Il me semble que les liens entre l’ISI et l’armée Pakistanaise sont plus qu’incestueux :
merci ; mais ça je l’avais déjà écrit ici-même il y a un bon bout de temps/..
cela fait 2 ans déjà....
Epilogue à cette histoire. Trois chefs d’Etat ou plutôt deux et une future chef d’Etat, Benazir Bhutto, ont annoncé à la télévision américaine que Ben Laden était « probablement mort ». Outre Bhutto, il y a Amid Karzaï, dont on sait la propension à se rapprocher des talibans, et... Pervez Musharraf lui-même, le président pakistanais, sur CNN le 18 janvier 2002. Juste après son intervention, il se faisait recadrer par la CIA pour déclarer qu’il menait une lutte « sans merci » contre le « terrorisme international ». Mais sans plus jamais citer Ben Laden pour autant. Si besoin était de confirmer son implication dans cette « lutte », une vidéo de Ben Laden survenue pile-poil confirmait que le Pakistan était bien un « objectif » pour Al-Quaïda. On sait à quoi correspondent ces vidéos : quand la CIA a besoin d’aide, elle ressuscite Ben Laden, on le sait. En 2001, selon certains, un accord secret avait été passé entre Musharraf et les Etats-Unis : l’arrestation de Ben Laden aurait déstabilisé le Pakistan si elle s’était produite sur place. L’annonce de sa mort par Musharraf le lavait alors de tout soupçon d’hébergement. Et faisait surtout oublier le trou béant de quinze ans qui subsiste dans sa carrière. Période pendant laquelle il fréquentait... Ben Laden,« recruté par la CIA pour construire des bunkers et des tunnels pour les moudjahidins afghans combattant l’Armée rouge » affirmait B. Raman, un haut fonctionnaire indien. Le constructeur de Tora Bora, grand ami des Américains... et de Pervez Musharraf.