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Commentaire de GRESILLAUD

sur Des signaux sismiques révèlent l'utilisation d'explosifs au WTC le 11/9, selon le géophysicien André Rousseau


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GRESILLAUD 23 avril 2010 21:04

Les paramètres de comparaisons que vous utilisez sont uniquement des paramètres globaux d’« entrée/sortie ». Ils ne décrivent absolument rien des événements et ne permettent donc pas de pouvoir les comparer.
Vous employez abusivement le terme d’éboulis dans les deux cas d’études naturels alors que vous n’avez aucune preuve que les impacts ayant provoqué les phénomènes sismiques ne sont pas dus à la présence de grosses entités qui étaient agrémentés de ces éboulis inévitables, même si à la fin de la chute les restes étaient effectivement plutôt fragmentés.
Il existe de très nombreux cas de très forts éboulis qui n’ont déclenché aucun séisme dans les massifs montagneux du même type. Les cas répertoriés avec des magnitudes pouvant atteindre 1.5 à 2 sont très rares par rapport à tous ces cas. La présence de la première phase sismique au décrochage et les traces de ces décrochages montrent au contraire de ce que vous supposez pour assoir votre théorie, que les volumes de très grosses taille ont bien existé et avaient toutes les chances de perdurer jusqu’au premier gris impact.
Manier le mot éboulis ou même essayer de bluffer le lecteur avec les mots « pluie de débris » et « pluies de roches » pour le plaisir de vous rapprocher du WTC est encore une fois de la pure malhonnêteté scientifique. La pluie de roche justement n’existe pas de la cas des chutes naturelles évoquées. C’est comme si vous parliez de pluie fine pour décrire un phénomène qui mélange simultanément le crachin et des grêlons gros comme des oeufs d’autruche.

Le relativement faible écart d’impact sismique entre les chutes de très gros volumes et celui de l’exemple de 1997 pour les Drus, qui est très modeste provient justement de la fragmentation de départ nécessairement plus probable sur de grosses surface de décrochement.
Les vitesses d’ondes comparables... pas de surprise quelque soit les cas sismiques.... ce n’est pas un critère de comparaison.... je dirais même au contraire, vu le type de parcours et de lieu géographiques, ils pouvaient y a voir plus de différences sans que cela ne gêne votre démonstration. Utilisez cela dans vos critères dénote la faiblesse de votre raisonnement.
Vous faites aussi du spectre de fréquence de WTC un spectre très chaotique et complexe... ah oui et en quoi ? Sur les cas naturels cela paraît assez clair et très prévisible vu les masses et les volumes en jeu... mais pour le WTC j’aimerais un peu plus de précision dans l’aspect chaotique et complexe ? Avez-vous aussi fait attention au problème de la qualité du signal pour WTC par rapport aux nombreux sismographes relativement fins des cas de chutes naturelles ? Et pouvez-vous confirmer cette complexité sur tous les sismogrammes des autres stations à des distances similaires du WTC... ? Vous serez peut-être surpris justement de voir que pour certains d’entre eux moins gênés par le bruit de fond, ces spectres ne semblent pas aussi complexes qu’avec PAL et encore moins qu’avec les cas naturels.
Vos critères de comparaison pour cette complexité ne sont absolument pas justifiés et je ne parle pas de tous les cas sismiques qui n’ont rien à voir ces deux séries comparées qui présentent évidemment aussi ce type de complexité.
Il serait intéressant de voir le comportement exact des ondes de volumes pour le cas des chutes naturelles car une période proche du 1 Hz est une chose, mais le cas WTC a, sur quelques sismographes dont PAL, la particularité d’avoir très peu de variation sur l’amplitude, ce que vous n’avez jamais montré sur les cas naturels.
Je réitère à ce niveau ma demande d’accès aux données sismiques des cas naturels (celui des Drus aurait dû être accessible sur le site du SISMALP mais ne l’est pas) à une échelle scientifiquement respectable pour pouvoir juger de vos critères de comparaison.
C’est quelque part ou non ? je n’ai toujours pas de réponse de votre part alors que ceci est essentiel pour s’appuyer sur la comparaison des signaux sismiques des ondes volumiques très particuliers pour le WTC.

Et bien entendu vos certitudes sur vos comparaisons ne vous amènent même pas à vous poser le problème de la datation des événements complètements incohérents. A ce niveau, vous vous en moquez autant que J. Quirant et vous ne vous posez même pas le problème de l’existence d’autres possibilités sur l’origine de ces signaux.

Il n’y a absolument rien de limpide dans vos comparaisons qui sont faites à un niveau globalisant qui ne tient sur aucune rigueur scientifique et qui ne reposent même pas sur une série de coïncidences qui pourrait commencer à nous interloquer... à part le 1 Hz sur lequel tout à démarrer dans votre approche, le reste n’est pratiquement que de l’habillage sémantique, avec les mots pour trompez le lecteur et avec des chiffres globaux pour faire croire qu’un comparatif qui ne repose que sur quelques valeurs de départ et d’arrivée.
La présence de faibles ondes volumiques par rapport à plusieurs séries d’ondes de Rayleigh, n’est pas non plus une critère exceptionnel pour une comparaison. De très nombreux cas d’explosion au sol sont le lot de ce type d’enchaînement, la forte amplitude d’ondes volumiques étant un critère surtout pour des explosions en milieu très confinés et souterrain.
C’est d’ailleurs un des critères les plus mensongers utilisés par les sismologues de l’OMP et du CEA Militaire pour justifier l’association du cratère AZF avec l’explosion au sol du tas d’ammonitrate du hangar 221, car les ondes de volumes étaient très importantes et dénotaient un phénomène sismique très souterrain que les autorités françaises se sont empressées de cacher. Pour l’explosion du camion de nitrates au sol, pris dans un incendie en mai 2004, à Mihailesti en Roumanie, les sismogrammes ont bien présenté de faibles ondes de volumes et de fortes ondes de surface et un cratère de 5 m de profondeur et de 15 m de diamètre qui n’aurait jamais existé sur le granite alpins.

Il est même surprenant que vous n’ayez pas chercher à mieux décrire les phases sismiques de décrochement qui sont elles certaines de ne pas pas être trop engluées par la complexité du phénomène naturel (ce qui me pousse à croire d’ailleurs que votre étude n’a pas été faite avec les courbes sismiques de base mais avec les gribouillis des Pdf mentionnés).

Vous vous foutez complètement de l’absence du volume énorme que devait constituer la pluie de débris à la fin de l’effondrement... les quelques 12 à 20 m de monticule de Ground Zéro constitue une différence énorme avec les cas montagnards que vous évoqués qui, eux, n’ont pas caché leur volume de débris derrière des théories fantasques sur la disparition des tonnes d’acier et de bétons à l’arrivée. (C’est vrai qu’ils n’ont peut-être pas eu autant de fines poussières magiques que pour le WTC).
Là... rien aucune remarque, J Quirant vous a peut-être satisfait dans ses réponses... j’ai bien peur que oui !!!


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