Un article bien fade et reprenant les lieux communs habituels.
La réalité, celle que je perçois bien sûr, est encore pire que ce
que la plupart des gens imagine.
La Grèce est un pays sur lequel règne 2 grandes familles qui se
refilent le pouvoir et les prébendes depuis perpète. La corruption
pourrit tout et les impôts ne rentrent pas. Le ministère des finances a
même dû lister les médecins d’un quartier chic d’Athène sur les pages du
bottin téléphoniques, car il ne les connaissait pas. Le budget de la
défense est l’un des plus importants d’Europe en % et il n’est pas
question d’y toucher car Paris et Berlin aurait conditionné leur aide au
maintien des contrats d’armements.
Comment un tel pays a t-il pu à la fois entrer dans l’union et dans
l’euroland ?
Les USA et la GB serait en cessation de paiement s’ils ne faisaient
pas tourner la planche à billets et c’est en les imitant que la BCE va
renflouer l’Union.
Certaines des plus grandes banques trafiquent leurs comptes,
dissimulent leurs actifs pourris, escroquent leurs clients, limitent les
sorties de liquides, inventent de nouveaux frais, spéculent sur les
dettes souveraines et les pires créent des bulles financières puis les
crèvent à leur seul profit, tout cela sous les yeux bandés des
organismes de contrôle avec la complicité des hommes au pouvoir.
Un petit entrefilet : Arcelor Mittal va délocaliser en Inde où
les salariés sont 80% moins chers, les emplois de gestion,
d’informatique et de conception d’ Arcelor, fleuron de l’acier abandonné par ses actionnaires européens après son financement par les contribuables français.
C’est à dire que Mittal va délocaliser des emplois tertiaires
bien rémunérés qui étaient censés remplacés l’industrie dans une
économie moderne. C’était vraiment stupide (et raciste) de la part de
nos dirigeant que de penser que les Indiens (leurs ingénieurs, leurs
informaticiens, leurs gestionnaires..etc..) n’étaient pas aussi bon que
les nôtres.
Cela va s’amplifier, et c’est déjà le cas pour beaucoup d’entreprise
dans la plus grande discrétion. Il est facile de prédire une catastrophe
sociale avec ses conséquences sur les comptes de la sécu, du pôle
emploi, des hôpitaux, sur la pérennité des conventions collectives, sur
le montant des salaires, etc...
Tout ça par la généralisation du clientélisme politique, la
corruption et le dogmatisme libre échangiste européen. Pour quelques
airbus et deux centrales nucléaires, combien de millions de chômeurs ?
A quand des décisions pragmatiques dans l’intérêt du plus grand
nombre, c’est à dire la mise en place d’équipes pluridisciplinaires anti
corruption, d’une justice indépendante et d’un protectionnisme européen
et d’échanges commerciaux sélectifs et réciproques ?