Au fait, De Gaulle était D ACCORD pour la Bombe Israélienne contrairement aux assertions de Morice :->
Les accords franco-israéliens passés notamment par De Gaulle et Ben
Gourion prévoyaient un financement français et un partage des
compétences. Mais a priori ce sont les savants juifs du programme
Manhattan (qui émigrèrent pour pas mal d’entre eux en Israël) qui
avaient les compétences les plus pointues.
Pour les uns et les autres cela n’avait que des
avantages et en particulier de s’affranchir autant que possible de la
« bienveillance » américaine.
Au fait, concernant la ’’Bombe’’ française, on note l’aide outre Atlantique suivante dans le livre de Marc Théléri intitulé l« initiation à la force de frappe » et celui de Dominique Lorentz « Affaires atomiques » :
* la livraison d’uranium à des fins militaires en 1959,
* un entretien De
Gaulle/Eisenhower en 1959 au cours duquel le général (français) aurait
exposé dans le détail ses projets atomiques
* la vente à la France de
F100 (armés de bombes tactiques sous double clef) et celle de missiles
tactiques Honest John (livrés en 1961)
* la livraison accéléré des 12 ravitailleurs C-135 qui furent négociés dès le tout début des années 1960 directement entre Charles
de Gaulle et JFK, livraison entre 64 et 66
* communication des infos essentielles sur les système de rééquilibrage des ballasts et des tubes
de lancement après les tirs des SNLE (lire ’’Docavia 26’’ sur la force de dissuasion française)
* un accord franco-américain à
l’initiative de Nixon en 1971 (sur les aspects technologiques)
* la
communication par les États Unis de la description des défenses
antiaériennes et antimissiles soviétiques en 1973 (Nixon encore).
Le livre de D. Lorentz excellent au
demeurant n’a jamais été démenti à ma connaissance.