A Bulgroz
Je vois que nous entrons dans un terrain stérile à toute discussion ou à tout dialogue.
Effectivement, je suis musulman vivant hors de France, dans un pays musulman. J’ai vécu quelques mois en Europe , et j’avais la possibilité d’y vivre beaucoup plus longtemps, à vie même. Mais j’ai refusé et restitué ma carte de séjour, volontairement, pour rentrer chez moi, en Algérie, pourtant à l’époque minée par le terrorisme. J’ai préféré vivre les dangers de mon pays plutôt que dans la tristesse et le manque de chaleur humaine du vôtre. Et je plains sincèrement mes coreligionnaires qui ont quitté leurs pays pour le pain ou la réalisation d’ambitions sous des cieux aussi racistes, aussi tristes, dans la solitude et minés par le mal-vivre. Vous voyez bien que j’exerce mon « libre arbitre » (que vous dites :) ailleurs, et que je n’ai pas attendu que vous me le conseilliez si gentiment et si inutilement.
Qui parle de libre arbitre ? C’est une bonne blague, ce que vous dites là. Je n’en cherche pas, vous savez ! Et je n’ai jamais cherché à donner de leçons à personne ; à chacun son commerce. Il se trouve que j’avais mal perçu l’ironie de votre intervention, et donné des précisions. Sans plus.
Libre arbitre, dites vous ? montrez moi le vôtre, juste pour voir. J’ai beaucoup voyagé, et je vous assure que l’Europe et l’Occident sont les seules sociétés où les gens sont aussi encadrés, aussi surveillés, aussi épiés, formatés, minutés et surdéterminés dans leurs moindres gestes, jusques et y compris leur pensées intimes. Donnez vous simplement le luxe de rater votre bus ou votre métro pour prendre le prochain dans cinq minutes. Allez ! Faites vraiment ce que vous avez envie de faire, je vous mets au défi.