BHL, l’art du pardon sélectif...
La pitié est sélective pour les gens de plume, déjà l’actuel ministre de la culture avait stigmatisé l’arrestation de monsieur Polanski, propos mal venu pour quelqu’un qui déclare dans un livre avoir fait du tourisme sexuel en Thaïlande.
Oui les juges californiens ont refusé de juger par contumace et comment ne pas leur donner raison, face à un homme qui s’est enfui juste avant son procès dans les années 70.
BHL parle d’un cauchemar éveillé, oublie-t-il celui qu’a dû vivre la jeune fille violée à l’époque, ah non c’est vrai elle avait été saoulée par Roman Polanski. Le fait qu’elle ait tourné la page aujourd’hui, avec un gros chèque de polanski pour le dédommagement (ca rappelle les affaires Jackson d’ailleurs et c’est typiquement américain de croire que payer suffit pour effacer un crime) ne suffit pas pour que cesse les poursuites et heureusement d’ailleurs.
Aurait-on dû pardonner à Eichman aussi sous prétexte que son crime était ancien puisqu’il a été jugé près de 15 ans après les faits ?
Devait-on laisser Papon finir sa vie tranquillement sans qu’il réponde de ses crimes ?
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