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Commentaire de Frédéric Alexandroff

sur 2. Il n'y a pas de violence gratuite : le yeux grand fermés


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Frédéric Alexandroff Frédéric Alexandroff 16 avril 2010 16:33

Bonjour à l’auteur, et merci pour ce second volet qui incite une fois encore à la réflexion.

La célèbre formule « Homo homini lupus » de Plaute avait été reprise par Hobbes dans Léviathan, et il est intéressant de voir que, d’une manière générale, toute réflexion profonde sur la société nous ramène à ses considérations sur la nécessité absolue d’un pacte social effectif, autrement dit un Etat de droit. Car l’anachorète, celui qui bâtit ses propres règles en dehors de la société, est un cas rare : l’écrasante majorité des individus est incapable de se fixer des limites, et, sans cadre, les gens reviennent donc à cet état de nature où chacun a tous les droits, y compris, en dernier recours, celui de tuer.

Il n’est donc guère étonnant de voir ces formes de violence se développer, dans la mesure où nous sommes en réalité déjà sorti de l’Etat de droit pour retourner à l’état de nature. L’activisme législatif en matière de sécurité dissimule de plus en plus mal la triste réalité d’un régime politique qui a en réalité renoncé à combattre la criminalité « dure » au profit de tours de passe-passe statistiques.


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