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Accueil du site > Actualités > Economie > La crise européenne en 9 points

La crise européenne en 9 points

Je vous propose un petit récapitulatif des derniers évènements de la crise européenne en essayant d’expliquer au mieux les termes économiques qui viennent compliquer l’explication.

Comment la situation d’un petit pays comme la Grèce arrive-t-elle à affoler la planète entière ?

Depuis que l’euro s’est formé, la proportion des échanges a beaucoup évolué ces dernières années. En Europe, on échange beaucoup et partout. De facto, beaucoup de pays ont contracté des dettes dans la monnaie européenne - qui bien que ne représentant pas un concurrent direct au dollar - s’est répandu sur tout le globe (Chine, États-Unis, Inde, Australie).

Par conséquent, quand un pays de la zone euro fait face à des difficultés économiques, les investisseurs prennent peur et réclament leurs dettes impayées dans leurs monnaies respectives (ce qui est le cas actuellement avec la Grèce). S’en sont suivi les effets de la loi du marché. La demande pour la monnaie européenne plonge tandis que l’offre augmente : les investisseurs étrangers souhaitent se débarrasser de ces contrats signés en euros pour utiliser à nouveau leurs argents à des fins moins risquées. Plus d’euros disponibles dit un euro moins cher.

Pourquoi la contagion ?

Dans cette crise un peu particulière, la contagion a deux facettes. 

La première est économique. L’instabilité grecque qui trouble les marchés financiers peut compliquer les exportations et les importations des autres pays de la zone euro : si par exemple, il fallait environ 12 euros pour obtenir 20 dollars américains il y a un an, il en faut aujourd’hui presque 16 pour obtenir le même montant. Cette variation nuit notamment aux importations qui représentent des masses colossales. Les matières premières pour lesquelles l’Europe n’est pas autosuffisante (pétrole, gaz, fer) sont les premières affectées.

L’autre aspect est psychologique, c’est une crise de confiance. Les investisseurs sont toujours à la recherche de la moindre information pour conduire leurs prévisions. L’échec de l’euro en Grèce est synonyme d’un échec européen critiqué ouvertement notamment par les prix Nobel J. Stiglitz ou P. Krugman. Par conséquent, les marchés se raidissent et voient au travers de l’Europe quelqu’un de peu fiable et à qui il n’est pas bon de prêter. Les agences de notations ont d’ailleurs qualifié les emprunts grecs de "pourris".

1re réponse, les 110 milliards de dollars.

L’Allemagne qui a d’abord voulu temporiser la crise, a demandé en priorité une réponse politique stable à Geórgios Papandréou pour stabiliser sa situation économique à l’échéance de son prêt.

En réponse le gouvernement grec a mis en place un plan que l’on pourrait qualifier de social pour son économie :

- La suppression du 13e et 14e mois pour tous les fonctionnaires. 

- Gel des salaires pendant trois ans.

- Hausse de la TVA jusqu’à 23%

- La durée de cotisations retraites sera portée de 37 à 40 annuités en 2015.

L’Allemagne, qui au départ fustigeait le manque de clarification de la part du gouvernement grec sur les réformes qui allaient entre mises en place, a récemment qualifié par la voix d’Angela Merkel ce projet d’austérité comme ambitieux.

L’avenir de l’Europe politique.

C’est l’un des points clefs de la crise. Si les avis divergeaient quant à l’application de loi sur la réglementation économique des pays, incluant notamment des sanctions, aujourd’hui les pays sont unanimes pour définir des règles fédérales sur les dépenses des pays. 

Le manque de régulation - qui d’ailleurs tend à se maintenir comme sujet d’actualité - renforcé par cette nouvelle crise sera débattu prochainement autour de la prochaine conférence européenne. 

La régulation avec les accords de Bâle III

C’est également un rendez-vous à ne pas manquer. L’impact d’une économie relativement modeste comme la Grèce montre l’interdépendance des économies d’aujourd’hui. Si l’Union européenne (et le FMI dans une certaine mesure) a permis d’imposer une nouvelle vision de confiance à court terme aux marchés "stabilisant" de manière autonome sa crise, ce ne sera plus possible en cas de désunion européenne. Les différents pays, livrés à eux-mêmes, devront faire le dos rond pour maintenir leurs notes chez les agences de notation et ainsi obtenir des liquidités à bas prix.

Revenons à Bâle ; qui pose la question du rôle des banques (encore) dans cette crise. Finançant sans retenu les demandes d’emprunts sans prendre le temps d’assainir le risque de leurs investissements (faute reconnue par le gouvernement grec d’avoir caché une partie de son déficit), les gouvernements se retrouvent à renflouer ces organismes de crédits, les fameux "2B2F - too big to fail. » Leurs faillites entrainant celles des activités économiques que ces entreprises hébergeaient. Si demain la BNP faisait faillite, les épargnes deviendraient insolvables ou extrêmement difficiles à recouvrir.

Une Europe plus économique.

Des voix s’élèvent pour la création d’un "Bond" européen (financement dit "sans risque" exit la Grèce évidemment, que contractent les États. Le plus fiable étant le Bund Allemand qui lui autorise d’emprunter à 0.8% sur deux ans. Par comparaison, la Grèce est actuellement cotée à 15.3%, l’Angleterre à 1.2% et le Liban à 3.5%). 

Ces emprunts gouvernementaux seraient prononcés par la seule voix européenne (même s’il a été décidé que ça ne s’appellera pas bond et que cela se fera par la BCE) où les investisseurs ne pourraient plus faire la différence entre une émission grecque ou allemande. Les pays auraient alors plus d’initiatives pour résoudre leurs déficits économiques.

Pourquoi l’Allemagne a dit oui ?

Il ne restait plus qu’à convaincre l’Allemagne de perdre en crédibilité (en acceptant que l’emprunt européen existe) malgré tous ses efforts pour maintenir son économie pérenne. 

En effet, sujet tabou depuis la création de l’euro, le bond européen permettrait d’endiguer le risque de contagion en évitant de couper la machine à crédit, mais parallèlement mettant en jeu la solvabilité allemande puisqu’on ne pourra plus dire à qui est destiné l’argent contracté par la BCE.

Un moindre mal face à ce qu’elle aurait dû prévoir. N’oubliant pas que si l’Allemagne se porte bien grâce à ses exportations, nous représentons en Europe ses principaux clients ! La faillite d’un pays aurait donc un très lourd impact sur son économie (Automobile Volkswagen, pharmaceutique Bayer)

D’où viennent ces 750 milliards d’euros ?

Principalement des marchés financiers qui comptent parmi ses acteurs ces mythiques Hedge Fund. Reste à savoir à combien ces montants vont se négocier (entre 1 et 2%) et pour combien de temps (un, deux ou dix ans). La BCE qui va donc maintenant racheter les dettes dites insolvables au secteur privé comme au public jouera dorénavant le gardien du temple de la monnaie européenne nous rapprochant un peu plus du système américain.

Pourquoi la situation a mis du temps à se stabiliser ?

Plusieurs réponses à cette question :

- La première vient du peuple grec qui acceptera ou n’acceptera pas ce plan d’austérité. En cas de soulèvement ou de révolution, la Grèce n’aura d’autre choix que de se déclarer en défaut de paiement et ainsi quitter la zone euro pour dévaluer sa monnaie et renouer avec la compétitivité. (Si le prix ses marchandises est coté moindre, tout le monde investira à nouveau en Grèce faisant repartir la machine à capitaux.) Parallèlement, cette action entrainera la ruine de ses investisseurs que nous sommes d’ailleurs aujourd’hui.

- Deuxième raison, les PIIGS (Portugal, Irland, Italia, Greece and Spain). Le Portugal, par exemple, qui ne souffre pas des 13% des déficits de la Grèce est pourtant dans la ligne de mire des marchés qui s’inquiètent de sa potentielle instabilité. Ajouter à cela que l’Irlande, l’Espagne et l’Italie sont dans des situations similaires. Pour finir, on pourrait ajouter que l’économie des pays dits forts (comme la France) ne font pas face à une forte croissance ces derniers mois. Ainsi, peu d’arguments penchent dans la balance de la crédibilité économique européenne, aux yeux des marchés tout du moins.

- Et enfin, les attaques spéculatives. Quand on veut on peut : La vente massive d’actifs cotés en euro qui continue de s’effectuer alors même qu’on vient de donner tort aux agences de notations qui considéraient la Grèce comme insolvable prouvent que les marchés refusent de croire à un regain.

Qui plus est, après le feu vert donné par l’Union européenne pour permettre à la Grèce de se maintenir, une rumeur circula sur l’Espagne annonçant son intention d’emprunter à son tour 295 milliards d’euros faisant chuter les indices boursiers européens à plus de 5 points.

Loin de vouloir alimenter le débat conspirationniste financier anti-euro, l’idée qu’il existe des investisseurs qui font un pari extrêmement fort sur sa chute prochaine n’est plus un secret pour personne.

Post-scriptum. Toutes les informations de cet article proviennent en grande partie des echos.fr. Je vous invite à les rechercher au travers de leur site internet.


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11 réactions à cet article    


  • ploutopia ploutopia 12 mai 2010 09:41

    Pourquoi relayez-vous la prose des Echos ? Pourquoi ne pas aller faire un tour sur

    http://contreinfo.info/

    http://blog.mondediplo.net/La-pompe-a-phynance

    http://www.pauljorion.com/blog/

    Posez-vous une question essentielle :

    Pourquoi l’Etat représentant un ensemble de citoyens doit-il emprunter aux marchés donc aux grands créanciers de ce monde ?

    Parce que les politiques sont moins responsables que le privé ? Eh bien dans ce cas, le débat est clos, la démocratie est un leurre et nous n’avons plus qu’à aller pleurer dans la cabane au fond du jardin.


    • F.Salenko F.Salenko 12 mai 2010 11:10

      Parce que je pensais qu’il était intéressant d’éclaircir certains points que moi même financier, je trouvais très confus.

      Et pourquoi je relaye les échos ? Eh bien, parce que je ne suis pas un journaliste de métier et que lorsque j’écris quelque chose j’utilise des sources pour soutenir mes propos.

      Quant à votre remarque, je ne sais pas quel point je dois relever en premier. Vous ne faites pas une bonne publicité de vos sites. 

      Ceci étant, ne perdez pas de vue votre idée de cabane.



      • marie 12 mai 2010 14:50

        italie : vous vous trompez la situation des entreprises et des citoyens (les moins endettés d’Europe) et des banques est très solide, beaucoup plus que celle de la france ; par contre pour l’endettement de l’état ok.

        bloomber la dit position la plus solide avec le Japon, Hongkong


        • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 12 mai 2010 15:24

          Cet article, très pédagogique, vise à expliquer objectivement la situation de l’€ dans le marché mondial et le sens de la riposte des gouvernements européens dans le sens d’un plus grande intégration politique financière et donc d’un futur gouvernement économique européens et cela sans révolutionner le marché monétaire et des capitaux (quitte à tenter de le réguler sur le fond plus tard).


          On peut être en désaccord avec les décisions prises à Bruxelles mais pas sur le fait qu’elles doivent être expliquées objectivement pour être ensuite contestées, si tant est que l’on puisse y opposer une alternative crédible, hormis une improbable et encore plus risquée révolution financière, sociale et économique.

          Il n’est pas interdit de rêver à un retour au souverainisme mythique du passé (lequel a aussi favorisé les guerres) , à condition de savoir qu’il s’agit d’un rêve, qui, à le prendre trop au sérieux, peut virer au cauchemar...

           



          • DG. DG. 13 mai 2010 00:28

            "il n’est pas interdit de rêver à un retour au souverainisme mythique du passé (lequel a aussi favorisé les guerres) , à condition de savoir qu’il s’agit d’un rêve, qui, à le prendre trop au sérieux, peut virer au cauchemar...« 

            donc d’après vous, nous avons le choix entre un mythe de la liberté et une dictature supranationale.
            quand a la guerre, soyons sérieux, elle fut toujours, dans plus de 90% des cas, le fait des élites et leur soif de pouvoir, que le peuple, qu’il soit patriote ou non.
            La guerre n’est pas la pire des choses, c’est la servitude, les esclaves vous le diront : l’humiliation constante de ne pas pouvoir décide son avenir.
            cette europe qui ne repose fondamentalement que sur un mythe, a échoué sur tout les plans. le prix consenti par la France à ce mythe est inimaginable, en terme de stagnation économique et de régression. A n’en pas douter la contribution publique au marché financier, est le vol du contribuable, car c’est une dépense sans contrepartie, qu’a institué l’Europe.
            Les traité europeen de type impérial octroie des droits a la manière de la Restauration. Il n’y a pas de peuples européens, ni peuple européen, dans ces textes, il y a le »bon peuple".

            Et d’ailleurs, Rousseau ne se méprend pas quand il dit que plus un Etat est étendu et peuplés, plus il tend a l’autoritarisme. Seul une poigne de fer peut imposé un moule uniforme.
            on voit donc le poliburo vouloir examiner les projet de budget nationaux, comme un droit de veto.


          • Daniel Roux Daniel Roux 12 mai 2010 16:35

            Un article bien fade et reprenant les lieux communs habituels. 

            La réalité, celle que je perçois bien sûr, est encore pire que ce que la plupart des gens imagine.

            La Grèce est un pays sur lequel règne 2 grandes familles qui se refilent le pouvoir et les prébendes depuis perpète. La corruption pourrit tout et les impôts ne rentrent pas. Le ministère des finances a même dû lister les médecins d’un quartier chic d’Athène sur les pages du bottin téléphoniques, car il ne les connaissait pas. Le budget de la défense est l’un des plus importants d’Europe en % et il n’est pas question d’y toucher car Paris et Berlin aurait conditionné leur aide au maintien des contrats d’armements.

            Comment un tel pays a t-il pu à la fois entrer dans l’union et dans l’euroland ?

            Les USA et la GB serait en cessation de paiement s’ils ne faisaient pas tourner la planche à billets et c’est en les imitant que la BCE va renflouer l’Union.

            Certaines des plus grandes banques trafiquent leurs comptes, dissimulent leurs actifs pourris, escroquent leurs clients, limitent les sorties de liquides, inventent de nouveaux frais, spéculent sur les dettes souveraines et les pires créent des bulles financières puis les crèvent à leur seul profit, tout cela sous les yeux bandés des organismes de contrôle avec la complicité des hommes au pouvoir.

            Un petit entrefilet : Arcelor Mittal va délocaliser en Inde où les salariés sont 80% moins chers, les emplois de gestion, d’informatique et de conception d’ Arcelor, fleuron de l’acier abandonné par ses actionnaires européens après son financement par les contribuables français.

            C’est à dire que Mittal va délocaliser des emplois tertiaires bien rémunérés qui étaient censés remplacés l’industrie dans une économie moderne. C’était vraiment stupide (et raciste) de la part de nos dirigeant que de penser que les Indiens (leurs ingénieurs, leurs informaticiens, leurs gestionnaires..etc..) n’étaient pas aussi bon que les nôtres.

            Cela va s’amplifier, et c’est déjà le cas pour beaucoup d’entreprise dans la plus grande discrétion. Il est facile de prédire une catastrophe sociale avec ses conséquences sur les comptes de la sécu, du pôle emploi, des hôpitaux, sur la pérennité des conventions collectives, sur le montant des salaires, etc...

            Tout ça par la généralisation du clientélisme politique, la corruption et le dogmatisme libre échangiste européen. Pour quelques airbus et deux centrales nucléaires, combien de millions de chômeurs ?

             A quand des décisions pragmatiques dans l’intérêt du plus grand nombre, c’est à dire la mise en place d’équipes pluridisciplinaires anti corruption, d’une justice indépendante et d’un protectionnisme européen et d’échanges commerciaux sélectifs et réciproques ?


            • Vipère Vipère 12 mai 2010 17:22

              Bonjour à Daniel Roux et à tous


              C’est par exemple le cas d’ AXA ASSURANCE , entreprise du CAC 40 et de nombreux autres assureurs implantés sur le sol français mais qui néanmoins ont délocalisé leur plateforme téléphonique d’’assistance aux personnes et au véhicule, à l’étranger pour payer des salariés en dessous SMIG.

              Que vaut l’assistance d’AXA ASSURANCE aux personnes et au véhicule piloté par des intervenants agissant par téléphone d’on ne sait où ? Nullissime.

              Le résultat est que l’on se retrouve à l’étranger (en l’occurence en Suisse) au bord de la route à devoir se débrouiller par ses propres moyens sans qu’AXA lève le petit doigt pour vous procurer un hotel ou un véhicule pour continuer le voyage. Ce qui au retour m’a incitée à résilier mon contrat.






               






              • Vipère Vipère 12 mai 2010 17:39

                Non contant de s’engraisser sur le dos des assurés, en leur offrant des services pléthoriques et fictifs, AXA s’attaque à la finance, en jouant au banquier pour engranger plus de bénéfices. Par ici, la monnaie. 

                Gare aux étourdis qui confierait leur patrimoine à de tels escrocs qui ont pris des leçons outre-atlantique.

                 


              • Henri François 16 mai 2010 09:25

                Mais nom d’un chien me dira-t-on un jour à qui les Etats doivent tant d’argent ? A qui empruntent-ils ainsi aussi impunément ? Et qui leur prête aussi généreusement ?
                Comment dites-vous, les banques, les marchés financiers (quesaco ceux là ?), les fonds souverains, les milliardaires en euros ou dollars ou encore pétro-dollars, les Chinois, les Indiens...la lune ou mars ?!!!
                Alors s’il s’agit de tous ceux là la solution la plus logique serait peut-êtrre de leur faire un énorme bras d’honneur et de NE RIEN REMBOURSER...
                Dans ce cas nous dormirions tranquille et eux tous auraient des cauchemars.


                • BA 16 mai 2010 22:19

                  « Le tourisme grec est dans une situation critique. Après les annulations massives de réservations, un comité de crise piloté par l’organisme grec du tourisme a été mis en place », a indiqué le porte-parole du gouvernement grec à la presse.

                  « Il y a des milliers d’annulations, en raison des incidents des derniers jours et de la récession, qui provoquent chaque semaine la perte de dizaines de millions d’euros », a-t-il ajouté.

                  Ces annulations touchent « toute la Grèce », a précisé une source gouvernementale.

                  Selon l’Association des hôteliers d’Athènes (AHA), près de 20 000 nuits d’hôtel ont été annulées dans la capitale et ses environs depuis les violences qui ont fait trois morts en marge des manifestations du 5 mai contre le plan de rigueur du gouvernement.

                  « Ce chiffre continue d’augmenter », affirme le directeur de l’AHA, Loukas Douvas. « Il n’y a aucune raison d’être optimiste car nous avons chaque jour de nouvelles annulations, et surtout nous n’avons pas de nouvelles demandes de réservation », a-t-il ajouté.

                  Le tourisme représente près de 17 % du produit intérieur brut grec.

                  http://www.lemonde.fr/europe/article/2010/05/13/la-grece-s-inquiete-des-annulations-de-reservations-touristiques_1351310_3214.html#ens_id=1344982

                   

                  Karl Otto Pöhl est l’ancien président de la Banque Centrale allemande. Karl Otto Pöhl vient de déclarer :

                  « Un petit, un tout petit pays comme la Grèce, sans base industrielle, ne pourra jamais rembourser 300 milliards d’euros de dettes » :

                  « ein kleines, ein winziges Land wie Griechenland noch dazu ohne industrielle Basis niemals in der Lage sein wird, 300 Milliarden Euro an Schulden zurückzuzahlen ».
                   

                  http://www.spiegel.de/politik/ausland/0,1518,694967,00.html


                  • A. Spohr A. Spohr 20 mai 2010 12:09

                    On ne peut pas reprocher à l’auteur de s’inspirer de ses lectures dans lesquelles il puise les informations dont il tente de nous faire profiter. Des recensions en quelque sorte.
                    Mais qu’on sache tout de même que les journalistes professionnels souvent, dans ce cas économistes improvisés, font de même et ne parviennent pas toujours à une synthèse aussi complète que celle que l’auteur nous présente. ( Faute de place souvent surtout dans la presse écrite). Les thèses de nos étudiants en éco, socio et autres sciences humaines ne sont pas souvent autre chose et certains étudiants présentent carrément des copier/coller glanés sur le net.
                    Quand c’est bien fait, avec pertinence judicieuse et loyale citation des sources et que s’’y superpose la réflexion personnelle, on peut sanctionner un savoir acquis de cette façon : donc pas de procès d’intention à l’auteur qui a bien travaillé pour ses lecteurs.
                    Sur le fond : doit-on rappeler que l’économie est loin d’être une science exacte et que les « cassandres » y prennent des risques ? Des prix Nobel« ont eu tout faux » . Alors la sagesse consisterait à envisager toutes les analyses, les confronter et choisir ou rester sur sa faim, dans sa quête de vérité. Beaucoup de commentaires ci-dessus le montrent. Je trouve qu’il y en a de très pertinents et d’autres quelque peu assombris par un parti-pris. Mais c’est çà le média-citoyen .

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F.Salenko

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