DSK ne devrait pas céder aux sirènes de l’Elysée et rester au FMI.
Cet homme qui « chaque matin se lève en se demandant comment aider Israël » ne peut pas être président de la République Française. Il y a incompatibilité et son adversaire de droite, exploitera avec raison cette faille.
Cet homme a trop de casseroles accrochées à ses basques pour que sa candidature ne devienne catastrophique pour le PS.
Il a trop fait de déclarations pro libérales et capitalistes, qu’un Fillon ne renierait pas, pour représenter une alternance crédible à la droite. La simple publication de ces déclarations suffira à faire rester les électeurs de gauche chez eux.
Sarkozy devrait se représenter. C’est une chance pour l’opposition à condition que le candidat soit crédible et solide car les médias sous contrôle des financiers et des multinationales, vont se déchaîner pour essayer de maintenir Sarkozy au pouvoir.
Il y a deux candidats possibles, le premier secrétaire du premier parti d’opposition, dont la légitimité à ce poste a été mise en doute Aubry et son opposante interne Royale, qui estime avoir été volée.
La première alliée à DSK et à Fabius, mènera une politique conforme à ses convictions européennes et atlantistes, en continuant peu ou prou la même politique qui nous a mené là où nous en sommes sous le dogme libre échangiste et des subventions - pour l’emploi bien sûr - aux entreprises.
La seconde, que personne ne veut comme Président dans la classe dominante, tant elle semble incontrôlable, subira les assauts les plus violents de ses adversaires et de son propre camp, jusqu’à risquer de la faire perdre tant son image sera dévalorisée.
Plutôt que de risquer l’échec, il est donc préférable de choisir Aubry.