Israël n’a jamais, jamais cherché la paix, il l’a toujours fuie comme la peste car elle serait la pire nouvelle pour l’idéal du Grand Israël biblique qu’elle n’a jamais cessé de poursuivre.
Que ce soit lorsque le Cheik Yassine, leader spirituel du Hamas, est sur le point de
prôner publiquement une reconnaissance d’Israël dans les frontières
de 1967 (celles reconnues par l’ONU, donc, dans le plus gigantesque
mépris desquelles Israël poursuit tranquillement la perpétuation
de l’entreprise de colonisation des territoires occupés qui est la
sienne sous complaisance occidentale de fond maquillée ça et là de
mini critiques de formes), et où tiens donc, il prend deux missiles dans sa
chaise roulante. Le hasard du calendrier sans doute...
Que ce soit, pour le Hamas toujours, le jour où des membres du
gouvernement actuel de Palestine sont aussi sur le point
de le faire comme cela était déjà annoncé dans certains
médias alternatifs, (même un article du Nouvel Obs je crois en
avait parlé à l’époque), tiens donc on décrète leur
emprisonnement et le droit aux assassinats politiques et on envoie
des campagnes d’arrestation, hasard du calendrier bis, pas de chance
quand même, ça se goupille mal tout ça, on a beau être de zélés
pacifistes éclairés des lumières de la raison et du coeur à
Tel-Aviv, parfois ce sont le calendrier et les missiles qui tombent
mal, c’est plus fort que tout on y peut rien.
Que ce soit le jour où à Camp David on a proposé à
Arafat en guise de futur Etat Palestinien un état gruyère sans
continuité territoriale (traduction
: un petit bout par-ci,n un petit bout par-là et Israël au
milieu...), détaché des points stratégiques de ressources
en eau (une offre que certains ont comparé à celle qui serait
faite à une famille pour vivre dans une maison sans eau courante dont
on aurait pris soin de continuer à annexer les couloir, c’est sûr
qu’il y ferait bon vivre, non, vraiment, dans la seule démocratie du
Moyen-Orient, on est généreux, on sait recevoir) avec annexion
totale de Jérusalem sans partage, en voilà une proposition
alléchante qu’Arafat a eu l’odieux et l’insupportable terrorisme
barbare de refuser, vous voyez bien qu’ils ne veulent pas la paix ces
gens-là !
La vérité c’est qu’Israël a des
objectifs précis de colonisation qui n’ont pas bougé d’un iota
depuis le début et qu’il a BESOIN d’une situation de guerre
perpétuelle pour mettre sur le compte de sa « sécurité »
une conquête lente mais permanente (exemple : tiens donc un mur de
sécurité qui rogne 10% de plus de terres palestiniennes, c’est le
compas qu’a ripé sur la carte au
moment du tracé, pas fait exprès) et que pour cela il a besoin, en
face, d’une résistance chauffée à blanc jusqu’à la
barbarie comme caution morale pour maquiller la perpétuation de
l’entreprise de colonisation qui est au fondement de son idéal
originel de Grand Israël ethniquement purifié qui n’a rien à
envier à la Grande Allemagne d’hier.