Une erreur ?
Non, Monsieur, un pillage...
Pour
le magistrat Jean de Maillard,
la globalisation et l’effacement de l’Etat ont favorisé l’émergence
d’un pillage sans précédent au cœur du système financier, organisé dans
l’opacité et en toute impunité
-" Les Etats sont dépassés par leur puissance
et par leur inventivité. Souvent, les acteurs de ces marchés n’ont
même plus de comptes à rendre et peuvent faire ce qu’ils veulent
allégrement, dans une opacité totale, y compris en violant les
principes selon lesquels ils prétendent fonctionner...« (J de M.)
- »Le
dogme de l’ultra-libéralisme auto-régulateur a depuis un bon quart de
siècle convaincu tous les politiques de confier leurs affaires au
marché. L’état s’est privé ainsi de toute capacité d’intervention.
D’autant qu’aux dires de notre magistrat, il n’y a pas grand monde dans
l’administration étatique qui comprenne quelque chose à ce qui se passe
sur les marchés.
Un ministre canadien, à l’issue d’une réunion du
G7 consacrée principalement au défaut de « crédibilité » des crédits
consentis à certains états et de l’agitation spéculative qui à la fois
en découle et la suscite, n’a pu qu’articuler cet aveu pitoyable :
« Nous nous engageons à soutenir notre économie »
Dit comme ça, on
peut constater que le politique a définitivement abdiqué toute
prérogative dans la marche folle du capitalisme. " (Gregbara)
-La
gouvernance par la délinquance