vous laisse le soin de faire le calcul de son montant : Prime de 1 000€ x 600 000 véhicules vendues en 2009 , année record de ventes de véhicules neufs 2 268 730 !!! )

          Prêts aux Banques...pour consolider leur fonds propres....mais restrictions de crédits par la majorité des banquiers pour les particuliers mais surtout pour les patrons de Pme /Pmi ) .

          Les « Unes » des MERDias concernant la vie Privée de STARkosy ont certes augmentées les ventes des magazines mais , en attendant le pouvoir d’achat continue de diminuer.

          Chirac avait dit non à la guerre en Irak....mais nôtre Chef des Armées envoient des troupes en Afghanistan....Pourquoi ? 

          Colona , Villepin ont été désignés coupables avant d’être jugés ...les 2 ont été condamnés !!! (l’un , lourdement sans preuve...l’autre est en appel )

          Aux Français en 2012 , de savoir si ils souhaitent toujours avoir un Président qui ne Gouverne pas , ne gère pas et n’administre pas son Pays mais qui y Régne !!!!

           
          Je vous souhaite

          2 fois plus de Bonheur
          0 souci
          1 santé d’enfer (et)
          2 fois plus d’amour 

          Quant à lui

          2 fois moins de voix
          0 chance
          1 défaite (et)
          2 fois plus de souci ... !!!







          • Francis, agnotologue JL 13 avril 2010 11:19

            Vous dites : « Oui, c’est bien le “style” qui a fini par le perdre et le discréditer. Et non sa politique. »

            Et c’est là la supercherie !

            Sarkozy avait tout pour réussir ? C’est faux : en disant « je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas » ce n’était que parole d’ivrogne : il avait déjà menti, déjà trahi et son discours était celui d’un menteur.

            Sa politique ? C’était quoi la rupture à la Sarkozy sinon «  Le démantèlement des acquis sociaux, le fait que les riches paient moins d’impôts, qu’on privatise de façon rampante l’université, qu’on donne les coudées franches aux affairistes. Cette façon de déguiser une soumission au capitalisme mondialisé en révolution nationale relève en soi du « pétainisme », au sens formel. ( » « De quoi Sarkozy est-il le nom ? »,  Alain Badiou)

            Le style c’est l’homme : Sarkozy est un ignorant, sûr de lui et menteur.


            • Francis, agnotologue JL 13 avril 2010 11:28

              Je note que pour les défenseurs du système, ceux qui veulent que rien ne bouge, c’est toujours la faute des hommes, jamais du système, jamais de leur politique : on change l’homme comme un fusible, et rien d’autre.

              Quand il arrive, il est l’homme providentiel, le leader charismatique, il n’y a pas assez de pommade dans les rédactions des grands médias pour l’oindre, et plus ils l’ont encensé, et plus ils diront, quand le peuple qu’ils ont berné commencera à râler, que c’est la faute du bonhomme quand ce n’est pas de son style !

              Non ! Pour moi, cet article est très mauvais et l’auteur crie haro sur le baudet qu’est devenu le roi depuis que les habits de lumière dont on l’avait vêtu ont rétréci, au delà de ce que la pudeur peut aujourd’hui accepter.


            • Francis, agnotologue JL 13 avril 2010 15:41

              Bonjour Razzara : « Et de ce point de vue c’est une réussite ! »

              Effectivement, comme GWB, « the right man at the right place ».


            • geo63 13 avril 2010 11:19

              Merci pour cet article.
              D’accord pour ce style totalement néfaste sous tous ses aspects, on peut rajouter une façon de marcher absolument risible...comme s’il avait un problème !
              Ce Président donne la curieuse impression d’un adolescent (à plus de cinquante balais) mal dans sa peau essentiellement géré par ses pulsions et s’exprimant comme un adolescent avec la fraîcheur du verbe en moins. Jamais vu pareil phénomène à ce niveau de responsabilité ! 


              • dupont dupont 13 avril 2010 11:50

                Bien vu, c’est tout à fait ça..
                Il se grandirait (...) en ne se représentant pas. Un grand geste politique consisterait à dissoudre l’assemblée, ce qui donnerait la majorité de gauche salvatrice attendue par une majorité de Français, ces individualistes forcenés qui clament « Fraternité » en espérant avoir plus à titre personnel. Prendre M. Aubry comme premier ministre, qui en 2 ans devrait pouvoir mettre le pays au fond du trou : seule façon pour qu’en 2012, la Droite reprenne la main. Mais, je ne le pense pas avoir suffisamment d’abnégation et de grandeur d’âme pour en arriver là.


                • Fergus Fergus 13 avril 2010 12:57

                  Bonjour, Dupont.

                  Vous avez peut-être raison, mais vous faites a priori un procès d’échec à la gauche, alors qu’elle n’est plus au pouvoir depuis des années, en oubliant que ce sont les gouvernements de droite conduits par Raffarin, Villepin puis Sarkozy (Fillon ne compte pas) qui ont conduit à la situation calamiteuse actuelle de notre pays, Nicolas 1er, champion toutes catégories du désastre, ayant fait exploser dette et déficits comme jamais aucun homme politique depuis la guerre !

                  De surcroît, il est évident que la gauche, portée au pouvoir moins par son talent (je vous l’accorde) que par l’« échec total et cinglant » (l’expression est de Raymond Barre) de son chef s’empresserait de faire établir un audit indépendant exhaustif de la situation du pays en matière socio-économique.


                • dupont dupont 13 avril 2010 13:44

                  La Gauche, plus au pouvoir depuis des années ? Je ne veux pas entamer une discussion de marchands de tapis, mais il me semble que depuis 30 ans, elle a eu le temps de sévir, de noyauter et d’infiltrer. Regardez les régions, l’éducation nationale, les transports... qui est à la barre pour ne rien changer ?
                  Mais comme le dit fort bien ddacoudre (commentaire suivant), nos politiques ne mènent plus la barque depuis longtemps. Leurs différences : certains s’agitent pour faire illusion, les autres mentent pour faire espérer.
                  Reste que tous souhaitent que cela dure le plus longtemps possible avec l’aval ovin des Français. Après moi le déluge...


                • Fergus Fergus 13 avril 2010 17:04

                  Je parlais des dernières années uniquement. Et si je suis globalement d’accord pour imputer une partie des blocages de la société française à la gauche sur un temps plus long, du moins la gauche n’a-t-elle jamais autant creusé les comptes de l’Etat ,que la droite, et notamment Sarkozy, champion toutes catégories en la matière lors de ses passages au Budget, aux Finances et maintenant à la tête de l’Etat.

                  Pour ce qui est de la gestion des régions et des départements administrés par la gauche, je suis en revanche en total désaccord car les choses y progressent sur bien des plans, notamment sur les transports locaux qui réapparaissent là où ils avaient disparu et sur les services aux personnes qui s’améliorent très nettement ici ou là (ex : le Finistère où des efforts importants ont été entrepris pour la prise en charge et l’aide aux personnes âgées).


                • ddacoudre ddacoudre 13 avril 2010 12:09

                  bonjour Philippe

                  tu souligne tous les faits marquant symbolique que nous entendons repris par la population après que la presse les ait rependus.
                  globalement, la seule innovation du président fut de se mettre au diapason de la « peoplelisation » qui se pratiquait outre atlantique dont il est un admirateur.

                  tous les présidents qui l’on précédé ont fait à peu prés la même chose que lui concernant l’usage du pouvoir, avec plus ou moins de discrétion et d’adresse.
                  enfin il y a les pouvoirs économiques et l’idée que ce fait du pouvoir politique les citoyens.
                  il est tout de même clair pour les observateurs attentifs que le pouvoir politique est de moins en moins entre les mains des gouvernants donc des peuples.
                  ce long cheminement commencé au début des années 70 trouve sa concrétisation dans diverses situation, certaines économiques, la « financiarisation » de l’économie, sa globalisation, d’autres symboliques la victoire du dogme « libéral » qui loin de ne signifier que la fin du socialisme, signe aussi la fin du poids et de l’influence des peuples sur leur destin.
                  le dernier événement important face à l’installation du modèle d’économie et de politique « entrepreneuriale », et la conscience des méfaits de nos productions capitalistes, la pollution.

                  pour où prou ce sont les évolutions essentielles qui ont influencé nos comportements et nos perceptions de l’existence et porté les aspirations des citoyens. je sais que ce sont des traits que tu as saisi quand je lis tes articles, même si tu ne l’exprimes pas comme cela.

                  alors Sarkozy dans tout cela, il a poursuivit son ambition en se fixant sur le seul créneau disponible où l’État à encore un pouvoir certain, c’est a dire la sécurité.
                  il avait durant son poste au ministère de l’intérieur construit son avènement comme président.

                  tout le reste de sont discours de candidat n’était que des promesses face aux espérances d’une population, qui n’ayant toujours pas compris qu’elle avait perdu le pouvoir, se chercher le candidat salvateur, après tous les essaies possibles binaires durant prêt de trente ans (alternances).

                  sincèrement si ce ministre dont tu rapportes les propos, pense qu’ils avaient tous les moyens pour réussir il vaut mieux qu’il change de fonction, ou alors il en est encore à aimer le monde magique des illusions.

                  tout ce que tu as mentionné sont les éruptions boutonneuses de la maladie d’un modèle qui se meurt lentement et dont l’homme charger de veiller à vigueur ne sait plus à quel saint se vouer, au point de ne pas reconnaitre la déculotté qui fut la sienne, et conscient de n’être qu’un pion sans possibilité dit : l’on continue tout droit vers l’abîme, et de faire sonner le ministère de l’intérieur à chaque mort à chaque drame, comme si les régionales n’avaient pas existé.

                  malheureusement le drame c’est que les autres partis n’ont pas plus de manœuvre que lui, et au discours de certains je n’ai pas l’impression qu’ils en aient pris conscience.

                  ainsi donc Sarkozy, même s’il marque de son empreinte son poste de président, il était au service des « entrepreneurs » toutes ces réformes allaient dans ce sens, y compris celles de la concentration des pouvoirs, mêmes de la justice( comme dans une entreprise, là ou il n’y a pas de séparation des pouvoirs).
                  je pense que les citoyens, même s’ils n’en n’ont pas une vision claire et historique ressentent la situation et l’exprime comme ils le peuvent.

                  et il est clair qu’ils ont rejeté la totalité des partis politiques, ce qui est inquiétant, car si pour reconquérir un électorat nécessaires pour se faire élire en 2012 nous retombons dans le monde magique de l’illusion, les lendemains seront problématiques. voila

                  quand je lisais ton article tout cela me revenait, Sarkozy n’est qu’un effet d’éruption volcanique, s’il avait été plus adroit il aurait peut-être fait illusion un peu plus long temps.

                  ainsi tout ce que tu as listé trouve ses sources dans les trente années que nous venons de passer, et nous n’avons aucun médicament pour soigner ce mal, à part d’attendre patiemment sa mort, la guerre. triste. il y a des possibilités « l’économie verte », mais pour cela il faut que le peuple retrouve le pouvoir financier.
                  http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=72281
                  http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=72467

                  cordialement.


                  • bonsens 13 avril 2010 14:46

                    Si Sarkozy , au vu de sondages lui annoncant une défaite humiliante , décide de ne pas se représenter , que fera t’il dans la derniére année qui lui restera : il mettra en coupe réglée les finances de l’état afin de garnir ses poches , celles de sa famille et celles de ses amis au niveau de centaines de millions d’euros . Pensons donc à lui retirer son passeport dés l’instant m^me des élections présidentielles ( avant , on ne doit pas pouvoir ) et à lui interdire de sortir du pays . il me fait penser à l’ex président des Philippines ( Marcos ) , tiens !


                    • PtitLudo PtitLudo 13 avril 2010 14:50

                      Je ne serai pas aussi catégorique, les gens votent rarement avec leur cerveau, et si le rouleau compresseur médiatique a décidé qu’il devrai rempiler, tout sera fait pour.


                      • Fabienm 13 avril 2010 15:11

                        Franchement reprocher à Nicolas uniquement un problème de style c’est vraiment se moquer du monde, ou en tout cas se mettre juste à son niveau (c’est-à-dire très bas).

                        Ce mec est une brêle, non content de villipender les ministres qu’a priori il a lui-même choisi (facile pour un sélectionneur de se plaindre de son équipe), il a réussi à gâcher à peu près toutes les réformes qu’il a entreprises (réforme de la justice, heures sup), quand il ne les a pas tout simplement annuler (taxe carbone dernier exemple en date).
                        A part les cadeaux à ses potes du cac40 (bouclier fiscal, etc) sans aucun effet sur l’évasion fiscale d’ailleurs, et ses réformes dogmatiques (réforme de l’hopital, suppression de postes de fonctionnaires), ce mec est juste bon à s’agiter dans tous les sens dans une espèce de parodie pathétique du théâtre de guignol.

                        J’ai beaucoup d’amis qui ont voté pour lui, je n’en connais pas un seul qui est prêt à refaire cette énôôôrme connerie.

                        Bref, circulez, y’a plus rien à voir.


                        • Daniel Roux Daniel Roux 13 avril 2010 15:24

                          Bien sûr que voter Sarko était une grave erreur. Le problème est que l’offre politique est réduite a minima.

                          Les libéraux ont réussi à créer un monopole au moyen de 2 partis dominants. Un peu comme les démocrates et les Républicains aux USA pour un résultat semblable.

                          Quel parti propose aujourd’hui de quitter l’Union Européenne et l’Euros, sources de nos problèmes économiques, sociaux et politiques ?

                          Quel parti va expliquer aux Français que le libre échange à tout va imposé par la Commission Européenne sous influence des multinationales, a conduit aux délocalisations obligatoires vers les pays à bas coûts, au chômage massif et à l’appauvrissement des européens de l’Ouest ?

                          Regardez ce qui se passe en PACA par exemple. L’icône de l’anti corruption Laurence Vichnievski, tête de liste d’Europe Ecologie, n’occupe aucun poste à responsabilité. Vauzelle, baron local du PS fait comme si elle n’existait pas politiquement, comme si les Français ne voulaient pas que cela change enfin. Il aurait pu créer enfin un bureau anti corruption car il y a du boulot, conduit par une professionnelle compétente, mais non, rien ne change et surtout pas le PS.

                          Conclusion, pas plus que Sarko et son UMP, le PS est la solution. Ils continueront comme avant comme si les Français ne voulaient pas reprendre leur indépendance économique et sociale. Depuis le traité de Maestricht, ces berges dogmatiques nous conduisent à l’abattoir à coup de mensonges et de populisme.

                          Le FN n’est évidemment pas une option. C’est un parti de droite encore pire que l’UMP.

                          Dommage que Mélenchon soit si peu fiable comme homme politique avec son admiration béate pour Mitterand, sa recherche permanente de reconnaissance conduisant à des prises de position à l’emporte pièce et contreproductive.

                          Bayrou n’est qu’un ambitieux mégalo sans profondeur et sans vision politique.

                          Nous vivons dans un système politique pervers dont les critères de sélection basés sur la compromission et la corruption, empêchent l’émergence d’une élite politique saine œuvrant plus pour le bien commun que pour elle-même.


                          • robin robin 13 avril 2010 15:30

                            Le coté people bling-bling n’aurait pas autant agacé si il avait réussi à relancer l’économie et à faire reculer le chômage.
                            Au lendemain de son élection, il s’est fait totalement rouler dans la farine par Fabius entre les 2 tours des législatives qui a vociféré contre la TVA sociale devant un Borloo incapable de répondre sur un sujet économique qu’il ne maitrisait pas.
                            Fabius savait très bien que la meilleure mesure à prendre s’était la TVA sociale et il a coupé l’herbe sous le pied du Président en le poussant à renoncer à la meilleure mesure qu’il pouvait prendre.
                            Ensuite la crise mondiale est venue défoncer un peu plus notre économie et voila le résultat !
                            Sarkozy n’a pas su prendre la seule mesure qui pouvait sauver ce qui restait de notre industrie et des emplois qui vont avec : la TVA sociale.
                            Pendant ce temps, les allemands appliquent la TVA sociale depuis janvier 2007 entrainant le doublement de leurs exportations et simultanément un fort ralentissement de leurs importations ce qui provoque une hausse constante, depuis 2007, de leur balance commerciale.
                            En France c’est tout simplement le contraire !
                            Hausse permanente des importations et baisses des exportations = déficit croissant de la balance commerciale et pertes d’emplois massives.


                            • Traroth Traroth 13 avril 2010 15:37

                              Personnellement, je dois reconnaitre que je me suis trompé. Oui, oui ! Je n’y croyais pas, à la rupture, moi, honnêtement.

                              Et force est de constater qu’en à peine 3 ans, la France est totalement méconnaissable ! Dramatiquement méconnaissable, même. Plus rien ne fonctionne, la misère crasse se répand, on est endetté pour au moins 3 générations, l’insécurité est galopante, les gens n’ont jamais autant peur de l’avenir... C’est vraiment une rupture totale  !

                              Non, vraiment, il faut reconnaitre que Sarkozy a pleinement tenu parole. Et je pense que la rupture va encore s’accentuer d’ici 2012 !


                              • Fabienm 13 avril 2010 16:14

                                ce qui fait une double rupture si on compte sa rupture avec Cécilia, voire une triple quand Carlita va se casser
                                Lui qui se prenait pour Zorro va peut être finir par plier tel le Rozo à force de rompre !


                              • kiouty 13 avril 2010 16:33


                                Moi ce qui me fait peur c’est de voir que les gens sont remontés contre sarkozy, mais pas spécialement pour les bonnes raisons.

                                Les mauvaises raisons sont celles qu’on connait tous :
                                - il apparait trop à la télé
                                - il promet du vent et rien ne vient, et c’est la meme chose a chaque fois
                                - il a voulu propulser son fils a la tete de l’epad
                                - il signe le retour d’une espèce de monarchie républicaine avec castes de privilégiés
                                - il a promis le plein emploi et du pouvoir d’achat (mais qui n’a bénéficié qu’aux riches)

                                etc etc

                                Mais les gens ne sont pas révoltés par l’IDEOLOGIE qu’il défend, que ce soit au niveau économique (économie ultra-libérale à la friedman avec déréglementation, privatisation, retrait de l’état et tout le toutim), au niveau d’immigration (ministère du racisme et charters vers l’Afghanistan) ou au niveau international (réintégration dans l’OTAN).

                                Et ca c’est ce que je trouve le plus grave.


                                • Traroth Traroth 13 avril 2010 19:09

                                  Vous voulez dire une fois que les Français auront réélu Sarkozy ? Ils ont bien réélu Chirac, donc bon...


                                • Philippe Sage Philippe Sage 14 avril 2010 13:20

                                  @Traroth : oui, « ils » comme vous dites, ont bien réélu Chirac. En 2002, donc. Dans les circonstances que l’on sait. Avec le Front National au second tour, ce qui ne laissait pas énormément le choix. Ceci étant, je rebondis sur ce que vous dites, oui, ce cas de figure pourrait se représenter. Je veux dire le FN au second tour de la 2012. C’est une possibilité que l’on ne peut exclure. Mais (et pour répondre à @alchimie) ce ne serait pas un imprévu. Et rien ne dit que serait Sarkozy (s’il se représente) qui en sortirait vainqueur. Encore faudrait-il qu’il passe le premier tour .. J’entends par imprévu des faits ayant à voir avec la sécurité, ou le sécuritaire, imprévus dans la mesure où leur ampleur serait - comme aiment si bien dire, les journalistes - « sans précédents ». Ou, un évènement international grave. Imprévu dans le sens « accélération soudaine et violente » d’un « phénomène ». Et l’on sait que dans ce cas, c’est la droite qui sait en tirer partie.


                                • Traroth Traroth 14 avril 2010 17:19

                                  Oui, bon... Chirac était premier au premier tour, en 2002, quand même. Il ne faudrait pas l’oublier. A partir de là, pour moi, « tout devient possible », effectivement !


                                • Philippe Sage Philippe Sage 14 avril 2010 19:32

                                  @Traroth : Oui, il était premier, mais de justesse. Et avec un nombre de suffrages cruellement bas, pour un tel candidat. Pour rappel :

                                  Chirac : 5.665.855
                                  Le Pen : 4 804 713
                                  Jospin : 4 610 113

                                  861 142 voix d’avance, seulement, sur Jean-Marie Le Pen, avouez que pour une présidentielle, c’est inquiétant .. Ça relativise copieux le fait d’être arrivé en tête.

                                  Tout de même en 2007, il y avait des scores autrement plus significatifs  :

                                  Sarkozy : 11 448 663
                                  S. Royal : 9 500 112
                                  Bayrou : 6 820 119

                                  Ces trois-là étaient TOUS au-dessus de Chirac en 2002 !

                                  Enfin, bien qu’en tête au premier tour de la présidentielle 2002, Chirac a enregistré le score le plus faible (et en voix et en %) sur TOUTES les élections présidentielles de 1er tour, soit de 1965 à aujourd’hui. J’appelle pas ça arriver en tête, moi, même si de fait, ce fut le cas. C’était pour le moins calamiteux.
                                  Non ?


                                • Philippe Sage Philippe Sage 14 avril 2010 19:40

                                  Notons également que seul Mitterrand en 1974 avait, comme Sarkozy en 2007, réussi à dépasser les 11 millions de suffrages au premier tour [11 448 663 pour Sarkozy pour 44 472 834 d’inscrits sur les listes électorales et 11.044.373 pour le Mitterrand de 1974 pour 30 602 953 d’inscrits) ...


                                • FYI FYI 13 avril 2010 21:55

                                  Tiens un cocufié du sarkozisme !
                                  Il a cru en lui et maintenant il prétend que ce ne sont pas « ses » réformes (= austérités) qui passent pas aux yeux du public, mais son côté bling bling ...

                                  Pourtant, ce site par exemple est rempli d’article, de commentaires, de vidéos qui décrivaient le personnage, son bilan au ministère de l’intérieur et sa tendance à confondre les caisses de l’état pour ces besoins personnels, les émeutes de 2005, non rien n’y à fait vous avez tout gober.

                                  Le seul avantage que je vois avec lui c’est qu’il cogne tellement fort les classes moyennes (pas seulement les pauvres et depuis leur émeute en 2005), que vous allez vous réveiller et peut-être devenir comme ces « délinquants » des banlieues de 2005 et nous faire une petite émeute, peut-être, qui sait ... va savoir, on verra, qui vivra verra ...


                                  • Philippe Sage Philippe Sage 14 avril 2010 13:32

                                    @FYI : voilà qui est amusant. Vous me classez donc dans « les cocufiés du sarkozysme » .. Nonobstant le fait que nous le sommes tous, jusqu’à preuve du contraire, étant donné que c’est lui, ses collaborateurs et un certain Alain Bauer qui nous gouvernent. Vous êtes dedans aussi, mon ami. Comme nous tous. Et pour longtemps. Tant ça ça va nous coûter cher.
                                    Ça fait belle lurette que je l’ai vu venir, voyez-vous, ce gars-là. En 1993, notamment, dans un débat face à Dray (la journaliste était Ockrent ..) où, déjà, il parlait d’immigration choisie et de .. quotas. Comme je vois un certain Copé débouler sur sa droite .. Je n’ai rien gobé, monsieur. J’étais affligé. Mais j’ai vite compris qu’un jour, ce type, arriverait au pouvoir. Ça se voit ces choses-là. Et j’en suis désolé, pour mon pays.
                                    Vous avez la vue courte, et le jugement facile. Si vous saviez pour qui je penche .. Mais non, pas les socialistes .. La gauche, oui, la vraie, mais va falloir qu’elle se réinvente .. Mais vous devez être jeune, et donc, vous pérorez. Eh bien pérorez, donc ! . Vous croyez peut-être que le peuple, les classes moyennes, vont se révolter dans les urnes ? .. Vous vous trompez .. Le peuple est veau. Et vous, et moi, aussi. C’est de la « moutonnade ». Un peuple ça se manipule, par la peur notamment. Par la carotte. Ou de la confiture. Paraît que c’est excellent pour les cochons. Vous ne voyez pas plus loin que le bout de votre nez. En me classant chez les électeurs de Nicolas Sarkozy, vous êtes, au minimum, ridicule.

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