@ Hiéronymus
Bonsoir Hiéro !
Oui, vous avez raison, faire une comparaison avec le paradis des travailleurs est tout à fait salutaire... C’est sûr que les banlieues ex-soviétiques n’incitent pas à faire des bonds joyeux... Je ne connais ni Minsk ni Smolensk ( j’ai toujours évité les coins où il n’y a pas de vol direct Air France ou autre compagnie civilisée ), mais je peux vous assurer que les banlieues chinoises sont du même style... 40 km de banlieues merdiques de part de d’autres de Pékin, avec barre de béton tous les cinquante mètres... voilà qui n’incite pas à se reproduire... et pourtant... Tout cela sans mentionner les bidonvilles du Tiers-Monde que Tahar ben Jelloun n’a sans doute jamais aperçus dans son pays natal...
Son article est grotesque et malhonnête... Si les banlieues françaises sont si désagréables, pourquoi donc ses compatriotes quittent-ils leurs bidonvilles pour venir y habiter ? Et lui, pourquoi publie-t-il en France et non pas dans son pays d’origine qui aurait bien besoin d’ouvrir des livres de temps en temps ?
Le racisme ? Peut-être n’a-t-il jamais rencontré d’intouchables indiens qui en sont victimes dans leur propre pays... ( ils sont plus noirs de peau que les hautes castes )
Je persiste ! Comparées aux deux-tiers de la planète, les banlieues françaises sont un paradis... et ces deux-tiers-là donneraient, comme disent les Anglais, un bras et un oeil pour venir y habiter... d’ailleurs certains perdent leur vie pour venir s’établir dans nos horribles banlieues...
La difficulté de trouver un emploi ? Il faut bien reconnaître que beaucoup d’entre eux sont inemployables... Avez-vous déjà commandé une pizza par téléphone à un maghrébin ? Ça prend trois fois plus de temps et vous payez le téléphone, car saisir la commande leur pose problème... même chose pour la vente à distance... quand vous devez épeler « Bernard » dans rue Saint-Bernard, par exemple, à un adulte ayant été scolarisé pendant dix ans, il y a comme un problème... Livreurs, ils assurent à peu près... mais pas grand-chose au-delà...
Devant ce triste état de chose, on peine à imaginer des solutions...