En lisant l’article, je me demandais où l’auteur voulait vraiment en
venir. Et mon opinion s’est faite à partir du passage sur l’attentat du
11/9. Trop affirmatif et catégorique. Il aurait pu, par distance, rester
au moins interrogatif.
Trop de preuves et de présomptions mettent en cause la Vérité
Officielle : La Cia et l’Amérique bushienne y ont largement contribué
mais Ben Laden les a largement bernés en jouant son propre jeu : parce
qu’il a appris une leçon après les avoir côtoyés. A savoir qu’IL NE FAUT
JAMAIS, AU GRAND JAMAIS, AVOIR CONFIANCE EN CES GENS LA.
Saoudiens et pakistanais officiels ont réussi un joli coup en se faisant
défausser sur l’ennemi extérieur, l’Union Soviétique, et Ben Laden a
ensuite excellé dans la méthode en faisant des Usa l’ennemi à abattre,
partout.
Accessoirement, Ben Laden a largement réussi son coup, avec une
organisation qui ne répond pas pas aux critères d’organisation, en bref
une organisation qui n’en est pas une ; et qui choisit son moment et le
lieu pour frapper, avec pour terreau, la révolte des jeunes musulmans
devant ce qui se passe en Palestine, en Irak, en Afghanistan, et bientôt
(?) l’Iran.
Avec de tels océans de haine à l’égard des Etats Unis et de l’Occident,
ces guerres sont perdues d’avance dans l’impossibilité d’un soutien
populaire local, mis à part les régimes stipendiés de la région qui
n’osent dire à leur grand maître Yankee qu’il est en train de se
fourvoyer. Seraient-ils devenus, eux aussi, des alliés objectifs de Ben
Laden ? Ah, si çà se trouvait, celle-là serait bien bonne !
En résumé, l’auteur n’a de mon point de vue, rien compris à Ben Laden.