• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le marché et la pensée malthusienne

Le marché et la pensée malthusienne

Donc si nous considérons encore comme Malthus que des hommes ne doivent pas être invités au banquet, c’est moins par absence de nourriture que des profits qui ne peuvent se réaliser sur cette production, et de ce fait nous gérons notre régulation sur des critères de rapports financiers.

Je peux ici rappeler la pensée Malthusienne, « Un homme qui né dans un monde déjà occupé, s’il ne peut obtenir de ses parents la substance, et si la société n’a pas besoin de son travail, n’a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture, et en fait, il est de trop. Au grand banquet de la nature, il n’y a pas de couverts mis pour lui. Elle lui commande de s’en aller, et elle met ses ordres à exécution, s’il ne peut recourir à la compassion de quelques convives du banquet ».

 «  En partant simplement de l’observation de la nature si nous sommes bien convaincus des maux qu’entraînent un excès de population…. Je ne vois pas comment un homme qui base sa morale sur le principe de l’utilité peut échapper à la conclusion que la contrainte morale (ou abstention du mariage) est pour nous un devoir jusqu’au moment où nous sommes en mesure d’entretenir une famille ».

Pour ceux que cela choque, qu’ils me disent si dans leur quotidien ils n’ont jamais entendu dire « Une guerre réglerait le problème du chômage », « il faudrait une bonne guerre » ou « pour me marier j’attends de trouver un emploi stable », « ce n’est pas tout d’avoir des enfants, il faut pouvoir les élever », etc.

Maintenant substituons lui la pensée unique, la loi du marché.

Un homme qui né dans un monde occupé par le marché financier, s’il ne peut obtenir de ses parents la substance, et si la société n’a pas besoin de son travail, n’a aucun droit de réclamer la plus petite portion de nourriture, et en fait il est de trop. Au grand banquet du marché, il n’y a pas de couvert mis pour lui. Il lui commande de s’en aller, et met ses ordres à exécution, s’il ne peut recourir à la compassion de quelques convives du banquet.

En partant simplement de l’observation du marché si nous sommes bien convaincus des maux qu’entraine un excès de population (dette), je ne vois pas comment un homme qui base sa morale sur le principe d’utilité des marchés peut échapper à la conclusion que la contrainte morale est pour nous un devoir d’accepter l’austérité jusqu’au moment où nous sommes en mesure d’entretenir une famille.

Un bref rappel

Son intelligence a permis à l’homme de découvrir des mécanismes de la connaissance de soi, comme celle de son Univers. Au passage, il créa des sociétés mystiques, démontrant s’il le fallait, que d’un concept paraissant dénué de « réalité » peuvent jaillir des organisations sociales durables, et des courants de pensées omniprésents, mettant en exergue l’indispensable capital confiance ou crédulité suivant les circonstances. Bien que ce que nous appelons mystique ne soit que la perception d’une appartenance concrète à un ensemble dont nous ne pouvons donner une juste définition autrement que par des schémas abstraits mal définis, souvent invalidant d’absolutisme, du fait même de l’Être inachevé que nous sommes qui se bonifiera ou disparaîtra dans la logique de l’évolution.

Bien que le mysticisme ne soit que la piètre définition de la compréhension d’un Être intelligent, qui à un moment de son histoire en prenant conscience de la mort, a dû vouloir exercer un contrôle sur les régularités qu’il devait observer y conduire, et qui pouvaient n’être que la sélection naturelle de toute espèce vivante, qu’il a borné d’interdits ?

Un mysticisme qui se recompose par les sciences, et nous passera de la crédule confiance à la confiance mesurée sur la route conduisant à l’hominisation.

Ainsi, de comportements « naturels » en concepts dits irréels, l’homme s’est construit un monde de connaissance et de savoir, où cohabitent « apparemment » des paradoxes.

Dans le même temps, la connaissance approfondie, le savoir grandissant, les ressources surabondantes, les idéaux et courants de pensées multiples ont complexifié l’organisation et la compréhension du monde.

Par analogie, notre monde ressemblerait à un puzzle en expansion où chaque pièce se renouvelle, se multiplie, varie de forme, de couleur, de place, et modèlerait une image sans cesse changeante. Un puzzle que nous n’avons aucune chance de lire dans son ensemble par notre seul regard, et même si nous nous situions dans une position hypothétique d’observateur, nous ne pourrions observer et comprendre que le passé, car le temps de décoder ce que nous observons, l’image que nous définissons n’existe plus. Si bien que l’étroitesse de notre regard ne nous permet d’exister que par défaut tout en étant partie intégrante du monde objectif. Monde objectif que nous devons percevoir par nos sens, et c’est cet apparent paradoxe qui a certainement donné naissance à la récurrente querelle des matérialistes et des spiritualistes.

Pourtant, toute cette complexité peut être formulée par des règles mathématiques, qui sans être absolues, réduisent l’incertitude des probabilités dans la survenance d’un événement, et elles nous ont ouvert la porte à ce que nous ne voyons pas. La loi du marché fait partie de ces règles qui n’ont rien d’absolue

 Aujourd’hui comme hier, le ou les dominants demeurent (les dominants systémiques), le ou les possesseurs des ressources économiques, et ceci indépendamment des moyens pour y parvenir, qui vont de la force brute à l’intelligence la plus subtile. Je pense à toutes les conquêtes territoriales, comme à toutes les unions et alliances d’intérêts d’hier, et aux concentrations et fusions d’aujourd’hui.

Quels que soient les visages multiples et éphémères qu’ils revêtent, qu’ils soient personnifiés, institutionnalisés ou théorisés, leurs pouvoirs résultent de l’action contraignante exercée sur le ou les groupes communautaires.

Par exemple, la Bible relate que le Seigneur a mis toutes choses au service des hommes. Cette contrainte, pour ceux qui l’acceptent, leur retire la paternité de toutes leurs innovations, puisque le postulat énoncé sous-entend qu’elles ne peuvent l’être que grâce à la bienveillance du Seigneur. Dans cet exemple, le dominant Dieu est irréel, et se manifeste par la confiance accordée à un postulat.

Dans celui des théories monétaires, c’est la masse des capitaux qui influence ou conteste les décisions politiques (les contraint, par ex FMI, fuite des capitaux, la crise financière avec la situation présente) et repose également sur la confiance accordée à un système tout aussi irréel et fictif qu’un dieu, la monnaie, cela dans un parcours historique qui fut long.

Ce petit rappel limité de ce que nous sommes, pour faire comprendre que dans ce puzzle insaisissable, Malthus a posé un postulat en 1850 face à une économie où il y avait l’économie du moment avec la population d’alors, et la monnaie disponible de l’époque.

Son postulat s’avéra faux, l’existence démontra qu’elle ne s’accommode pas des représentations que nous en donnons, même des modèles déterministes mathématiques qui se veulent mal à propos scientistes comme celui de la loi du marché.

La loi du marché fait partie de ces modèles déterministes qui s’effondreront, et nous nous y sommes aliénés par notre égoïsme effréné cherchant par cupidité le moyen d’être toujours plus riche, au point de croire, comme on nous l’a raconté que les riches « fabriquent » de la richesse. Or aujourd’hui ce sont eux qui demandent aux européens de s’appauvrir.

Fabriquer du capital est un moyen comme un autre de grossir la monnaie disponible et de réaliser ce qu’un éparpillement monétaire ne réaliserait pas pour toute une foule de raisons, mais sa répartition reste toujours source de conflits et aujourd’hui c’est d’elle que nous tenons nos difficultés, c’est de la faiblesse des salariés de réclamer leur part, en pensant que ce sont les hommes politiques qui la leur redistribueraient.

Trente ans qu’ils se font élire sur cette promesse, trente ans que pour supprimer le chômage, les gouvernants allègent les charges et les impôts pour favoriser une relance économique qui n’a fait que grossir les marchés financiers et développer les richesses dans les pays émergents.

Trente ans qu’en réduisant les rentrées budgétaires et en les redistribuant aux investissements, ils creusent la dette les uns après les autres. Aucun de ceux qui se sont succédés au gouvernement n’ignorait cela.

Aucun d’entre eux n’ignorait qu’ils étaient dans une fuite en avant, que leur politique accélérait le phénomène, dans l’attente d’une croissance hypothétique, que l’on nous a fait miroiter dans tout un tas de secteurs supposés porteurs, les produits dit a haute valeur ajoutée.

Le soufflet est tombé et les beaux parleurs nous racontent que nous vivons au dessus de nos moyens après nous avoir dépouillés d’une juste répartition de l’énorme effort de productivité réalisé durant toutes ses années.

Nous avons chacun notre part de responsabilité en cela, préférant le storytelling aux informations citoyennes, préférant les infos peoples au débat politique, et j’en passe, sans oublier tous les boucs émissaires que l’on nous a jeté en pâture nous illusionnant que c’est d’eux que venaient nos problèmes, les spéculateurs, les patrons voyous, les traders, les riches, toutes ces histoires, de bête moderne du Gévaudan, faites pour les crédules et les ignorants.

Nous allons payer la rançon de notre indifférence et du développement de notre sous culture citoyenne.

J’avais rappelé un jour dans un article « le retour du mendiant » l’action de Fernand Pelloutier qui fut celui qui lutta le temps de sa courte vie pour l’émancipation des travailleurs. Il est donc difficile de constater qu’aujourd’hui, où jamais autant de savoir n’a été disponible, de voir que nous nous sommes aliéné à notre propre cupidité en instaurant un seul mode de création de la dette.

 Cette dette si nécessaire aux projets non rentables, cette dette si nécessaire car nous venons au monde nu et sans le sou. Alors s’il faut que chaque fois ce soit la famille qui partage le repas, il vient un moment comme le dit Malthus où l’on languit que l’autre meure car la part de chacun se réduit de fait. C’est ce que l’on nous propose, car l’on ne peut supprimer les vieux, les chômeurs, en un mot les « entrop » autour du banquet.


Moyenne des avis sur cet article :  2.23/5   (13 votes)




Réagissez à l'article

5 réactions à cet article    


  • Francis48 8 mai 2010 11:40

    Bonjour dacoudre,

    Et oui l’hypocrisie , la cupidité de certains donne froid dans le dos.

    Ruiner des millions de gens ne leur causent pas de problèmes de conscience
    et les gueres qu’ils organisent ne les empêchent pas de dormir non plus.....

    On va renflouer la grèce.....d’accord mais pas par humanisme.

    Sait on que les contrats d’armement avec ce pays sont colossaux ?.

    En fait on finance la grèce pour permettre à quelques marchands d’armes
    de récupèrer leur sous.
    A quelques spéculateurs qui font des bénèfices de gagner encore plus d’argent.

    Ces nouveaux capitaux serviront à faire élire des politiques qui serviront leurs intérêts ...

    et n’hésiteront pas à déclencher des guerres terriblement fraticide ...

    Non ce n’est pas bien joli tout ça et laisse un arrière gout d’amertume....

    A qui la faute ?

    A nous tous qui sommes incapable de mettre en place un commité de sages capable de

    réguler les comportements charognards des financiers....

    Cela existe dans certaines tribus primitives...Ouaih,serions nous plus bête que cela.

    Mais il faut du temps pour comprendre et lorsque enfin on commence à y voir clair ; il est top tard pour faire quoi que ce soit....

    Cordialement

    Francis


    • ddacoudre ddacoudre 8 mai 2010 12:09

      bonjour francis 48

      merci de ton passage, j’espère qu’il n’y a pas trop de pluie chez toi.

      globalement nous sommes dans la merde ; cette évolution quelques acteurs politique l’on envisagé, particulièrement Atali dans un ouvrage où il se projette dans l’avenir et développe, le glissement de la puissance et de la richesse vers l’Asie.
      ce n’est pas inéluctable, mais cela le sera si nous restons accolé à cette tarte à la crème que l’on appelle la loi du marché qui ferait croire que ce sont les possédants qui doivent imposer leur vus et que la contestation n’est pas de fait une création du marché.

      de t’écrire cela çà me donne envie de l’expliquer.

      malheureusement les événements se déroulent comme tu le dis, lorsque nous les comprenons il est trop tard, car cela veut dire que nous n’avons pas vu les événements qui les conditionnaient.
      c’est l’éternel problème de la référence, dans notre multitude nous ne pouvons ne pas en avoir, mais elles ne doit pas devenir invalidante. nous sommes dans cette situation et elle ira jusqu’à son paroxysme qui est la guerre, la seule inconnu est sous quelle forme.

      dans ces situations il n’a pas crise pour tout le monde ; je te colle les commentaires d’un site qui propose ses service aux investisseurs particuliers, il sont souvent pertinents dans leurs analyses, mais là il ne s’agit pas de quelques grands groupes , mais de millions de particuliers.
      nous sommes loin des âneries que véhiculent les médias et de l’enfumage de nos politiciens.

      Une catastrophe économique est en train de se dérouler :
      elle va réduire à néant l’épargne de millions de Français...

      ... alors que d’autres doubleront leur patrimoine
      dans le même temps

      Nos spécialistes avaient vu venir la catastrophe des subprime... la hausse
      spectaculaire de l’or... l’effondrement du système bancaire et financier...

      A présent, ils vous révèlent comment sortir gagnant
      d’une crise telle que nous n’en avions pas connu
      depuis les années 20

      Cher Investisseur,

      Je ne vous écris pas pour vous parler du chômage qui continue de grimper. Ou de la crise de la dette grecque. Ou de la faillite de l’Europe et de la nouvelle ère qui s’annonce.

      Je vous écris parce que tous ces éléments ne sont que les pièces d’un événement bien plus vaste que quiconque, qu’il s’agisse des médias ou des autorités, ne le laisse entendre.

      Cet événement pourrait réduire à néant le système économique mondial tel que nous le connaissons. Si vous ne vous protégez pas en agissant maintenant, il pourrait réduire en fumée votre épargne durement gagnée.

      Mais comme nous le verrons dans un instant, ce phénomène a aussi mis en marche des rouages très profitables — qui pourraient vous permettre de doubler votre capital alors que les marchés et les économies de la planète sombrent dans le chaos.

      Et croyez-moi, quand je parle de chaos, je pèse mes mots. Même les récentes baisses boursières et la crise financière — que le légendaire investisseur George Soros compare en gravité à la Grande Dépression de 1929 — ne sont rien en comparaison.

      Si l’on ne résout pas cette crise, l’idée même de l’Occident pourrait prendre fin. Comme ça. Je n’exagère pas le moins du monde. Les richesses qui se sont évaporées jusqu’à présent pourraient n’être qu’une goutte d’eau à côté de l’océan de dommages que cette crise provoquera.

      Lorsque cette bombe explosera, les difficultés actuelles du marché ressembleront à un goûter d’école maternelle. Et lorsqu’on en sera là, je doute que Sarkozy, Obama, J.-C. Trichet ou qui que ce soit puisse faire quoi que ce soit pour y mettre fin.

      cordialement.


    • Lucien Denfer Lucien Denfer 8 mai 2010 12:25

      Belle réflexion sur le néo-malthusianisme

      Est-il possible d’évaluer dans le cours de l’histoire, l’apport des bouches dites inutiles qui se révélèrent être des génies dont l’absence aurait cruellement manqué au reste de l’humanité ?

      Individuellement, nous sommes tous en mesure d’intégrer le fait que les montages politiques que nous cautionnons par nos votes ne nous permettrons jamais d’espérer une juste redistribution des ressources crées en commun. Pourtant, aucune action collective efficiente ne découle de cette constatation universelle. Serions-nous masochistes ?

      Cela a-t-il quelque chose à voir avec les perversions de la nature humaine ? La jalousie et l’envie ne nous font-ils pas préférer l’instauration d’une autorité externe détestable pour présider à nos destinées plutôt que de voir la réussite à ce poste d’un de nos semblables ?

      Est-ce la facilité, la peur ou la procrastination pathologique qui nous pousse toujours plus à déléguer à autrui la moindre responsabilité, à sous-traiter chaque prise de décision pour ensuite venir nous plaindre de l’injustice de la répartition ?

      Depuis le « Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu » de Maurice Joly, nous savons pertinemment que tous les ressorts psychologiques et la moindre faille sont exploités pour la perpétuation du servage et la reconduction des stratégies de domination. 

      Seuls l’époque et les acteurs changent, mais la pièce reste la même, indéfiniment. Et la technologie ne semble pas d’un grand secours si les mentalités restent à l’âge de pierre. 

      • ddacoudre ddacoudre 8 mai 2010 14:49

        bonjour luc

        merci pour ta réflexion, je vais te copier le commentaire que j’ai fais à vincent bénard qui répond partiellement à l’interrogation que tu formules.

        notre « temps » et celui de l’évolution ne sont pas les mêmes.

        bonjour vincent

        cette idée de « l’état monarque » est fortement ancré dans l’esprit de certains libéraux. il avait sa justification tant que l’état était « dictatorial » qu’elle qu’en soit sa forme.

        avec un état démocratique qui représente la totalité de sa population, l’on ne peut plus jouer l’intérêt de quelques particuliers, quelle que soit l’organisation systémique en vigueur pour cela contre le reste de la population, comme s’il étaient des salariés d’une entreprise qui s’appellerait l’état.

        cela ne remet pas en cause l’utilité de quelques modèles que ce soit, mais ils doivent rester ce qu’il sont des outils économies et ne pas devenir les maitres du pouvoir politique pour devenir de nouveaux « monarques ».

        nous sommes tristement toujours dans cette relation de maitre à esclave, il est vraie que les évolutions des rapports humains ont des difficultés pour évoluer dans la recomposition de leurs atavismes.

        depuis la Grèce antique nous sommes passé de la condition humaine de maitre et esclave, a celle de sujet d’un Monarque divin, pour arriver à celle d’aujourd’hui du salariat et du « patronat »de puis 1804, ou l’entrepreneuriat si l’on veux regrouper les deux partie.
        ce n’est donc qu’une énième représentation.

        dans cette représentation qui exige de se référer a des règles nous avons opter pour celles du marché financiers. ainsi donc nous avons toute une multitude d’articles comme le tient, qui ne sont bien sur pas faux, mais qui sont d’une pensé Malthusienne.

        l’adaptation est lente, c’est pour cela que théodore Monod disait l’homme évolue avec une lenteur désespérante.

        cordialement.


      • Vipère Vipère 9 mai 2010 17:11

        Bonjour à tous

        Jean-Jacques ROUSSEAU nous a bien roulés dans la farine et doit se marrer comme un bossu de là où il se trouve.

        le pacte social, garantissant à tout individu qui a renoncé à une liberté absolue et qui s’est soumis aux règles édictées par l’intérêt générale ,en échange d’une sécurité , du respect des règles établies et des droits de chacun.

        L’intérêt général n’est plus qu’une théorie abstraite et éculée, délaissée par les politiques au profit d’intérêts particuliers, ceux des argentiers de la planète, les vrais maîtres du monde qui n’ont que faire de l’intérêt général, des règles établies et des droits des peuples. Moins, ils laissent de ressources aux autres, mieux ils s’en portent, renouant en cela avec yalta immonde et inacceptable. 

        Malthus n’est qu’un abject penseur qui ferait bien de relire le pacte social de ROUSSEAU non pas d’un derrière distrait, mais avec sagesse, sans quoi, les peuples méprisés et privés de leurs droits n’auront d’autre recours, « écartés du banquet » que de revenir à l’état de nature. 

        L’histoire a démontré à maintes reprises, de la Grèce antique à nos jours, qu’après un chaos survient toujours un ordre nouveau.

        Le chaos est-il à son paroxysme ?


         

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès