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Commentaire de yvesduc

sur Chateaux de cartes (Epilogue 2/4) : Valet de pique


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yvesduc 27 avril 2010 22:01
mmarvin : le simple fait que vous ayez soupçonné l’extrême droite, autrement dit un groupe non gouvernemental, me laisse dans un abîme de perplexité à votre égard et au sujet de votre niveau de connaissance du dossier. Vous feriez mieux de bosser un peu au lieu de « débunker » des points de détail. Ça me fatigue de reprendre toujours les mêmes choses, mais songez seulement que les pirates ont traversé miraculeusement TOUTES les barrières : ils ont obtenu un visa alors qu’ils étaient connus des services de renseignement ; ils ont été repérés plusieurs fois par le FBI sans que cela n’entraîne d’arrestation ; ils ont pris des cours de pilotage aux États-Unis sans que cela n’inquiète personne (en fait, si, le FBI s’en est tout de même quelque peu ému mais il n’a donc rien fait au final) ; ils ont parfois été contrôlés par la police sans être arrêtés ; ils ont été « annoncés » quelques jours à l’avance par d’importants délits d’initiés, toujours sans que cela ne suscite la moindre réaction ; et enfin ils ont détourné 4 avions de ligne pendant 2 heures sans rencontrer la moindre patrouille. Si quelqu’un autour de vous veut se lancer dans un tel attentat, dites-lui d’arrêter tout de suite parce que c’est tout simplement IMPOSSIBLE. Dites-lui que les pirates du 11 septembre n’ont réussi qu’en raison d’une longue et miraculeuse suite d’anomalies qui n’avait pas une chance sur un million de se produire et qui ne se reproduira pas.

Pour un gouvernement, tout cela est au contraire facile. Comme l’a révélé la récente tentative d’attentat aérien sur le vol 253 en provenance du Yemen, et du propre aveu d’un haut responsable du contre-terrorisme US, les services de renseignement peuvent faciliter l’entrée de terroristes afin de mieux les surveiller (http://www.reopen911.info/.../modus-operandi/). Et comme une arrestation trop précoce aboutirait à une remise en liberté faute de preuves et à des terroristes du coup sur leurs gardes, on imagine aisément que les services de renseignement continuent alors à « protéger » leurs ouailles une fois sur le territoire et ce, jusqu’à les prendre la main dans le sac, c’est-à-dire au moment où ils passent à l’acte. Cet intéressant aveu d’un haut responsable du contre-terrorisme explique, avec une grande économie de moyens, toutes les « anomalies » du 11 septembre, fort nombreuses comme vous le savez, depuis l’entrée sur le territoire et jusqu’à quelques heures (ou jours) avant le 11 septembre. Ce qui suggère que les pirates étaient suivis depuis avant leur entrée aux États-Unis mais que les services de renseignement en ont perdu le contrôle au tout dernier moment (sans quoi ils auraient réactivé les recherches, et rappelons d’ailleurs que les pirates résidaient aux États-Unis sous leur vrai nom).

Ensuite, le détournement des avions. Là encore, la mission des pirates est quasi impossible mais, incroyable, une longue série d’anomalies se produit et retourne la situation en leur faveur, situation qui était sinon désespérée pour eux (ils avaient 99% de chances d’être arrêtés par les patrouilles). Bloquer toute la sécurité aérienne, pas facile à organiser pour un groupuscule d’extrême-droite...

Mais à nouveau, pour le haut commandement militaire, il est facile, enfin relativement facile, en ce jour où de nombreux exercices militaires grandeur nature ont lieu, de désactiver temporairement la sécurité aérienne sous un prétexte ou un autre. Le temps nécessaire. Pas totalement évident mais enfin, plus facile que d’expliquer les anomalies dans leur ampleur et dans leur nombre.

Donc un groupuscule d’extrême-droite, je rigole. Oui, si ce groupuscule inclut de très hauts personnages au sein de l’armée et des services de renseignement car notez bien, les blocages sont toujours venus d’en haut... Pas d’en bas... Le petit personnel a bien fait son travail dans cette affaire.

Pour les explosifs, arrêtez de dire que ce n’est pas possible de les placer dans les tours tant qu’une enquête n’aura pas été menée là-dessus. Vous spéculez. Deuxièmement, l’essentiel du travail peut être fait sous couvert de travaux anonymes par un sous-traitant qui ignorera l’usage de son travail. Il posera les câbles et puis voilà. Il ne reste plus, quelques jours avant le jour J, qu’à placer les charges. De nombreux étages étaient inoccupés.

Le problème du déclenchement prématuré des charges du fait de l’incendie peut être résolu par une bonne maîtrise de l’altitude de l’avion et d’autre part, contrairement à une idée reçue, tous les explosifs ne sont pas « fragiles ». Et s’il en explose quelques-uns, c’est pas grave, la structure est redondante.

Étonnant qu’un effondrement symétrique (tour 7, tour nord) dû au feu ne vous choque pas plus que ça. Vous savez qu’un feu se déplace et produit donc des zones chaudes et des zones froides ? Et qu’il provoque des effondrement partiels, et en tout cas asymétriques ? Produire un effondrement symétrique (tour 7 et tour nord, bis) requiert un savoir-faire précis que n’ont pas la plupart des artificiers, qui font en général des démolitions de côté. La démolition verticale, c’est le fin du fin, la Rolls-Royce de la démolition contrôlée. Et des feux très inégalement répartis dans les tours auraient fait la même chose ? À la fraction de seconde près ? Wouaaa... À part Jérôme Quirant pour qui tout est normal dès lors que c’est dans la VO, je vois mal comment accepter que le NIST ait fait l’impasse sur une hypothèse qui saute aux yeux et sur laquelle il a de toute façon l’obligation réglementaire de plancher (http://www.iceberg911.net/jones-3.html, point 14). Aussi, je vous invite à comparer les difficultés de l’un et de l’autre scénario...

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