Je ne vois aucune raison de plaindre Polanski. Après tout, si l’on juge par les propres (si j’ose dire) écrits de Polanski, son autobiographie (« Roman by Polanski », Ballantine Books, 1985), c’est un pédophile d’habitude, récidiviste :
- Pour le persuader de quitter la Pologne pour venir s’installer à Los Angeles, le patron de la Paramount lui écrit : « Venez, vous n’avez rien à perdre. Le pire qui peut vous arriver, c’est d’y baiser comme jamais ». Polanski répond : « J’arrive ! ».
- à propos de son installation à Gstaad en 1969 :
"Le
village était la capitale mondiale des instituts de jeunes filles.
Elles se comptaient par centaines, jeunettes à la frimousse fraîche, tout justes réglées*.
(…) Elles jouèrent un rôle bref mais thérapeutique dans ma vie. Elles
avaient entre 16 et 19 ans. Elles venaient au chalet, pas forcément
pour faire l’amour – bien que ce fut parfois le cas – mais aussi pour
écouter du rock, parler au coin du feu…".
* C’est à dire 12-14 ans et non pas 16-19 ans comme il le prétend.
Tirés d’une enquête du « New Yorker », 14 décembre 2009, Internet : www.newyorker.com :
"Un ami lui présenta la cadette de sa propre petite amie – « peut-être un bon spécimen ». Ainsi en 1977 Samantha Gailey, 13 ans, entra-t-elle dans l’orbite de l’amateur de fruits verts.
Maman Gailey voulait assister à la prise de photos. Ce fut non, « pour que la petite garde son naturel »
sur la colline, avec ou sans « top ». Une seconde session fut organisée
dans la maison de l’ami Jack Nicholson : sans top non plus, mais avec
flûtes de champagne à gogo et du « quaalude », un puissant relaxant
récréatif, dans le jacuzzi, la piscine, la salle de bains, puis la
chambre à coucher. « Non, s’il vous plaît, arrêtez ! »
La petite n’est jamais revenue sur ses dires devant le Grand Jury qui l’entendit. « J’étais au bord des larmes. Ma tête tournait. Et je n’arrêtais pas de dire : « Non, arrêtez ! »
Les avocats du Polonais firent savoir que Samantha avait déjà fait
l’amour deux fois avec son petit copain. Ils trouvèrent remarquable que
leur client se fut alors enquis de la date de ses dernières règles.
Même s’il opta finalement pour la sécurité en la sodomisant."
Voilà, Polanski tel qu’en
lui-,même, un vulgaire pédophile. Qu’un Mitterand le soutienne, à la
limite, je peux le comprendre, entre pédophiles on se soutient, mais
les autres ?