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Commentaire de François-Ferdinand De la Friche en Souche

sur Tahar ben Jelloun ou comment un « intellectuel » maghrébin fausse le discours sur l'immigration


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la remise en cause de nos élites est une condition essentielle au rétablissement de la nation.

ce qui forme l’essentiel de mon propos...que droits et devoirs soient corrélés est bien évidement une évidence : le problème étant que le système actuel en ayant opéré avant tout à la dissolution du Collectif a engendré la production de revendications particulières s’opposant et à la cohésion de la société et deux à l’universalité : revendications particulières, catégorielles, culturelles, etc...dont la liste serait trop longue à établir en partant des cheminots, fonctionnaires, en passant par gays et burkisées pour finir avec les chasseurs, les retraités, etc...

entraînant non seulement la fragmentation du corps social mais aussi mettant en avant la notion de Droit avant ou sans celle de Devoir : le principe étant « tout m’est du, je ne dois rien... » et en effet le Collectif ayant disparu et l’Individualisme étant la norme : à qui donc devrai-je quelque chose ?

et c’est là que nous sortons largement du cadre banlieues : alors oui effectivement toute revendication de type nationale ou communautaire, toute revendication avec motivation collective et non particulière/individuelle est considéré comme relevant si ce n’est du fascisme, d’essence proto-fasciste : en parfaite adéquation avec la mécanique globale de dissolution des états-nations, des frontières et singularités nationales, culturelles, etc...

le discous que je tiens n’étant ni de gauche, ni de droite, ni extrême : mais un simple constat. 


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