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Commentaire de François-Ferdinand De la Friche en Souche

sur Tahar ben Jelloun ou comment un « intellectuel » maghrébin fausse le discours sur l'immigration


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Plutôt que binational, devrait être utilisé le terme a-national : que nombreux soient à disposer de papiers certifiant deux nationalités n’a que peu d’intérêt ou pertinence au niveau individuel : ici ils sont considérés comme d’éternels immigrés, là-bas comme définitivement des étrangers : le terme étant khalijinn : traduction et variantes possibles : ceux du Dehors, ceux de l’Etranger, ceux qui sont sortis…

 

Bref, des deux côtés de la Méditerranée, rien que de plus ambigu au niveau individuel que la notion d’identité ou d’appartenance nationale : ils seront toujours renvoyés à l’altérité. Quant à la perception que la société française en a : AV fournit me semble-t-il un ensemble de vues et perceptions assez exhaustif ; le plus intéressant étant la vue ou perception dans les pays d’origine : et le mépris autant que parfois la haine est assez commun, banal : à l’opposé les khalijinn auront bien souvent le même mépris voir haine pour les habitants du mythique bled…

 

Bref : on peut utiliser le distingo Eux/Nous : mais il est loin d’être valide puisque par rapport au nous( pays d’accueil/de naissance/etc…) et au eux (pays d’origine/des parents/etc…) le seul terme valable sera toujours Autre .

 

La problématique ne se résume donc pas à l’aspect bureaucratique…   

 


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