A Cosmi, ilda est l’anagramme de poisson d’avril. Rien de tous cela
n’est complètement sérieux établis indiscutable ou complètement
absurde. Il n’empêche que beaucoup de ces affirmation peuvent avec
certaines personnes entrainer des réactions à la limite de la violence.
Mon propos était tout autre. Revendiquer spécifiquement le droit au
blasphème, concept éminemment religieux revient à traiter de façon
spécifique les opinions religieuses ce qui est un peu en contradiction
avec les droits de l’homme d’une certaine manière.
Ce que je dis , c’est que les mêmes qui le réclament ont souvent une
fâcheuse tendance à invoquer le caractère sacré de leurs propres
opinion pour interdire des débats ou des expressions.
Ainsi, l’auteur travaille à l’udaf. Quand les jeunes auditeurs de la
Cour ont demandé quelle résultats et quelle représentativité justifiait
les salaires plus élevés que les leurs de certains collaborateurs de
l’Unaf, on leur a répondu avec indignation, sur le caractère sacré et
indiscutable des lois d’après guerre fixant une fois pour toute les
critères de représentativité.
Il me semble que la revendication du droit au blasphème se rapproche
parfois d’un militantisme anti religieux d’autant plus paradoxal qu’il
provient de gens refusant toute irrévérence à l’égard de leurs propres
idées. L’auteur s’affirme aussi laïque. Pas sur qu’il serait prêt à
entendre que la laïcité n’est pas un principe sacré et que si demain il
existe une majorité constitutionnelle, la France peut très bien décider
de ne plus être juridiquement laïque.