Pour ma part, j’accepte
tout à fait votre critique sur le fait que la médecine soit une religion pour nombre de ses prêtres
Mais étant donné qu’il faut accepter certaines bases pour pouvoir débattre d’un problème, les bases scientifiques,
bien que sujet à caution dans certains cas (études réalisés par les affidavits de certaines firmes pharmaceutiques et autres), sont celles qu’éthiquement je choisis pour ma pratique. De même que parmi les lectures, je fais un tri.
Un exemple concret. Parmi toutes les revues « pseudo- »médicales paraissant en France (quotidien du médecin, le généraliste, etc...), je lis la seule revue qui n’est pas affiliée à l’industrie pharmaceutique (la revue PRESCRIRE pour ne pas la nommer disponible que par abonnement et sans aucune publicité médicale). J’essaye le plus possible, que la science soit ma religion (j’utilise ce mot dans le sens premier du terme => ce qui permet de me relier aux autres) mâtinée d’une éthique existentielle.
L’avantage avec la science, c’est que dans la grande majorité des cas, et même si ça rend les scientifiques mécontents, en cas d’erreur, elle sait les reconnaître et les améliorer. Ce qui n’est point le cas avec les autres religions