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Commentaire de @distance

sur Le blasphème bientôt interdit !?


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@distance @distance 16 avril 2010 11:58

« ... il faut susciter un »Manifeste des blasphémateurs« pour défier, sur le terrain de la liberté d’expression, celle de se moquer des croyances et des Dieux. » Patrick Lévy.

13 juillet 2001, à la suite d’un prêche virulent d’un imam, à Hassi Messaoud, ville pétrolifère d’Algérie, près de 500 hommes agressent, violent et torturent plus d’une centaine de femmes.

rappel des faits :
Des femmes seules ont été agressées, violées et mutilées par des islamistes.

Dans la nuit du vendredi 13 au samedi 14 juillet 2001, 300 individus habitant le quartier Bouamama s’en sont pris avec une rare férocité à des femmes vivant seules dans des habitations vétustes dans le lieu-dit « Haïcha ».

Aux cris de « Allah ou akbar », les assaillants n’ont pas lésiné sur les moyens : viol collectif, agressions à l’arme blanche et au gourdin, faisant une vingtaine de blessées dont six dans un état jugé très sérieux. Certaines ont été tout simplement mutilées au corps et au visage. D’autres traînées nues dans la rue sous le regard épouvanté des riverains habitant une cité voisine de ce quartier déshérité.

« J’ai appelé la police mais elle n’est arrivée que vers 3 h du matin, soit plus de cinq heures après le début de l’agression », raconte un témoin dans le journal Liberté. Cette punition en règle a donc duré jusqu’à 3 heures du matin avant que la police n’intervienne.

À l’origine de cette expédition, un imam islamiste, Amar Taleb, qui lors de la grande prière du vendredi à la mosquée de la ville a prononcé un prêche virulent contre ces femmes au comportement « immoral », a appelé les habitants « à chasser les fornicatrices de leur quartier ».

Fanatisés, les assaillants ont alors décidé de punir au nom de Dieu ces femmes, dont le seul crime est de vivre seules à Hassi Messaoud. En réalité, elles viennent des régions du nord de l’Algérie, travaillent comme femmes de ménage dans les entreprises pétrolières étrangères de la région et, de fait, elles sont accusées de prostitution.

Le dimanche matin (15 juillet), ces fanatiques ont tenté de s’attaquer aux domiciles d’une propriétaire d’un salon de coiffure et de deux femmes divorcées. Mais cette fois-ci, la police est intervenue pour les en empêcher. Le préfet de Ouargla, arrivé sur les lieux, a pris des mesures : 95 femmes ont été logées dans l’auberge de jeunesse sous surveillance policière. L’imam a été interpellé ainsi que plusieurs agresseurs.

15 avril 2010

Depuis quelques semaines, les lynchages de femmes ont repris dans la ville d’Hassi Messaoud. Il y a neuf ans, elles avaient été des dizaines à être les victimes d’exactions, orchestrées par des bandes de jeunes hommes.
http://www.afrik.com/article19491.html


-> Reportage autour de l’affaire Hassi Messaoud sur TV5 Monde (14 avril 2010)

http://hassi-messaoud.over-blog.com/


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