Comment Roudinesco conçoit un débat :
je suis sûr que vous ne me croirez pas. C’est pourquoi je mets l’article (hélas payant) en lien pour ceux qui sont abonnés au monde.fr pour que vous puissiez le « voir de visu » [1] :
http://abonnes.lemonde.fr/livres/article/2010/04/15/onfray-et-le-fantasme-antifreudien-par-elisabeth-roudinesco_1333898_3260.html (dans Le Monde des Livres, 16 avril)
Dans le dernier paragraphe, Mme Roudinesco, ne voulant pas probablement qu’on la prenne pour la fanatique qu’elle est, feint de trouver naturel qu’il y ait des débats et des critiques autour de la psychanalyse et dit ceci : « On est loin ici (avec le livre d’Onfray, note de sepp_tick) d’un simple débat opposant les partisans et les adeptes de la psychanalyse ».
Vous avez bien lu : pour elle, un débat sur la psychanalyse ne peut opposer que les partisans et les adeptes de la psychanalyse. Autrement dit ses partisans et... ses partisans.
Roudinesco : le personnage de la vie intellectuelle française qui semble passer le plus de temps à se caricaturer !
[1] formule empruntée à un personnage d’ « un long dimanche de fiançailles »