Contrairement à ce que prétend LeFurtif, la réponse de Roudinesko est très argumentée, avec des citations et de nombreuses références. Elle est par ailleurs dépourvue d’insultes, contrairement à ce que prétend l’auteur. Les attaques ad hominem et aveugles apparaissent bien plutôt comme le fait d’un Onfray assez outranciers dans ses appréciations.
La réfutation de Roudinesko est claire et parfaitement argumentée, autant qur faire ce peut dans une lettre publiable sur Internet.J’invite chacun à la lire afin de s’en faire une idée vraie :
http://bibliobs.nouvelobs.com/20100416/18956/roudinesco-deboulonne-onfray
Il ne m’étonne guère que des gens comme Lefurtif ou Léon, qui ont fait sur ce site la démonstration de leur intolérance, beauferie, étroitesse d’esprit, embrayent le pas à une critique violente de la psychanalyse, qu’ils détestent parce qu’elle représente une remise en cause qui risquerait d’ébranler leur vision primaire du monde et d’eux mêmes.
Je m’étonne que des agoravoxiens cèdent à la remise en cause facile de la science psychologique, qui mérite certes critique, mais qui represente un progres évident dans l’évolution globale de nos sociétés. Comme le dit Roudinesco :
"Si la psychanalyse est, comme il l’affirme, une science nazie et
fasciste, cela signifie qu’elle est incompatible avec la démocratie.
Mais pourquoi alors ne s’est-elle développée que dans les pays où
s’était instauré un Etat de droit ? Pourquoi a-t-elle toujours été
bannie, en tant que telle, par les régimes totalitaires ou
théocratiques, même quand ses praticiens collaboraient avec de tels
régimes ? "
Pierre Delion le dit avec beaucoup d’intelligence :
http://www.mediapart.fr/club/edition/contes-de-la-folie-ordinaire/article/220410/reponse-michel-onfray-par-pierre-delion
Je ne connais pas Onfray. Mais je trouve très suspect que sa critique de Freud soit à ce point couplée avec une critique de la psychanalyse actuelle. Cela pose questions sur ses motivations. Cette attaque ciblée et virulente contre le pere de l’analyse plutôt qu’une critique intelligente et argumentée des pratiques actuelles, que Onfray connait visiblement très mal, me parait un bien mauvais chemin pour une critique constructive.