Quelques précisions : Mitterrand n’a jamais appartenu ni de près ni de loin à une loge. Giscard n’a pas été blackboulé, la cérémonie d’initiation n’a pas eu lieu parce qu’il souhaitait que la cérémonie ait lieu à l’Elysée, ce que les responsables de la GLDF ont refusé.
Le signe à l’Assemblée : ce n’est pas un ministre mais un député simple, Henri Brisson, qui l’a fait en 1899 et une seule fois. Pas de quoi en déduire un complot !
L’influence maçonnique sur les politiques publiques est à la fois réelle aujourd’hui mais plus diffuse dans la société. Depuis la troisième république et la loi (maçonnique) de 1901 sur la liberté d’association, le 20ème siècle a vu l’émergence d’un grand nombre d’associations spécialisées, d’ONG, etc. Les francs-maçons sont très nombreux à l’intérieur de ces associations qu’ils choisissent selon leur affinités personnelles. Il y a donc un échange permanent d’idées entre des associations très influentes parce que très spécialisées et les loges d’où viennent de nombreux membres d’associations. C’est donc un travail plus discret que l’intervention politique directe mais sans doute plus pointu et plus efficace.
J’en veux pour exemple la création du 5ème risque de la sécurité sociale (la dépendance) sur lequel le GODF travaille depuis des années, bien avant que les politiques s’intéressent au sujet. C’est également le cas pour de nombreux sujets de bioéthique.