C’est bien que parce qu’il est un homme de compromis accompli que HVR ne s’affranchira pas des intérêts nationaux. S’il avait fait ça en Belgique il n’aurait jamais réussi (et son départ risque de replonger ce pays dans sa crise politique chronique, de l’aveu même des Belges) Et c’est bien à cause de cette « référence » qu’il a été choisi.
La légitimité des deux autres institutions, parlons-en : comment est-elle ressentie par le citoyen lambda, avec les conséquences qu’on a pu voir en participation aux Européennes ?
- La Commission Européenne (non élue directement) : elle a le chic pour concentrer sur elle tout ce que la politico-technocratie peut générer d’insupportable ou de ridicule (du rappel obsessionnel de la doxa des 3% de déficit au décret sur le rayon de cintrage des bananes..)
- Le Parlement (élu directement) : réduit à un rôle croupion malgré les efforts affichés. Pour le moment c’est toujours la Commission qui a pratiquement le dernier mot.
Si Mr Barroso a une position moins confortable qu’avant, tout le monde n’en est pas fâché... Il s’y fera car il n’oublie pas que c’est le Conseil qui désigne tous les cinq ans le Président de la Commission et, pour lui, la dernière fois c’était pas gagné !
Quand à demander au Président du Conseil de l’affaiblir ça me semble être une demande de suicide complètement irréaliste et l’intergouvernementalisme c’est bien la Commission, de par son mode de désignation !
Alors, régression historique ou « Realpolitik » ? En tous cas pour HVR ce ne sera pas une partie de plaisir si j’en juge par certaines déclarations.
« Le 11 novembre 2009, Mario Borghezio membre italien (MEP Ligue du Nord) du parlement européen évoque la possibilité que les candidats aux postes de président et ministre des Affaires étrangères, comme Jan Peter Balkenende, David Milibrand, Herman Van Rompuy parmi d’autres, pourraient être ceux des »groupes occultes Bilderberg et Trilatérale« et non simplement ceux des forces politiques des pays. Le lendemain, Herman Van Rompuy se rend au château de Val Duchesse pour une réunion du Groupe Bilderberg où il donne, dans un discours, sa vision quant à la gouvernance de l’Europe » Il y exprime l’idée selon laquelle l’Europe devrait être fédéraliste à l’image des États-Unis et devrait pouvoir prélever un impôt au niveau européen"
Lors de sa première apparition au parlement européen, le britannique Nigel Farage a créé le scandale l’insultant : Je ne veux pas être impoli, mais vraiment, vous avez le charisme d’une serpillière humide et l’apparence d’un petit employé de banque... Qui êtes-vous ? Je n’avais jamais entendu parler de vous, personne en Europe n’avait jamais entendu parler de vous, a-t-il poursuivi, ajoutant : Vous venez de Belgique, qui est plutôt un non-pays.
Bienvenue au club !
22/04 10:46 - Leviathan
Pouquoi le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet fait-il la (...)
22/04 09:57 - Martin D
l’autre jour à la radio, je crois france inter, le patron de la BCE prédit que le monde (...)
22/04 09:56 - bonsens
Van Rompuy ? C’est qui , cela ? Autant de charisme qu’une huitre (...)
22/04 07:49 - verdan
@ Lasson ... ne mérite qu’un seau de crachats . Au moins ça ! :)
21/04 21:44 - asterix
Van Rompuy, affaiblir l’Europe ? Evidemment puisqu’il est d’abord flamand. (...)
21/04 21:30 - Leviathan
Van Rompuy n’est ni plus ni moins qu’un « pantin » mis en place par le Groupe (...)
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