la schizophrénie et la paranoïa du vaincu ;
la quasi-démence de son narcissisme ;
les inquiétantes occurrences de son appétit de contrôle ;
les extravagantes manifestations de son pouvoir personnel ;
les conséquences délétères de la saturation médiatique de sa personne ;
les effets pervers d’une omniprésence rhétorique sans aucune portée pratique sur le terrain ;
l’erreur psychologique majeure que représente, aussi bien le bouclier fiscal que le retour à une ORTF dont les présidences seront directement pourvues par le chef de l’Etat ;
la mégabévue qui consista, en période de crise, et donc de croissance du chômage, à exonérer de charges les heures supplémentaires ;
les méfaits de la taxe carbone ;
la radicale inefficacité d’une « ouverture » perçue comme simple entreprise politicienne de débauchage ;
la stupidité stratégique qui consista à imposer à toutes les droites l’enfermement dans un carcan unique et réducteur ;
la rigidité quasi soviétique de la méthode, absolument inefficace, employée pour réduire le nombre des fonctionnaires ;
la gargantuesque boulette de la renonciation au développement et à l’ancrage d’une police de proximité ;
l’inutilité d’une réinsertion intégrale dans l’Alliance atlantique qui a fait basculer les derniers gaullistes dans l’opposition ;
la double provocation que représente à la fois une réforme de la justice qui renforce la dépendance à l’égard du parquet, et donc du pouvoir politique, et une réorganisation territoriale qui s’apparente à une recentralisation pseudo-jacobine.