La situation de la Grèce s’aggrave sur les marchés financiers.
En dépit des promesses d’aide du week-end, les marchés financiers ont encore fait monter d’un cran la pression sur la Grèce lundi, le coût du crédit réclamé à Athènes par des investisseurs de plus en plus méfiants s’emballant à nouveau.
L’écart entre les bons allemands à dix ans, considérés comme une référence, et les bons grecs, ont battu un nouveau record lundi, à 6,32 %. Ce qui signifie que si les autorités grecques cherchent à se financer sur les marchés, elles auraient besoin pour obtenir des prêts d’offrir un taux d’intérêt avoisinant les 10 %. Soit trois fois plus que ce qui est actuellement réclamé à l’Allemagne.
Et les valeurs grecques ont plongé, l’indice de référence de la bourse d’Athènes perdant 3 % à 1.802,44 points à la mi-journée.
Le ministre des Finances grec George Papaconstantinou devait rendre compte lundi au parlement du résultat de ses consultations du week-end à Washington avec les dirigeants du FMI et de l’Union européenne sur l’aide réclamée par Athènes pays de la zone euro et au Fonds Monétaire International.
En Grèce, les syndicats en lutte contre le plan de sauvetage et furieux des nouvelles mesures d’austérité qu’il devrait entraîner, multipliaient les mouvements de grève : lundi, les ferries étaient à quai au Pirée, bloqués par une grève des marins.
Mardi 27 avril, les salariés des transports publics devaient cesser le travail pour six heures, alors que le principal syndicat de fonctionnaires prévoyait une grande manifestation dans la soirée.
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