Comme Voltaire, je pense que le problème est complexe parce que multifactoriel...
Mais je ne suis ni spécialiste, ni apiculteur (Péripate, si tu m’entends..
.)
Beaucoup d’hypothèses...
"...Nous n’avons pas la clé du mystère, il y a un élément que nous ne
comprenons pas, prévient Jean-Daniel Charrière, chercheur au Centre
de Berne. Nous n’aimons pas être dans l’inconnu. Pourtant,
avec les abeilles, nous le sommes souvent." Dans l’incertitude, les
spécialistes en sont réduits à énumérer toutes les causes de mortalité
possibles.
Un temps envisagée, la piste des ondes
électromagnétiques est écartée. Les OGM, en revanche, figurent toujours
sur la liste des suspects. Selon une étude publiée dans la revue Science
du 8 juin, les cultures transgéniques ont cependant un effet moins
important sur les abeilles que les champs traités aux pesticides. Et
l’hypothèse OGM ne peut expliquer les mortalités en Europe, où les
surfaces plantées sont très faibles.
Restent deux pistes privilégiées
: les maladies, virus, parasites et autres champignons, d’un côté. La
dégradation générale de l’environnement - changements climatiques,
raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de
l’autre. Peut-être tout cela à la fois. "On peut supporter
séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement
aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive
un moment où la limite de résistance est atteinte" , explique M.
Neumann. Pour les apiculteurs, l’abeille est une « sentinelle »,
une « sonnette d’alarme », le témoin de dérèglements invisibles à
nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c’est
toujours l’homme que l’on retrouve........"(Le Monde 8-2008)