@ Ali
oui, oui, ricanez aujourd’hui
mais je me trouve bien placé pour
savoir qu’à l’article de la mort, des athées se convertissent espérant
par là la clémence lors du jour du jugement
Voilà où se situe la croyance. On ne se contente pas de son temps imparti sur la terre, on en redemande. Ali a peur, Ali veut vivre encore même après la mort, ce qui est un non sens et dicté par cette appréhension du vide.
L’illusion de l’au-delà fait vivre mais elle fait très mal vivre : la peur est mauvaise conseillère.
L’argument fondamental de la création d’une religion est là alors que ce devrait être de faire les choses au mieux sur terre pour lui donner un goût de paradis.
La religion d’Ali fait l’inverse, elle ratiocine, elle fait dans le prosélytisme. Es-tu si peu confiant de ta propre croyance que tu veuilles convaincre les autres de l’adopter ?
Pour moi, elle est nulle et non avenue, je n’ai pas été programmé depuis la plus tendre enfance par elle ; je ne suis pas né en pays musulman.
Et curieusement cette peur issue de l’instinct de conservation va chercher renfort dans l’instinct grégaire : l’union en « religion ». La peur programmée choisit son camp, l’autre est infidèle, il est d’une autre croyance. Le « virtuel » n’est pas d’aujourd’hui.
A tout compliquer, on ne va pas à l’essentiel , à l’universalité. Croire avoir inventé un meilleur Dieu que celui d’une autre religion ; (en admettant que Dieu existe), c’est lui faire une injure.
Sacha Guitry qui n’était pas croyant a dit en quittant cette vie : il ne faut pas que je rate mon entrée. Bel humour ; belle fin !
Allez : admets ta finitude et si Dieu ou Allah existe, pense que tu seras agréablement surpris, à moins qu’il ne te reçoive pas parce que tu a idolâtré ton groupe religieux et ses préceptes plus que ta foi strictement personnelle en ce Dieu.
A.C