Je crois que mon ami Dugué s’emmele grandement les pinceaux :
« Les gens sont persuadés que les labos sont à l’origine du pataquès vaccinal. Ils ne veulent pas admettre que les experts sont faillibles »
Hélas si ! Les labos furent une composante importante de la couillonade vaccinale ; les conflits d’intérêts ont été démontrés, les experts interrogés bouffaient dans la gamelle lobbyiste, tout comme les experts climatologues bossent au giec, et même les médecins se sont battus pour pouvoir vacciner, tellement l’enjeu mercantile était important. Quels furent les toubibs qui émirent des réserves, ou qui ne se murèrent pas dans un silence complice, par lâcheté devant l’ordre qui les en-moutonne ? Ils sont rarissimes, je me souviens du Dr Girard, ou du Dr Dupagne, qui publia sur AV.
Il est même fortement possible que ce ne fut là qu’une gigantesque opération concertée, et avortée par incapacité de la caste pharmaceutique à exploiter son bébé, calibré trop peu virulent, car finalement aucun responsable ou expert ne fut inquiété, aucune tête n’est tombée, alors qu’elles auraient dû rouler sur le sol des démissions et des licenciements par centaines, à l’OMS et dans les pays leaders, ce qui prouve que tous ces mecs là bossent ensemble et se soutiennent mutuellement (puisque, si j’ai bien compris, le responsable final est internet).
« Les politiques se servent du cas de la canicule censé faire jurisprudence en matière de gestion des crises, jurant qu’on ne les prendrait plus et que chaque fois qu’un soupçon de danger se présentera, ils mettront tout ce qui est disponible pour minimiser les conséquences, quitte à viser le zéro défaut. C’est un trait d’époque. La médiatisation monte la meute de l’opinion contre des coupables vite désignés pour sevrer les convulsions du ressentiment. »
Non, les politiques n’ont pas de compte à rendre, il n’y
a pas eu de compte pour la farce H1N1, ni pour le sang contaminé, ni pour Tchernobyl,
c’est la faute à pas de chance, à l’imprévu, à l’autre, à celui qui n’est plus
là, les responsabilités sont éclatées dans une sorte de paratonnerre où la
foudre des colères publiques se perd dans des ramifications sans fins qu’on va
en plus diluer dans la durée. Les politiques ne sont ni responsables, ni
comptables de leurs décisions ou non-décisions. Et ce sera pareil pour le
monumental crash financier qui va entraîner la planète dans un chaos sans
précédent, suite à des orgies financières et bancaires parfaitement
identifiées, il n’y aura pas de responsable, parce que les politiques ne sont
pas tenus de se justifier, ou s’ils le sont, ils ont toujours de bonnes raisons, et n’ont jamais obligation de résultat.
La décision d’arrêt du trafic aérien, c’est pareil : c’est sûrement pas la peur d’avoir à se justifier en cas de souci qui les a motivés ; ils auaient toujours eu de bonnes raisons. Les politiques emmerdent les cons qui votent pour eux, où sont les coupables des morts en zone inondable de xynthia ? Pour la cendre volcanique, c’est par pure paresse intellectuelle qu’ils ont agit, au nom d’un principe de précaution aussi confortable qu’inexistant (si ce principe existait, les politiques ne joueraient pas aux dés avec la santé publique en favorisant des technologies électroniques ou alimentaires comme les téléphones portables ou les produits Monsanto). D’autant que c’est encore le contribuable qui va casquer, et qu’on n’est plus à ça près, alors pourquoi s’emmerderaient-ils à définir des normes de navigabilité selon la densité de la poussière volcanique, à supposer qu’ils en soient capables en quelques jours, pendant une situation inédite ? De la pure paresse, qui n’a rien à voir avec la vaccination H1N1 qui fut une tentative bien concertée de viol planétaire.
« Nous sommes tous devenus dingues et l’époque se place sous les auspices de la raison délirante »
Parfaitement exact, mais ça ne date pas d’hier, Cioran avait déjà rédigé une œuvre magistrale sur le sujet - « précis de décomposition » -, il aura simplement fallu attendre quelques décennies pour que cette débauche idéologique nommée croissance finisse par faire apparaître les monstrueuses factures habilement planquées jusque là par des jonglages comptables. Une fuite en avant qui mène à un délire planétaire, où tous les repères ont été perdus. Cioran, ce génie trop en avance : « Tous ces peuples étaient grands, parce qu’ils avaient de grands préjugés. Ils n’en ont plus. Sont-ils encore des nations ? Tout au plus des foules désagrégées »
25/04 11:28 - Georges Yang
Autant je ne vous suis pas sur Onfray, autant j’approuve votre condamnation du principe (...)
23/04 13:17 - L’enfoiré
Tall, "c’est le désœuvrement qui rend dingue, trouve-toi une activité à véritable (...)
21/04 17:04 - socar
Chaque volcan est différent certes, le contenu des fumées aussi mais le BABA du volcanisme est (...)
20/04 22:53 - curieux
On m’a dit, en Inde, que des touristes, après avoir épuisé leur derniers sous dans les (...)
20/04 20:53 - socar
Je suis peut être parano mais les doutes sont légitimes, le Python de la Fournaise est un (...)
20/04 20:36 - socar
C’est vrai que ce nuage de cendre est assez étrange. Je reste sceptique qu’un seul (...)
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