Ce que l’Allemagne oublie de dire, c’est qu’elle a gagné beaucoup en exportant ses produits chez les pays qui s’endettaient et donc grâce à cet endettement. Ce qui la met dans une position difficile pour venir faire la morale.
Ce qui ressort de tout cela, c’est que l’expansion et la croissance de ces dernières années n’ont été possibles qu’au prix d’un endettement généralisé, citoyens et états compris. Car les déséquilibres structurels du libéralisme, en limitant les salaires et en développant la précarité et le chômage ne permettent en rien une progression saine de l’économie (pour autant qu’une croissance typée libéralisme soit souhaitable).
Tout cela au profit des banques et organismes financiers qui sont les principaux bénéficiaires de ce type de « développement ».
Aujourd’hui, on assiste à une écroulement de châteaux de cartes en série, les banques qui se sont mis dans le rouge en prêtant et/ou en titrisant n’importe quoi, ne prêtent plus, l’activité ralentit, les états ne peuvent plus payer leur dette, etc
Un panorama assez jouissif, et une bonne leçon pour les peuples qui ont laissé se développer une machine de Frankestein qui se retourne contre ses créateurs.
Le néant de la pensée libérale révèle enfin son énorme vacuité.