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Commentaire de Julien Simon

sur Comité invisible : l'insurrection qui revient ?


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Julien Simon Julien Simon 7 mai 2010 08:56

Je profite que nous ayons atteint le point Godwin de la conversation pour réapparaître. ^^

Relisez, Dom, le passage où je dis qu’en cas de besoin, et notamment en cas de véritable danger physique, de menace de mort, l’anonymat demeure la meilleure solution de résistance. Donc non, je ne suis pas en train d’enfumer le bois pour en faire sortir les résistants. Non, je ne suis pas en train de lancer un appel à la dénonciation (notre gouvernement s’en charge). Je dis juste que dans la France de 2010, on ne peut pas dire que ce second livre soit un danger pour ses auteurs, et qu’il mérite une publication anonyme. Je parle du second, pas du premier.

Quant aux camps de détention, j’ai dû loupé un épisode. On parle bien du même pays, là, la France ? Il est évident qu’en Chine ou en Iran, l’anonymat des libres penseurs doit être entretenu et respecté.

Quant à répondre finalement sur l’anonymat, je signe en mon nom propre (désolé, j’ai deux prénoms en guise de nom, tout le monde ne peut pas avoir un « vrai » nom de famille, en tout cas j’ai l’impression que ça a distrait Dom pendant au moins deux bonnes minutes). Je voudrais préciser que l’anonymat n’est pas qu’héroïque. Il est surtout, et en première ligne, dénonciateur, accusateur et répressif. Vous pourrez cette semaine lire le livre de Cassandre sur DSK, un torchon aux sources plus que lointaines, un livre rempli de rumeurs à peine masquées en vérité et bien sûr, rigoureusement anonyme. L’anonymat permet également d’employer le mot charogne. Etonnant, non ? ;)


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