Votre « bon sens » me fait rigoler car il m’évoque les mêmes mots de ceux de la sismologue Annie Souriau de l’OMP pour qui la présence d’un cratère est nécessairement la preuve qu’il n’y a qu’un seul séisme le 21-9-2001 à Toulouse et que ce séisme est forcément celui de magnitude 3.4. Ce simple « bon sens » (dans le texte) lui a permis dans un article scientifique validé par la complaisante Académie des Sciences de février 2002 de se passer de toute vérification des cohérences des vitesses d’ondes P et du calcul géographique de l’épicentre ; étapes pourtant élémentaires de toute étude sismologique !
On ne fait pas une étude scientifique conclusive avec du « bon sens » Barety. Cette expression peut rassurer, conforter des non spécialistes dans des commentaires de blog mais elle est à bannir de toute étude dite scientifique. Je suis perplexe sur vos bases ?!
Contrairement à certains, je peux concevoir qu’au fur et à mesure de la descente de la partie supérieure (ou de ce qu’il en reste), des expulsions de vitrage ont pu avoir lieu sur l’étage qui subissait immédiatement la pression, donc celui qui est sous le front de chute. Je ne suis pas convaincu d’un système systématique à chaque étage d’explosions volontaires, loin de là.
Mais à plusieurs endroits les vidéos ont montré d’autres expulsions latérales très puissantes bien plus basses qui n’ont aucune explication avec la chute, même si certains ont voulu invoqué des pressions issues de la colonne centrale pour des raisons non mécanique. Ces phénomènes, même en faible quantité, sont très clairs et ont toujours précédé de plusieurs étages la chute. Il est de plus fort possible que ces phénomènes ne soient que la partie visible de ce qui se passe à l’intérieur.
Ils ne peuvent pas s’expliquer par la seule chute de la tour. Il y a eu forcément explosion à certains niveau (peut-être apparemment qu’à un ou deux seulement).
En revanche un point important est ce qui se passe en bas. Les phénomènes précurseurs qu’ont perçus par les témoins juste avant les impacts d’avions et juste avant la chute des tours, sont essentiels pour comprendre comment assurer sans une grosse infrastructure pyrotechnique la chute des tours : c’est tout simplement la désolidarisation de ce qui permet l’ancrage robuste global et durable de la tour quelque soit les événements qui lui arrive au-dessus.
Cet ancrage est garanti par les piliers à la base de la tour et dans les sous-sols. Enlever cet ancrage ne fera pas forcément chuter la tour (comme au moment de l’impact d’avion) , mais cela permettra en revanche la répartition latérales des contraintes du front de chute et évitera surtout la subsistance d’un pilier central qui aurait pu complètement déséquilibrer la chute. Cette rupture d’ancrage a eu lieu à la base, probablement en deux fois pour le WTC1 et en une seule fois pour le WTC2 qui n’a peut-être pas eu besoin d’un nouvel affaiblissement de l’ancrage avant la chute plus aisée (la masse supérieure était peut-être suffisante).
Il est aberrant d’imposer une théorie d’une très forte chaleur imposée à un maximum d’acier sans envisager la survie de beaucoup de témoins encore visibles dans toute la tour juste avant la chute et sans comprendre pourquoi il ne reste quasiment plus rien des masses colossales des étages.
Votre théorie du méga-compactage ne repose sur aucun élément visible dans les documents.
Il ne se retrouve pas à la fin des événements et une très grande partie semble avoir été réduite en poussière sans aucune raison valable. C’est là la plus grosse différence avec les événements des chutes en montagne et elle est de taille ! Dans les cas naturels de chute, une forte fragmentation qui est souvent le cas pour de nombreux massifs, est suivi d’éboulis impressionnants, voire de fortes poussières si le sol s’y prête, et il n’y a alors jamais d’impact sismique notable...
Les phases d’onde de volume du cas WTC sont effectivement surprenantes si on ne considère pas, comme FHC, qu’elles ne sont que des ondes de surface de faible ampleur coïncidant merveilleusement avec le timing d« ondes P et S. Mais leur régularité en amplitude qui se retrouve sur les autres cas où les sismos ont pu les percevoir est certainement le point le plus surprenant, encore plus que le 1 Hz, qui n’est pas si exceptionnel et sur lesquels vous avez monté une comparaison très hasardeuse.
Une des hypothèses est bien la création d’une sorte de phénomène de décrochement (comme pour l’exemple des rochers) mais portant uniquement sur la partie basse de la tour.
Le décrochement de quelques centimètres a pu avoir lieu en plusieurs étapes programmées de quelques dizièmes de secondes. L’emploi de nanothermite a pu assuré un tel décrochement volontaire d’un maximum de piliers en sous sol (centraux ou non) sans créer d’effets impulsionnels importants grâce à l’effet chimique calorifique ultra-rapide dominant.
L’argument que les pro VO utilisent pour justifier un affaiblissement de l’acier bien trop facile face à une chaleur démentielle qui n’a jamais été démontrée dans les dizaines de minutes, qui ont suivi, de plus sur une grande portion de la tour, est pourtant l’argument technique de la nanothermite qui lui n’avait pas besoin de se retrouver sur toute la hauteur de la tour mais à la base.
La disparition d’une telle masse de la tour en poussière dans la partie supérieure est disproportionnée par rapport à tous les autres cas d’explosions contrôlées... je ne m’explique pas comme beaucoup sans un emploi de matériel militaire de très haut niveau.
L’absence de votre part d’un intérêt plus poussé pour accéder aux données sismiques précises est très dommage. Jamais, si j’étais un sismologue de métier, je ne prêterais à fonder des hypothèses et à les affirmer haut et fort comme les plus certaines, sans une étude détaillée des courbes. Cette absence a d’ailleurs expliqué pourquoi vous avez dû en rester à une vision »Entrée/Sortie" du phénomène montagnard mais les quelques informations chiffrées fournies ne permettent pas de compenser la pauvreté graphique des Pdf utilisés. Le but de ces études d’ailleurs étaient effectivement restreint à une vision globale et donc incompatible à une comparaison articulée d’événements successifs au WTC.
J’ai assez pratiqué les entourloupes des sismologues de l’OMP et du CEA-DAM dans l’affaire AZF pour savoir qu’il est très facile de raconter n’importe quoi à partir de documents qui ne portent pas sur des courbes précises et sur des preuves détaillées. Il est une chose de faire confiance au travail et aux données exploitées non retranscrites dans une étude ciblée, et il est une autre chose d’échaffauder une nouvelle théorie avec la partie visible de ces documents. C’est comme si vous repreniez des bouts de programme compilé d’un super logiciel de simulateur de vol pour jeu PC et que vous les réintégrer texto dans les programmes informatiques des grands Airbus sans tenir compte de toutes les recherches propres au programme Airbus.
Accéder aux sources de l’information est une sécurité minimale avant de dire des conneries sur toute la longueur.
L’absence totale de curiosité des sismologues français qui ont pourtant une très bonne réputation du traitement sismologique de nombreux phénomènes naturels ou non, pour le cas WTC, est quasiment révoltant pour un pays qui semble avoir joué toute une comédie théâtrale à l’ONU face aux ambitions du pouvoir américain de l’époque. Il était extrêmement facile de déranger les commissions d’enquête US et le pouvoir US pour le couple Franco-Allemand, uniquement avec tout ce que des sismologues du CEA Militaire et des experts électriciens ou autres auraient pu ouvertement exiger des US sur cette affaire devant l’ONU.
Cela n’a pas été fait. André Rousseau est le premier à avoir publiquement révélé cette carence honteuse dans le domaine sismologique. Il n’a pas tout expliqué mais il a largement montré l’état déplorable des études engagées à ce niveau et pas que sur le plan sismologique puisque les datations sont très floues et, même si vous amenez une vision hypothétique originale... vous n’avez absolument rien apporté au rouleau compresseur scientifique qu’il faut pour expliquer tout ce qu’il s’est passé.
EXIGER LA VERITE, C’EST EXIGER TOUTES LES DONNEES !
et surtout pas d’en chercher ailleurs pour faire croire qu’on n’a pas besoin des données les plus importantes et les plus proches du terrain.
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30/05 19:11 - GRESILLAUD
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28/05 16:34 - GRESILLAUD
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28/05 11:20 - moorea34
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