Tout ceci est la phase finale du grand jeu de monopoly mondial.

Ceux qui s’enrichissent, s’enrichissent de plus en plus vite et avec des montants de plus en plus faramineux. Un peu comme si les autres tombaient dans leurs hotels de luxe toujours plus nombreux.

A la bourse, quand on a conçu les logiciels, que l’on a un capital gigantesque, si l’on veut s’enrichir encore et encore plus vite, il faut que le cours des actions soit de plus en plus instables, avec des pics et des creux de plus en plus marqués : vous ruinez ceux qui ne sont pas moteur de ces changements, et, si vous en êtes à l’origine, c’est vous qui ramassez la mise (on peut s’enrichir à la hausse et à la baisse).

Donc l’instabilité est de plus en plus grande et c’est voulu. Il est absolument impossible de faire des projections économiques avec un système pareil : les chefs d’états ou d’entreprises ne servent à rien et sont ballotés comme nous tous (même s’il est vrai qu’ils ont plutôt tendance à agir contre l’intérêt du peuple).

Plus la partie de monopoly se termine (par concentration toujours plus massive de l’argent dans une poignée d’oligarques infime), plus les chutes à venir seront spectaculaires et rentables pour ces oligarques dégénérés (petits états, grosses entreprises puis gros états).

Certains disent que l’empire romain s’est effondré à cause de la concentration des richesses dans une poignée de personnes et que l’intérêt avait été interdit au Moyen-Age par la religion catholique pour ne pas revenir dans ces excès. L’homme n’aurait-il rien appris de son histoire ?

Il faut vite décréter un capital et un revenu maximum par individu. Dans le cas contraire, l’argent attirant l’argent, nous finirons tous par nous retrouver serfs d’un seigneur unique qui possèdera tout : aucune démocratie n’est possible sans un minimum d’égalité.