Bonjour à tous,
Vous avez compris que la Sacem et la Sacd ont oublié une
chose essentielle : Elles sont supposée être au service des auteurs,
compositeur, etc…
Malheureusement elles sontaussi au services des « ayant
droits », c’est-à-dire le plus souvent les héritiers des artistes, mais
aussi leur traducteurs, les héritiers des traducteurs, et la liste est longue
des gens qui touchent des royalties sans avoir jamais commis la moindre
« œuvre ». Savez-vous que les droits d’auteurs sont redevables
pendant soixante-dix ans après la mort de l’artiste (non compris les années de
guerre ???).
Comme les ayant droits sont probablement plus nombreux que
les artistes, je pense que c’est vers eux que devrait se tourner un brin de nos
étonnements sur la politique de la SACEM et de la SACD. Car les dommages
collatéraux sont plus graves que d’avoir à payer des droits d’auteur
ridiculement forfaitaires, ces politiques entraînent l’oublie de certaines
œuvres pour des raisons diverses. On ne joue plus Luigi Pirandello en France
car les droits sont hors de prix. Jean Anouilh a disparu des scènes parce que
ses ex compagnes se sont « battues » pour savoir sous l’influence de
laquelle il a écrit telle ou telle pièce et combien d’autres absurdités encore…
Un auteur ne peut plus disposer de ses droits et, par
exemple, les accorder à titre gratuit…
Bref, inutile de préciser que ceux qui dirigent ces
institutions gagnent mieux leur vie, et dans des proportions indécentes, que la
majorité des auteurs qui les nourrissent.
Il serait intéressant de savoir d’où viennent ses
dirigeants, qui les ont formés ? Serait-ce les même que ceux qui forment
nos nouveaux banquiers qui n’envisagent plus le profit pour accompagner
l’ « évolution » humaine mais seulement le profit pour le
profit ?
Bien à vous !