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Commentaire de Lucien Denfer

sur Le marché et la pensée malthusienne


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Lucien Denfer Lucien Denfer 8 mai 2010 12:25

Belle réflexion sur le néo-malthusianisme

Est-il possible d’évaluer dans le cours de l’histoire, l’apport des bouches dites inutiles qui se révélèrent être des génies dont l’absence aurait cruellement manqué au reste de l’humanité ?

Individuellement, nous sommes tous en mesure d’intégrer le fait que les montages politiques que nous cautionnons par nos votes ne nous permettrons jamais d’espérer une juste redistribution des ressources crées en commun. Pourtant, aucune action collective efficiente ne découle de cette constatation universelle. Serions-nous masochistes ?

Cela a-t-il quelque chose à voir avec les perversions de la nature humaine ? La jalousie et l’envie ne nous font-ils pas préférer l’instauration d’une autorité externe détestable pour présider à nos destinées plutôt que de voir la réussite à ce poste d’un de nos semblables ?

Est-ce la facilité, la peur ou la procrastination pathologique qui nous pousse toujours plus à déléguer à autrui la moindre responsabilité, à sous-traiter chaque prise de décision pour ensuite venir nous plaindre de l’injustice de la répartition ?

Depuis le « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » de Maurice Joly, nous savons pertinemment que tous les ressorts psychologiques et la moindre faille sont exploités pour la perpétuation du servage et la reconduction des stratégies de domination. 

Seuls l’époque et les acteurs changent, mais la pièce reste la même, indéfiniment. Et la technologie ne semble pas d’un grand secours si les mentalités restent à l’âge de pierre. 

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