Mais rien ne dit que Bayrou y soit.
Cela étant, il y a beaucoup d’organisations transnationales qui traversent les mêmes institutions que vous citez : les internationales politiques pour commencer. Ce n’est pas choquant en soi. Ce dont on a besoin, c’est au contraire de plus d’institutions publiques et privées mondiales pour travailler ensemble à améliorer le monde. Nous avons besoin de taxe Tobin et d’un organisme mondial qui la distribue, par exemple. Nous avons aussi besoin de concertations égales entre les différentes parties du monde.
Donc il n’y aurait rien de choquant.
En fait, le procédé qui est employé dans le cas présent est particulièrement insidieux et emploie les moyens de la diffamation sans en encourir le risque : dire en prenant des airs outragés « il est membre de ceci ou cela », c’est sous-entendre des quantités de choses sombres, obscures, c’est faire appel aux vieux réflexes de la peur des sorcières, c’est allumer les bûchers de Salem et de la dénonciation calomnieuse. Peu importe ce qu’on dénonce alors, peu importe la véracité de ce qu’on dénonce, ce qui compte, c’est le ton que l’on emploie, des mines de vitriol et des regards en coin. C’est employer les moyens honteux qui ont déshonoré les heures les plus sombres de notre histoire passée. « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », disait-on autrefois. Eh bien, je le dis avec force, honte à ceux qui tombent dans cette bassesse qui ne relève que de toutes les formes de fascisme.