Elles font partie de notre environnement. Comme l’air, le soleil et l’eau les abeilles nous sont familières et la vie sans elles paraît inconcevable. Pourtant, l’apis mellifera, l’abeille domestique bien connue sous nos latitudes, est en train de succomber aux méfaits de l’agriculture intensive et mondialisée.
Comme l’écrivait ici même Yannick Harrel, ce sympathique apidé vit des moments troubles et sombres pour son existence
Le mystère de la disparition des abeilles, documentaire signé Mark Daniels diffusé sur Arte ce 18 mai à 20h35 (disponible en dvd à partir du 20 mai), enquête sur ce qui s’annonce être un désastre écologique majeur.
Les abeilles ne se sont pas seulement productrices de miel. Elle sont nécessaires à la pollinisation, donc à la vie. Un certain nombre de facteurs les menacent : des parasites, des virus, un acarien (le varroa), mais aussi les méthodes d’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides dont la France est le troisième utilisateur mondial (de 70 000 à 120 000 tonnes utilisées chaque année) devant les USA et le Japon.
Combinés, ces facteurs sont meurtriers à grande échelle. Entre 1995 et 2005, 1500 apiculteurs français ont dû cesser leur activité suite à la perte de 300 000 à 400 000 ruches par an (sur un cheptel de 1 350 000 ruches).
Si ces insectes qui font partie de notre vie et de notre imaginaire depuis 8000 ans disparaissent qu’allons-nous devenir ? Un monde sans abeille est-il concevable ? Cette mort est-elle programmée ?
"Les abeilles, nous dit ce documentaire clair et pédagogique, sont-elles des sentinelles en train de mourir pour nous dire que quelque chose s’est cassé dans notre relation à la nature ? Pourquoi doit-on s’alarmer de leur disparition ?"
« Les abeilles sont un chaînon essentiel dans l’alimentation humaine. Elles pollinisent la grande majorité de nos cultures et cela concerne tous nos fruits et légumes. Un tiers en tonnage de notre alimentation dépend de l’activité pollinisatrice des abeilles. C’est considérable. Jusqu’à présent on l’a toujours pris pour argent comptant, comme le soleil et l’air », explique Bernard Vaissière.
Conseiller scientifique sur ce documentaire, chargé de recherches au laboratoire de pollinisation et écologie des abeilles à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA), cet expert ne cache pas son désarroi.
Lui et les autres intervenants de ce documentaire, scientifiques (biologistes, entomologistes, généticiens) et apiculteurs européens ou américains font grise mine.
Car l’apis mellifera, cette véritable « machine à polliniser », subit depuis le début des années 90 des attaques en règle qui les font disparaître massivement. On appelle ce phénomène le Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles. En anglais Colony Collapse Disorder (CCD). Personne à l’heure actuelle ne connaît les causes précises de ce syndrome.
Les abeilles sont apparues il y a des millions d’années, bien avant l’homme. Ce dernier les a domestiquées il y a environ 8000 ans. L’apiculture s’est développée au cours des siècles dans un environnement comprenant une grande diversité de pollinisateurs dont l’abeille domestique n’est qu’un représentant parmi d’autres. Outre cette abeille “domestique”, il existe environ 19 000 variétés d’abeilles “sauvages” dont la plupart est en train de disparaître. On enregistre leur déclin depuis 1992.
Dans Disparition des abeilles, la fin d’un mystère, France 5 avait déjà consacré un documentaire passionnant sur le sujet (voir vidéos ci-dessous). Il n’est pas inutile d’enfoncer le clou.
Qu’est-ce qui provoque la disparition des abeilles ? On a incriminé le varroa destructor, un acarien qui affaiblit et propage des infections virales. Possible. Mais dans ce cas pourquoi les abeilles de l’ouest de la France n’y succombent pas ? Appelons ça la sélection naturelle
En Ecosse, Willie Robson, apiculteur issu de la “vieille école”, raconte que dans les années cinquante, son père disait “bon débarras” lorsque certaines de ses abeilles ne passaient pas l’hiver.
“Depuis, explique-t-il, nous travaillons à partir du principe que si elles ne survivent pas l’hiver c’est qu’on n’y peut rien. Nous avons réussi à obtenir des abeilles naturellement résistantes à toutes les maladies ; Avec la progression du verroa, nous espérons qu’elles y résisteront aussi. Elles sont capables de s’adapter”.
Cette manière de voir est impensable pour les tenants de l’apiculture industrielle.
En 2005, en Californie, le système s’emballe : il n’y a pas assez d’abeilles pour assurer la pollinisation des millions d’amandiers cultivés dans la plaine centrale de l’état.
Cette culture représente une manne financière conséquente, bien plus importante que le raisin et le vin, pour cette région de l’ouest américain. Alors, le lobby des producteurs californiens fait pression auprès du Congrès pour pouvoir importer des abeilles pollinisatrices.
De tous les Etats-Unis des apiculteurs débarquent avec leurs ruches. Ils ne correspondent pas à l’image d’Epinal qu’on en a. Ecoutons l’un d’eux, John Miller : “Mon boulot est de mettre l’abeille sur le chemin de la prospérité...Je suis sous contrat donc je suis guidé par l’amélioration du profit”.
Un de ses confrères, Ron Spears, explique : “Ces abeilles viennent de différents états. C’est comme si on réunissait du bétail en provenance de 35 ou 40 états dans le même parc d’engraissement. L’exposition aux maladies, aux virus et autres est énorme”.
Tous les maux de l’abeille cohabitent ici : parasites et virus prolifèrent, le rythme des saisons n’existe plus, la terre est saturée de pesticides, fongicides et fertilisants chimiques. C’est un enfer pour les abeilles. Sans compter le stress qu’elles ressentent, et auquel elles sont très sensibles, du fait de leur transhumance d’un état à l’autre.
Il n’est pas étonnant que le fameux Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles soit apparu ici, avec ces "éleveurs" d’abeilles qui n’ont rien à voir avec nos bons apiculteurs artisanaux.
Pour “soigner” apis mellifera de cette gestion agressive et de cet environnement dégradé on la gave de médicaments, on l’affaiblit.
Willie Robson, apiculteur écossais déjà cité : “Dès que vous commencez à les croiser pour les rendre dociles ou productives, vous éliminez toute sorte de qualités nécessaires. C’est un problème. Une fois que vous avez éliminé leur résistance à la maladie, ça ne se récupère jamais. Il faut alors utiliser des produits chimiques pour contrôler les maladies. Quand vous touchez à la nature, les problèmes arrivent vite et coûtent dix fois plus chers que ce que vous pensiez”.
Mais revenir à ces méthodes naturelles préconisées par Willie Robson est impossible aujourd’hui. L’agriculture, dévoyée par l’industrie chimique, s’est engagée depuis le lendemain de la guerre dans une impasse.
En 2008 dans le Bad Wurtemberg 11 500 colonies d’abeilles (330 millions d’individus) ont succombé à cause d’un nuage de pesticide. L’entreprise Bayer (qui par le passé a notamment découvert le gaz moutarde et l’héroïne, des produits d’utilité publique comme chacun sait), a payé deux millions d’euros d’indemnités aux apiculteurs, mais n’a jamais reconnu les faits.
Dès les années 95-97 on parle du mal français des abeilles. En cause : le pesticide Gaucho de la même entreprise Bayer (comme le Cruiser). En France, l’état a mandaté une commission composée d’experts qui a conclu à la dangerosité de ce produit dans un rapport dont les recommandations ont été suivies d’effet : en 1999 le ministère de l’agriculture suspend le Gaucho au nom du principe de précaution (une décision qui concerne également le Régent du groupe BASF agro).
Question : l’empoisonnement au pesticide serait-il la cause de la disparition des abeilles françaises, allemandes, italiennes, etc. ? Non, répond en 2009, à l’étonnement général, l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments.
Dans son rapport sur la mortalité des abeilles, elle revient sur la validité des études scientifiques qui ont mis en cause et suspendu le Gaucho 10 ans plus tôt.
On peut établir de parallèle avec l’amiante. Dans les années 70 un comité Amiante, en réalité un lobby comprenant des instances gouvernementales et des industriels, avait souligné combien l’amiante n’était pas si dangereux que ça...
l’Afssa minore le rôle des pesticides dans la disparition massive des abeilles. Certes, selon les apiculteurs, ce qui les tue est un ensemble de facteurs combinés entre eux. Mais l’un de ces facteurs sont principalement les pesticides : « Quand on a retiré le Gaucho les apiculteurs ont retrouvé leurs colonies d’abeilles comme dix ans auparavant »...
Les défenses immunitaires des abeilles sont faibles. Une pathologie combinée à un pesticide peut leur être fatal. C’est ce qui ressort d’une étude publiée par l’INRA.
Les chercheurs Jeff Pettis et Dennis vanEngelsdorp (du département américain d’agriculture) qui ont également rédigé une étude, ont découvert "que les concentrations de virus sont beaucoup plus importantes chez les abeilles atteintes du fameux CCD.
Mais puisque nous n’avons pas trouvé de virus ou de pathogène consistant ça veut dire qu’il y a un autre facteur qui détruit leur système immunitaire et les rend plus vulnérables à la maladie...Ce sont les interactions qui sont probablement la clé. La santé de l’abeille est très complexe. Et ces interactions avaient été ignorées jusqu’à présent. Là, nous manipulons un pesticide et un pathogène et nous voyons clairement l’interaction".
Supprimer les pesticides pourrait sauver les abeilles. Est-ce trop tard demande ce documentaire. L’agriculture industrielle a besoin de milliards d’abeilles, mais celles-ci ne peuvent survivre dans l’environnement résulte de cette agriculture...
Déjà les généticiens pensent à l’après-abeille. Ils commencent à imaginer dans leurs laboratoires des super-abeilles génétiques, des abeilles robots.
Selon le biologiste Paul Ehrlich, "notre plus gros problème au niveau mondial est que nous avons fait l’erreur d’opter pour une agriculture technologique avec un développement de la monoculture sur une trop grande partie de la planète. Nous n’avons pas fait attention à la diversité génétique des cultures et nous avons tellement abusé des fertilisants et des pesticides que nous avons aggravé nos problèmes".
Un paradoxe pour conclure. Le mystère de la disparition des abeilles se termine par une séquence tournée à Paris. Les abeilles ont trouvé refuge dans la ville. Elles s’y portent mieux que dans les grandes zones de cultures...
Crédit photo : news of tomorrow
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@Voltaire L’explication que vous donnez à propos du Gaucho ne contredit pas mon papier. Je parle d’une combinaison de causes. Les apiculteurs que je cite et qui connaissent sans doute mieux leur métier que vous ne connaissez le leur (je ne vois pas dans votre bio que vous êtes biologiste, apiculteur ou généticien) constate simplement que lorsque le gaucho a cessé d’être utilisé les colonies d’abeilles sont revenues. C’est une citation et jusqu’à preuve du contraire, les gens ont droit d’avoir leur avis même si vous n’êtes pas d’accord avec eux... Vous dites « beaucoup trop d’erreurs factuelles ». Comme certains lecteurs je souhaiterais que vous les rétablissiez. C’est l’idée d’un média participatif...
Drôle de spin-doctor du Modem ce scientifique échappé d’un autre siècle !!
Les erreurs factuelles de Bayrou svp ! Que des affirmations, que des souvenirs de lecture !
C’est si compliqué de nous « offrir » des liens review et actualités ? sur ce « marronnier » sempiternel des blogs et des forums.
Sur 12 de mes ruches à la pêche du miellat (de pucerons) des Vosges la saison dernière, il m’en reste 3 valides et 2 « morbides » à présenter à la flore.
Voltaire nous prend pour des noeuds, pour des neuneus. Plus sympa, il aurait pu déguster de mon hydromel 2007 avec ou sans perles.
Désolé, ma bio n’est effectivement pas complète. Je suis biologiste et docteur en génétique de formation.
Votre article est intéressant mais contient des extrapolations qui ont été pourtant largement démenties par les faits, ce qui en réduit l’impact. Une brève recherche sur internet vous aurait permis de nettoyer votre argumentaire. Dans ce type d’article, il faut éviter les amalgames (du type, Bayer a produit du gaz moutarde il y a 90 ans donc ce sont des pourris) et les inexactitudes (de nombreuses études ont montré que l’effondrement des colonies d’abeilles n’étaient pas dues au Gaucho ou au Régent par exemple, ni aux OGM). Ce sujet est très intéressant, mais vous n’apportez aucune information nouvelle et c’est dommage.
Il aurait par exemple était intéressant de comparer les différentes zones touchées et l’ampleur des dégats afin de dégager des pistes communes possibles.
heureux d’apprendre que tu élèves des abeilles : un apiculteur ne peut pas être tout à fait mauvais. Mais alors je m’étonne que tu te sois vanté (lors d’un article de Cabanel) d’avoir interdit de parole Jean-Marie Pelt à la foire éco-bio de Colmar !
Quand à ton invitation de faire déguster ton hydromel : je reste perplexe, par deux fois tu as refusé de me rencontrer.
Je n’ai pas le temps de détailler, alors je ne prendrai qu’un seul exemple :
L’histoire du Gaucho a en réalité démontré que cet insecticide, même s’il pouvait avoir un effet surles abeilles, n’était absolument pas responsable de l’effondrement des populations d’abeilles. Cet effondrement a été constaté de façon identique dans les régions qui n’utilisaient pas le gaucho et dans celles qui l’utilisaient, cet effondrement a été constaté de façon identique dans les régions qui avaient arrêté le gaucho depuis plusieurs années suite à l’interdiction prise par le ministère de l’agriculture. Suggérer que les ruches retrouvent un niveau de santé sain après arrêt du gaucho est un pur mensonge. Le principe actif du gaucho est aussi utilisé pour le traitement des arbres fruitiers sans qu’aucun effet sur les abeilles n’ait été détecté.
La réalité est que pour le moment, on ne connait pas la cause exacte de cet effondrement des populations d’abeilles : il s’agit sans doute d’un mécanisme multifactoriel, dans lequel s’ajoute des pratiques d’apiculture trop intensives et une utilisation de pesticides de façon générale trop élevée, avec en plus un appauvrissement de la flore due aux monocultures, ce qui rend les abeilles plus fragiles aux parasites et virus.
Comme Voltaire, je pense que le problème est complexe parce que multifactoriel... Mais je ne suis ni spécialiste, ni apiculteur (Péripate, si tu m’entends.. .) Beaucoup d’hypothèses...
"...Nous n’avons pas la clé du mystère, il y a un élément que nous ne
comprenons pas, prévient Jean-Daniel Charrière, chercheur au Centre
de Berne. Nous n’aimons pas être dans l’inconnu. Pourtant,
avec les abeilles, nous le sommes souvent." Dans l’incertitude, les
spécialistes en sont réduits à énumérer toutes les causes de mortalité
possibles. Un temps envisagée, la piste des ondes
électromagnétiques est écartée. Les OGM, en revanche, figurent toujours
sur la liste des suspects. Selon une étude publiée dans la revue Science
du 8 juin, les cultures transgéniques ont cependant un effet moins
important sur les abeilles que les champs traités aux pesticides. Et
l’hypothèse OGM ne peut expliquer les mortalités en Europe, où les
surfaces plantées sont très faibles. Restent deux pistes privilégiées
: les maladies, virus, parasites et autres champignons, d’un côté. La
dégradation générale de l’environnement - changements climatiques,
raréfaction des fleurs et surtout surdose de produit chimiques -, de
l’autre. Peut-être tout cela à la fois. "On peut supporter
séparément une maladie, une mauvaise alimentation, un empoisonnement
aux pesticides, mais quand tous les facteurs se conjuguent, il arrive
un moment où la limite de résistance est atteinte" , explique M.
Neumann. Pour les apiculteurs, l’abeille est une « sentinelle »,
une « sonnette d’alarme », le témoin de dérèglements invisibles à
nos yeux. Une chose est certaine, au bout de toutes les pistes, c’est
toujours l’homme que l’on retrouve........"(Le Monde 8-2008)
Bonjour Voltaire, Je suis obligé d’aller dans le sens de Morice. J’ai été voir et ai fait l’inventaire de vos articles. Malgré vos états de services, vos études très précises, on ne découvre que des articles sur la politique dans sa plus grande majorité. Aurait-on peur de parler de ce pourquoi on a été formé ? La politique peut être une marotte, mais sa profession et la motivation qui devrait s’y cacher, devrait l’être plus que tout autre. Une des première que chose que j’ai écrite et j’ai dû passer immédiatement à la grande dose d’un ebook, fut pour décrire ce que j’avais vécu dans le domaine de l’informatique. Une histoire pas du tout comme on en trouve des machines, mais en alternance avec celles des hommes qui ont gravité autour de cette technologie. Arriver avec ses gros sabots dans un commentaire, réprimant la culture générale d’un autre rédacteur, n’est pas fair play. Je me souviens avoir écrit un article sur le virus H1N1 avec plus ou moins d’humour. Un médecin, un certain Pascal, croyant y trouver ce qu’il ne trouvait pas ailleurs, est venu me dire que mon article ne lui apprenait rien, comme si cela avait été le but sinon de lui faire cracher le morceau lui-même (ce qu’il n’a d’ailleurs pas fait). Par mon entremise, il a au moins vendu un de ses bouquins. Livre, que j’ai eu en prêt par après et que j’ai commenté comme il se doit en candide.
On oublie trop souvent qu’un article est souvent un prétexte à la discussion, un mélange de points de vue et cela est dommage. Chacun a sa manière d’aborder un sujet et cela peut être simplement une vulgarisation. Bonne écriture dans des domaines de vos prédilections...
J’écris assez d’articles scientifiques en dehors d’Agoravox pour avoir envie de faire autre chose ici ; c’est mon choix..., même s’il m’arrive de temps en temps de revenir à mes activités professionnelles. Mais je ne vois pas pourquoi cela devrait m’empêcher de commenter de façon objective les articles à composante scientifique, ce que je fais régulièrement et avec plaisir.
"J’écris assez d’articles scientifiques en dehors d’Agoravox pour avoir
envie de faire autre chose ici ; c’est mon choix...«
Absolument. Incontestable. Faut-il en conclure le vieux principe »Chassez le naturel, il revient au galop« , quand cela vous parait sortir de votre entendement et de manière, assez disgracieuse, il faut bien l’avouer. Je vous ai raconté mon cas, qui n’est absolument pas inventé. Avec ce Pascal, nous avons concerté ensemble par email consécutif pour remettre les choses à leur juste niveau. Il ne vient plus sur AV depuis, il ne pourrait pas le confirmer. Vous pouvez aller vois l’article incriminé sur mon lot d’articles personnel, cela s’appelait »Pour vivre heureux, vivons cachés« . Ce qui montrait déjà une certaine dose d’humour.
» pourquoi cela devrait m’empêcher de commenter de façon
objective les articles à composante scientifique, ce que je fais
régulièrement et avec plaisir.«
Et je vous dirais simplement »vous devez". Mais immédiatement en corroborant, immédiatement avec vos commentaires. Surtout pas en revenant avec l’argument de temps, qui ne va pas dans l’ensemble des affaires qui devraient vous intéresser avant tout le reste. Si on a le temps de lire et de remarquer qu’il y a des erreurs, on a le temps d’en donner les arguments. ..
Les apiculteurs se complaisent dans une position victimaire. Sans remettre en question les effets des pesticides, le comportement des apiculteurs n’est pas tout blanc. Le prélèvement excessif de miel, le nourrissement au sirop de glucose de maïs (transgénique ?), l’utilisation de ruche à cadres n’est pas innocent dans la fragilisation des essaims. Le productivisme à outrance dans la recherche du profit maximum est aussi en cause. Les apiculteurs feraient bien de faire aussi leur mea culpa.
Encore faudrait-il préciser de quels apiculteurs il s’agit, on ne peut parler « des apiculteurs » comme un bloc homogène, quoi de commun entre celui qui a quelques dizaines de ruches et l’industriel qui transporte ses abeilles mutantes par camion au quatre coins du pays au service du complexe agro-industriel.
Nous avons un problème avec la fonction exponentielle, habitant depuis plus de vingt ans dans la même maison, je regarde chaque année le tilleul du jardin, surtout au moment de la floraison, je constate un effondrement des populations d’insectes, pendant une semaine l’arbre entier était bourdonnant, depuis 3 ou 4 ans, il faut les chercher les butineurs (butineuses) , on est passé de plusieurs milliers à quelques dizaines, les situations sont bien sur différentes suivant les endroits, mais il y a un problème, c’est évident. @ voltaire, si il y a tant d’erreur, veuillez avoir l’amabilité de nous en corriger quelques unes, merci. Ce sujet est extrêmement complexe, et beaucoup de spécialistes se gardent bien d’affirmations trop péremptoires.
Déjà les généticiens pensent à l’après-abeille. Ils commencent à
imaginer dans leurs laboratoires des super-abeilles génétiques, des
abeilles robots.
Ho ! Ho ! Encore ? Il faut fermer le clapet à ces grandes gueules d’experts et scientifiques charlatans au service des Monsanto et consorts.. Ils ont trop fait de mal à toute l’humanité. On ne peut tout de même pas jouer avec çà ! C’EST DE LA LA VIE SUR TERRE QU’IL S’AGIT, LA.
« C’EST DE LA LA VIE SUR TERRE QU’IL S’AGIT, LA. »
quelle prétention,l’homme n’ose même pas se l’avouer mais ce n’est pas la vie qu’il tente de sauver par l’écologie mais lui même ;La vie à les reins solides vous savez et ce ne seras pas nous qui lui briserons.
@ Mr.K (generation-volée) Effectivement, vous avez raison. Je parlais de la vie humaine et du plus clair de la vie végétale et animale. C’est toute une chaîne essentielle qui sen va et qui sait jusqu’où cela va aller. Et puis, entre autres, les Ogm, les crises, les guerres et les arsenaux nucléaires auront tôt fait de raser le reste, ou une grande partie. Mais même en cas d’extinction de l’espèce humaine, cela ne signifie pas pour autant la disparition de la vie. D’accord.
un constat. Elles disparaissent même des jardin très fleuris, des cités dortoirs de ma commune (30 000 hab) cette année c’est la pire ; les oiseaux aussi on disparus en grandes quantité.
En avril 2007, un site internet spécialisé dans le dépistage de rumeurs (www.snopes.com) s’est penché sur le cas « Einstein et abeilles ». Deux rédacteurs ont cherché dans plusieurs sources, dont un recueil de citations du physicien. Ils n’ont trouvé aucune source primaire, et ne purent trouver cette citation avant le mois de janvier 1994.
Car au contraire de ce que j’ai très longtemps cru, Albert Einstein n’a jamais prononcé cette phrase, ou du moins personne n’en a la preuve.
Les journalistes TV ont une carrière à assurer ce qui ne les empêche pas de dire les choses... Entre les lignes !
Ce n’est pas exactement ça. Les jardiniers amateurs des villes usent et abusent de pesticides sur leurs balcons... Mais il n’utilisent que des produits de surface et quasiment jamais sur les fleurs !
L’agriculture « moderne » utilise des pesticides systémiques : Toute la plante est empoisonnée et même la terre est polluée !
Bonjour, Pour votre info sur les abeilles en ville,en voici une autre. J’habite en region AOC comte,morbier,bleu de gex Chez nous a part le foin(tres bonne qualite due a un cahier des charges tres stricte) et des montbelliardes,tres peu de cultures et beaucoup d’abeilles.
Décidement, que sa soit l’article, ainsi que les intervenants, vous etes mais vraiment encore loin de la réalité.
Certe vous n’observez pas vraiment l’evolution en masse des insectes.
Les insectes de nuit, allant sur les lampadaires, il y en a pratiquement plus un seul, alors qu’il y a 2 ans, ils étaient fort nombreux.
Les fourmis sont trés peut nombreuse, marchant trés lentement, il y a 2 ans, elles étaient nombreuse et vivace.
Ce phénomene de disparition, touche la totalité de insectes, et les oiseaux insectivores, meurt littéralement de faim, il y a une hécatombe en ce moment meme.
La disparition des abeilles a plus de 70 % a 80% sur l’ensemble de la planete n’est que le haut de l’iceberg de la quasi totalité disparition des insectes sur l’ensemble de la planete.
L’enfer de Dantes, c’est magnifique, vous paniquez quand sérieusement ?
...et pour continuer un inventaire à la pré plus très vert : les poissons de rivière se féminisent ... les poissons de mer auront disparu dans trente ans (Info ONU ce jour)...l’eau du robinet est pollué grave (émission de Mme Drucker, hier soir), les naissains d’huitres crèvent comme des essaims, etc ...et ...nous sommes gouvernés par des fous...( article AV du jour) vous n’avez pas envie de vous mettre au vert tant qu’il reste une toute petite chance d’inverser la vapeur ?
De l’importance de ces sympathiques petits insectes (Je suis un amateur de miel, d’acacia, en particulier... )
L’abeille domestique est-elle une espèce en danger ? On n’en est pas
là. Mais son sort a de multiples raisons d’inquiéter. "C’est une
pollinisatrice particulièrement efficace, explique Bernard
Vaissière, qui dirige le laboratoire de pollinisation entomophile à
l’INRA d’Avignon. Et elle est en train de disparaître de régions
entières." Voyant leurs ruches péricliter, les petits apiculteurs
amateurs, qui contribuaient à maintenir partout la présence de
l’espèce, sont de moins en moins nombreux. Or la survie de 80 % des
plantes à fleurs et la production de 35 % de la nourriture des hommes
dépendent de la pollinisation. Aux Etats-Unis, ce marché a été évalué à
15 milliards de dollars. Certes, ni le blé, ni le riz, ni les pommes
de terre n’ont besoin d’abeilles. Mais imagine-t-on un monde sans
fruits, sans légumes et sans fleurs ? Circonstance aggravante, les
autres pollinisateurs ne s’en tirent pas mieux. "On a toutes les
raisons de penser que quand l’abeille domestique a des soucis, c’est
pire pour les espèces sauvages, car la colonie a un effet protecteur",
explique Bernard Vaissière. Les spécialistes de l’abeille se sentent
un peu seuls. Nous vivons dans une société « insectophobe », dit
Francesco Panella. Pourtant, sans les insectes, rien ne marche. Ils
sont la colonne vertébrale des écosystèmes terrestres. "Ce sont les
grands oubliés du monde animal, déplore Marie-Pierre Chauzat,
membre de l’équipe abeille de l’Agence française de sécurité sanitaire
des aliments (Afssa). Ils n’ont pas les grands yeux du panda, les
belles plumes des oiseaux, la jolie fourrure des bébés phoques."
Il y a même des traficants qui donnent aux abeilles de l’aspartame mélangé avec du sucre inverti...puis le mélangent avec du vrai miel et de l’extrait d’acacia ou autre...
Le gaucho est-il le seul insecticide utilisé en France ? Je ne crois pas.
Il se pourrait bien que comme nous avec le cancer, les abeilles meurent d’une combinaison de facteurs. Sinon, autant dire que le pet de vache est seul responsable du réchauffement climatique.
A part que si une bande d’ignorants sectaires ne retardait pas la mise en culture des OGM, on en serait pas là, non ?
D’ailleurs les stratèges de chez Bayer savent ce qu’ils font quand ils inondent le marché d’insecticides : ils fabriquent les OGM en même temps, après ce ne sera plus qu’une affaire de temps...et d’argent...
Alberto ne voit pas où est le problème !, s’exclame-t-il ..
Il y a peu, dans un talk-show bidon - je vous jure que c’est vrai - un zigue assénait tranquillement : « Il est faux de prétendre que le monde serait invivable sans les baleines.. »
Hhhhhhhhhhhhh...
Pour le coup, ’y a pas photo : c’est ’alberto’ qui décroche la timbale aujourd’hui !
(Euh, Cogno2, excuse-moi de cet emprunt de circonstance.., ce ne sera pas long)
CO-GNO, alberto ! Triste sire !! Souffrez l’irrépressible exclamation d’un « ignorant sectaire » !
Je suis allé lire votre bio http://www.agoravox.fr/auteur/alberto (sous le coup de l’indignation), et vraiment je ne comprenais plus trop : « Aujourd’hui à la retraite, je cultive mon jardin, soutiens l’agriculture biologique et le mouvement coopératif.. » C’était plutôt sympa..
A part que si une bande d’ignorants sectaires ne retardait pas la mise en culture des OGM, on en serait pas là, non ?
C’est vrai, avec les OGM, plus besoin d’abeilles. Mais qui sont ces empêcheurs de faire du fric, rien à branler des abeilles, l’oseille, l’oseille, l’oseille bordel de merde !!!
Un monde sans insectes, sans oiseaux, sans aucuns mamiferes, des océans mort, acides, avec des mers de pétrole et des continents de déchets, avec aucunes formes de vie animal.
Des arbres malades et mourant, des sols morts, avec disparition du phénomene bactérien.
Des forets de bétons, avec une faune humaine gigantesque, pollution partout, avec stérilisation, cancers, probleme endocrinien, un air irrespirable.
Ce monde ne vous plait ?, c’est un cauchemars de fin du monde ?
Cela est une évidence que je ne sois pas responsable de vos actes.
C’est quoi cette manie d’accuser les autres de la destruction du Monde ?.
Vraiment pitoyable, une fois que vous avez massacré ce monde, que vous vous etes auto détruit, loin de vous remettre en question, vous accusez, un dieu ou un diable quelconque.
Vous etes responsable, votre monde est mort, donc du coup l’humanité est morte, ainsi que plus de 99% de la vie sur terre.
Moi je n’est fais que vous avertir de longues années, donc je n’est aucuns repproche a me faire, bien au contraire, j’ai fais l’effort de vous avertir,.
slipenfer , non mais les gens se sentent trop concerner, l’humanité a détruit ce monde, et ensuite sa pleure, car ils vont disparaitre.
Un peut de sérieux, que la vie disparaisse de la surface de la Terre, ne va pas empecher celle ci de tourner autour du soleil, l’univers n’aura aucuns impact et continura sa course.
Saturne, restera Saturne, la Lune tournera autour de la Terre, donc il n’y a pas péril a la demeure, l’Univers ne disparaitra pas avec la disparition de la Vie sur Terre.
Les Humains sont trop nombrilistes, et en plus ils accusent tout le monde, sans jamais ce remettre en question.
Pallas, "Un
peut de sérieux, que la vie disparaisse de la surface de la Terre, ne
va pas empecher celle ci de tourner autour du soleil, l’univers n’aura
aucuns impact et continura sa course."
Bravo, pour le rappel. Tout à fait. On a souvent l’air de penser que si l’homme n’est plus là, c’est la fin des haricots. L’homme est le résultat de l’évolution à l’extrême de l’extrême d’une branche du buisson des êtres vivants. Nous avons été créé comme des prédateurs, comme d’autres dans d’autres domaines et avec d’autres armes alors que naturellement nous en en étions démunis. Le suivant sera peut-être mieux ou plus terrible encore.
Mot d’enfant : Quand mon fils aîné était petit, il déclara « je veux être éducateur d’abeilles. » (anecdote vraie) Je lui ai répondu : Pourquoi pas happyculteur ?"
Maintenant, il fait des études d’informatiques. Le choix de la raison : il y aura encore des ordinateurs quand il n’y aura plus d’abeilles...
Ce long article en italien pour venir claquer le beignet à ces « grands dubitatifs » sur l’origine de la moratlité des abeilles : PESTICIDES point barre avec aussi disparition de la biodiversité florale et le béton cher à messieurs Auchan et autre Carrefour, nos mafieux à nous les frenchies, toujours si supérieurs aux autres.
bref pendant que Barnier reconduisait l’autorisation du Cruiser les ritals eux l’ont interdit et voilà : "au printemps 2009 ; ils entendent à nouveau le joyeux et laborieux bruit de l’abeille et les apiculteurs sont contents.
quel est le naze qui conteste çà ici ?
Finalmente dal mondo degli apicoltori una buona notizia : nel nord Italia è tornato nella primavera 2009 l’allegro e operoso ronzio delle api. Dopo dieci anni di crescente moria dei preziosi insetti gli apicoltori della padana tirano un sospiro di sollievo. Gli apicoltori e le loro associazioni territoriali testimoniano che le “Le api sono tornate come dieci anni fa, prima dell’entrata in commercio dei neonicotinoidi. Una vera e propria “esplosione di vita”. Je ne traduis pas tout mais sur ce très sérieux site italien on apprend que depuis l’interdiction des neocitoïdes les abeilles revivent !
(21 settembre 2009) Pubblicato il Decreto di Proroga della sospensione cautelativa dell’autorizzazione di impiego per la concia di sementi dei prodotti fitosanitari contenenti le sostanze attive clothianidin, thiamethoxam, imidacloprid e fipronil. Il decreto del Ministrero del Lavoro, della Salute e delle Politiche agricole (del 14 settembre 2009), è stato pubblicato sulla Gazzetta Ufficale n. 218 del 19-9-2009. Il termine della sospensione è prorogato al 20 settembre 2010.
le décret d’interdiction des pesticides a été prorogé jusqu’àu septembre 2010
il FAUT AIDER LES ITALIENS A MAINTENIR CETTE INTERDICTION et obtenir nous aussi DE NOS ELUS car nos adversaires sont les COLOSSES DE LA CHIMIE
Merci pour votre précieuse information, je me renseigne en ce moment même sur le principe des neonicotinoïdes et, effectivement, je pense que si l’on se borne à remplacer une molécule par une autre encore plus « moderne », donc complexe et incompatible avec la nature, nous courrons comme des fous vers la perche tendue du modernisme technologique aveugle et inconscient, qui engendrera à coup sur un renversement de l’équilibre qui jusqu’ici nous à permis de nous multiplier. Peut-être cherchent-ils à tuer la vie organique au profit de la robotique, ne s’affairent-ils pas en ce moment même à s’incarner dans des corps synthétiques ?? Non, je pense qu’ils sont tout simplement tombés trop profondément dans la matière, et de ce fait ils ont du en perdre leurs esprits !!
En réalité, les fabricants de produits chimiques se moquent de nous. Le Cruiser n’est certainement pas une molécule plus moderne que le Gaucho. Avec la chlothianidine, ils partagent tous deux la propriété d’être des N-nitro-iminourées, qui est la véritable structure mortelle de cette molécule. C’est un agent nitrant puissant qui va détruire les membranes cellulaires par formation de nitrotyrosine. Lorsque le Gaucho a été interdit, le gouvernement s’est empressé d’autoriser la Chlothianidine. Puis le Cruiser.
Il suffit en effet de modifier un peu la partie de la molécule qui n’a pas vraiment d’activité pour pouvoir échapper à l’interdiction qui concernait le gaucho et déposer un nouveau brevet bien juteux.
Ils ont alors beau jeu de dire que le Gaucho n’explique pas la mort des abeilles, puisque lorsqu’il a été retiré, leur surmortalité a continué. Ils auraient étudier la continuité d’utilisation des N-nitroiminourées, mais bien entendu, ce n’était pas leur intérêt.
A LIRE SUR LE SITE youris.COM en cherchant italy et beesje n’arrive pas à coller le lien
The Italian Agriculture Ministry suspended the use of pesticides containing clothianidin, thiametoxam and imidacloprid for the coating of any plant seeds (May ’09).
dernière remarque : il m’étonnerait fort que l’émission de télé de ce soir ne parle de nos amis transalpins.. savoir aussi que ces enfoirés de firmes chimiques ont demandé des dommages et intérêts à l’état italien suite à cette interdiction..çà n’intéresse pas nos medias qui préfèrent gloser sur Berlusconi : çà mange pas de pain,
Te prend pas la tete, les gens vont construire plein de temples, eglises, mosquées, ils vont faire la guerre civil, accusant l’autre du malheur du monde, au final, personne ne fera sa propre auto critique et l’humanité ainsi que la vie sur terre va disparaitre.
Rien de nouveau sous le soleil, bon bref, une troisieme guerre mondial mise a part ça.
Au final quoi qui ce passe, c’est la fin de l’humanité, la fin de la vie sur terre, et l’Univers restera l’univers, la Terre tournera autour du soleil.
Et moi je dormirai tranquillement comme tous les soirs en buvant ma biere et fumant ma clope assistant a ce spectacle divertissant.
marc Gelone, que veut dire votre post ? en quoi est-ce la fautes des apiculteurs ? d’accord ils ont été probablement exploiteurs et n’ont peut-être pas fait comme les italiens leur laisser davantage de produit de la ruche pour se nourrir,
parler de ces grosses firmes chimiques n’est pas un simple sujet médiatique d’où sort cette idée bancale ? mais c’est mettre le doigt sur la cause première du grave malaise dont souffre nos abeilles, l’empoisonnement de l’environnement par ces produits comment peut-on une minute mettre cela en doute ? COMMENT ?
d’ailleurs là aussi il faudrait un moratoire mais là aussi on vit sur la têt et c’est aux victimes de prouver que la raison de cette mortalité est du aux produits de traitement : inversion totale et fin de la liberté. l’abeille est une sentinelle de l’environnement de première qualité ! Et pour finir de claquer le beignet des experts (que l’on remercie au passage de nous avoir fichu dans ce brave merdier généalisé
« La technologie est le trou du cul de la science » Romain Gary
10 ans c’est le temps qu’il aura fallu pour que ce qui a commencé par un rêve d’enfant s’évanouisse. Cette année je n’ai plus d’abeilles mes 2 dernières colonies n’ont pas passées l’hiver. En dix ans j’aurai tout vu et suis passé par toute la palette des sentiments humains. De la joie à la suite d’une formidable récolte, de l’admiration face à la magie de la cueillette d’un essaim, de la colère, de la tristesse et des pleurs parce qu’un agriculteur irresponsable avait fait son traitement au mauvais moment, bilan un rucher dévasté et un tapis d’abeilles mortes au pied des ruches, ou devant des ruches en parfaite santé encore pleines de miel mais mystérieusement vidés de leurs abeilles, j’ai par bonheur toujours été épargné par la terrible loque américaine.
Une lueur d’espoir pourtant lors de l’interdiction du gaucho et la mise en place des jachères pour cause de surproduction !! Mais l’embellie aura été de courte durée, l’interdiction ont fait long feu on a gardé le poison et changé son nom, et la spéculation et les nécro-carburants sont venus happés les jachères.
80% de pertes l’an passé aux USA, 50% des colonies restantes n’ont pas passé l’hiver, l’agonie ne devrai plus durer longtemps. L’homme dans sa folie aura finalement eu raison face à l’abeille,
parfaite depuis le premier jour, 200 millions d’années c’était l’age canonique d’apis mellifica.
Ignorant celui qui pense que les apiculteurs se complaisent, oui
certaines pratiques apicoles sont discutables, nourrisement au sirop,
insémination artificiel des reines, croisements hasardeux, etc...
Pour ma part, ces pratiques me sont inconnues, ces trois dernières
années, j’avais même réduit mon intervention au minimum, jusqu’a
sacrifier la récolte de miel, utilisé des ruches rondes sans cadre. Rien
n’y a fait.
Aveugle celui qui minimise l’impact du gaucho, c’est de l’imidaclopride
dont il s’agit, ça n’est rien d’autre qu’un neuro-toxique, 6 grammes
pour traiter un hectare, 3 ans de rémanence, le même que celui utilisé
dans les traitements anti-puces vos amis à quatre pattes.
Au fait, beaucoup d’oiseaux derrière la charrue des tracteurs à la
recherche des lombrics ?
Souvenez-vous des nués de papillon éblouis par les phares des
automobiles, pendant les nuit d’été vous pouvez désormais les comptez
sans problèmes tellement ils sont devenus rares.
Je passe sur les 350 000 espèces d’osmies, et autres abeilles
menuisières toujours plus rares.
80% de mes collègues ne savent pas faire la différence entre une guêpe
et une abeille et toi ?
Tu foules du pied un monde dont la beauté, la richesse et
l’ordonnancement te dépasse complètement. Tu l’as voulu uniforme et
aseptisé ? Tu l’auras ! Aussi vide que ton esprit.
Il parait évident que c’est une conjugaison de facteurs qui a affaibli les organismes, et qui se traduit maintenant par un effondrement des populations d’abeilles, mais aussi de tout le règne du vivant. Déjà dans une vallée en Chine, les hommes en sont réduits à polliniser
les arbres à la main suite à la disparition des hyménoptères.
Comment la grippe de 1918 à pu faire de tel ravage, comment un système immunitaire peut-il s’effondrer ? Stress, mauvais traitement et mauvaise alimentation, comme la guerre sait si bien en produire. La technique est connu, aussi ravageuse qu’implacable.
Comme Rudolf Steiner avait déjà prévenu en 1923 au sujet de
l’alimentation des bovins, d’autres nous ont mis en garde contre la
saturation des ondes, système nerveux de la nature.
Mais il a plus de place pour les sensibles, les originaux, les voyants,
les connaissants, juste une voie express vers le néant.
La chute promet d’être vertigineuse.
Alors que la seule réaction devrait être la révolte immédiate et le volte-face, le plus grand nombre continue de ne pas se soucier du désastre, ou de le minimiser.
Tu t’es déresponsabilisé et tu as préféré remettre ton pouvoir entre les mains d’ignorants cupides. Tu pourras toujours t’en prendre à Pierre, Paul ou Jacques.
Je ne fais désormais plus parti de ce monde, j’ai choisi mon camp, celui de la vie. Ma colère est froide, elle est saine, elle est juste et comme Henri Michaux je m’en fait carapace face aux assauts de ton ignorance, de ta glaciale vacuité.
Homme moderne tes activités sont futiles, ton existence vaine et insignifiante. Le froid, la soif, la faim ne seront rien face au grand désoeuvrement qui te guette, la terre va éternuer comme tu éternues pour chasser une poussière qui te gène. Ecrabouillé comme ces créatures dont tu t’es arrogé le droit de vie et de mort d’un simple claquement de main, aplati histoire de remettre à sa juste dimension l’étendu de ton pouvoir. Moustique ! Point d’inquiétude, comme les abeilles, par milliard vous allez mourir car il sera rendu coup pour coup.
Bravo pour ta position poétique, claire et lucide.
Le Dieu argent est au pouvoir la chimie dans l’agriculture est une hérésie. Lorsque la biochimie pourra expliquer la vie, son crédit sera renouvellé mais pour l’instant elle n’argumente que la mort par dissection au scalpel...
A propos des abeilles, j’étais en Arménie (été 2008), un apiculteur (+ de 200 ruches) près de Tatev, en pleine montagne, non loin de la frontière iranienne, m’expliquai que ses abeilles meurent « sans explication ». Pourtant les champs sont émaillés de mille fleurs là-bas, l’impact des espèces chimiques me semble négligeable dans ce coin ; alors que ce passe-t-il ?
à GX ul : merci pour votre commentaire et aussi pour les liens vidéo. Je viens de les balancer à tout mon carnet d’adresses, car voilà une lueur d’espoir et de lumière dans le trou noir actuel où nous nous débattons.
suis allé voir votre bio qui n’est pas renseignée. Ai lu vos 8 commentaires antérieurs.
Et je souhaiterais pouvoir avoir un contact direct avec vous. « Quand l’élève est prêt le Maître apparaît » est-il écrit. Vous trouverez facilement mes coordonnées sur ma page perso avec lien courriel :
Et ci ce phénomène, qui semble s’intensifier, voulait nous montrer
que c’est notre façon de vivre, notre relation avec notre écosystème
planétaire, qui ne permet pas d’entretenir cette pléthore de faune et de
flore indispensable à notre épanouissement, aussi bien personnel que
collectif ? Je pense que c’est un signe supplémentaire évident de
l’aberration dont nous faisons l’expérience quotidienne désormais : au
lieu de se rassembler et s’entraider, nous nous divisons en religions,
civilisations, classes sociales afin d’enrichir toujours les mêmes.
Ainsi il me parait évident qu’à partir du moment ou la majorité souffre
quasiment en permanence tandis qu’une infime partie se vautre dans
l’orgie, l’avarice, l’avidité et la luxure, la nature se doit de mettre
un terme à la symbiose qu’elle à bien voulue nous accorder, car si vous
penser encore que le monde matériel est le support préalable à la
conscience humaine, vous êtes comme les hommes attachés dans la caverne
de platon, vous ne pouvez voir que les ombres projetées de la réalité,
donc, en définitive, vous n’avez pas accès à la compréhension de la
racine du mal. Sans vouloir être prétentieux, bien au contraire, je
pense qu’il nous faut réellement méditer sur notre évolution actuelle
pour cerner correctement le problème, car il en va du bien être de tous,
riches ou pauvres, diplômés ou non, salariés ou chômeurs : resserrons
les liens qui font de nous des Hommes, partageons notre savoir, nos
richesses, et ouvrons nos cœurs à toutes les différences, tout en
restant impartial et justes envers la haine et la brutalité. Je suis
certain que c’est ce qu’attendent les abeilles, bien sûr je ne remets
pas en cause les effets de la pollution chimique et électromagnétique,
c’est un fait établi, mais si nous comprenions vraiment pourquoi nous
sommes devenus pollueurs, nous pourrons changer efficacement la donne !
"Le
progrèsspirituelexige de
nous que nous cessions de tuer les
autres êtres vivants pour nos besoins corporels" Mahatma Gandhi.
Cette société, auquel l’individu n’a est apatride, qui pas de lien social, ethnique, qui finalement n’a aucunes attaches et aucuns repère, c’est bien vous qui l’avez voulu non ?.
Les insectes sont mort, les sols sont mort, l’océan sont mort, la planète entière est morte
En terme de dégat humain :les etats nations sont mort, les ethnies sont mortes.
Les pollutions sont tel, que la France, ainsi que tous les pays du monde ont forte pollution radioactive, pollution de l’eau, pollution partout, tout le temps.
La population mondial a commencer a chuter brutalement, les bébé qui naissent aujourd’hui sont a 100% stérile, tres courte durée de vie, malformation cérébrale, les adolescents sont violent, tout aussi stérile et totalement débilisé.
Les OGMS ce répandent devenu incontrôlable, et mourront aussi vite qu’ils sont apparu, car le sol est mort
L’oxygène sur la planète ne se renouvelle plus, il y a concentration des gaz autre que notre fameux Oxygène, qui transforme chimiquement littéralement l’atmosphère de la planète, la rendant impropre a toute forme de vie.
La couche d’ozone continu sa détérioration, presque achevé, elle est en lambeau, tout comme la ceinture de radiation de Van Halen, qui s’effondre, tout le champs de la ionosphère qui est totalement perturber.
Mince alors, votre Nouvel Ordre Mondial, ne vous plait pas ? pourquoi l’avoir crée ?, je ne comprend pas, j’ai vraiment du mal a saisir vos motivations.
Le but du NOM n’était pas le suicide pur et simple de la Vie sur la planete ?.
Voila, maintenant vous connaissez la véritable signification du mot « »« »« impuissance »« », nous abordons thème du mot « »« »« résignation »« »« »", auquel vous n’avez pas encore tout a fait compris sa signification.
Chaque humain sur la planète commence a comprendre l’enjeu, et la finalité de ce petit jeu qui ce termine enfin.
La Partie d’échec est terminé, vous avez perdu, c’est un echec et mat humiliant.
L’humanité, ainsi que toute la vie sur ce monde est Condamnée, et il n’existe nul planète dans l’Univers auquel existe une forme de vie, donc ne cherchez pas n’y dieu, n’y extraterrestre, n’y rien du tout, il n’y a que le Néant et rien d’autre.
Le terme résignation viens du fait que l’humanité a détruit la planète, et qu’elle doit en payer le prix, celui de son extinction.
Personne ne vous a forcé, vous avez fait de vous meme le choix, voila la seule et unique réalité.
Je pense que vous avez abusé pallas, regardez autour de vous il y a encore un espoir ! Mais vous devez rêver, très certainement, alors ressaisissez vous non de non, car votre réflexion est stérile elle, c’est sûr !!
Sa n’est pas a moi de me ressaisir, c’est a vous d’assumez les choix et d’en subir les conséquences.
Je ne supporterai pas le poids de vos responsabilité.
Parcontre, et cela fais de nombreuses que j’avertis, que le jour viendra la fin, je viendrai vous hantez vos mémoires.
En somme, je suis la, je tiens ma promesse, et je vous enfonce comme il se doit.
Assumez ou n’assumez pas, la Terre continuera de tourner autour du soleil, et l’espece humaine va disparaitre, ainsi que toute la vie, de l’histoire de l’univers.
Bienvenu aux Humains dans l’histoire avec un grand « »« »« »« »« »« H »« »« »« »« »« »« »« »"
La plupart du temps c’est l’espoir qui donne l’Energie et qui aide a reconstruire. Heureusement que beaucoup de nos nuits ne sont pas hantees que de cauchemars destructeurs ! pallas ne vous arrive -t-il pas de faire de jolis reves aureoles et en couleurs ? (Le Yin et le Yang)
Bonjour, je reviens après une longue absence, et constate que la réponse que j’obtiens de vous est truffée d’erreurs d’orthographe !! Si vous cherchez à être crédible, repassez par la case « classe de quatrième », ensuite nous pourrons éventuellement débattre de nos positions respectives. Sur ce, bonne continuation quand même !
L’article met en avant l’agriculture intensive et chimique comme cause de mortalité. Il est certain qu’elle joue un rôle mais curieusement, la mortalité des abeilles est aussi devenue un fléau en Amérique Latine dans des régions où il n’y a pas d’agriculture industrielle. La chimie n’est donc pas la seule cause.
Selon un bon ami apiculteur, voilà plus de dix ans que les apiculteurs professionnels dénoncent certains produits et engrais et qu’ils étudient leurs méfaits. Mais le gouvernement a systématiquement nié ces études, cherchant une anomalie génétique ou autre perte de temps. Pour ce faire, le gouvernement arguait sur des études réalisés dans des conditions non réalistes : les produits incriminés n’étaient testés que sur des abeilles adultes et très résistantes. Alors qu’en fait, ce sont surtout les larves d’abeilles qui meurent ou naissent avec du handicap, d’où une forte mortalité. Finalement rien que du bon sens aux portes de l’évidence. Aujourd’hui les officiels gouvernementaux commencent à prendre en compte les réflexions et études des apiculteurs, mais ils n’ont à ce jour pris aucune décision positive et notable pour inverser la tendance actuelle, en raison de la pression des lobbys agricoles (Monsanto en tête).
Ce n’est pas les amateurs du jardin qu’il faut blâmer mais les producteurs de poison car il existe un tas de produits naturels pour lutter contre les maladies le tout c’est d’informer , la prévention et l’éducation deux thèmes lâchement abandonnés aux mains des laboratoires.
Le formatage du cerveau et le prêt a consommer ont encore de beaux jours devant eux.
( Dipartimento di Agronomia ambientale - Facoltà di Agraria) - ( complexe de l’Université de Padoue. Les bâtiments sont plus précisément à Lignaro. Italie) Les gouttes issues du phénomène de guttation des plantes provenant de graines de maïs traitées, tuent les abeilles en l’espace de quelques minutes, si celles-ci utilisent leur ligule (trompe) pour absorber les gouttelettes qui reposent à la surface des feuilles. Ces gouttelettes sont la source d’abreuvement préférées des abeilles, elles risquent ainsi un empoissonnement foudroyant. Dans l’analyse chimique des gouttes issues de la transpiration des feuilles, on retrouve les néonicotinoïdes (substances utilisées dans le traitement insecticide des graines) à des concentrations 10.000 fois supérieures à la dose létale pour les abeilles. La Vidéo que nous présentons est sans appel : Il faut interdire ces pesticides et trouver d’autres solutions pour protéger les plantes de grandes cultures de leurs insectes ravageurs.
Excellent article d’un auteur qui sait choisir ses sujets et qui sait les traiter. Le sujet du jour a une portée qui va bien au delà de la survie de nos abeilles. L’homme détruit tout autour de lui...Le film passé hier sur TF1 « le monde d’Avatar en vrai » est un joyau pour la parole de haut sens venant d’un peuple vivant hors de notre civilisation et qui s’exprime sur le nôtre. A voir d’urgence pour comprendre leur message et l’impasse dans laquelle nous sommes engagés à marche forcée...
J’ai encore en mémoire cette parole l’agriculteur bourguignon debout devant son champ, passablement désabusé « Je déteste ce qu’est devenu mon métier. Ce que je fais pousser c’est de la merde plus ou moins toxique et c’est Bruxelles qui me fait vivre » Une sorte de pusher...
A propos de « Bruxelles », alias la Commission européenne donc, désignée par l’agriculteur bourguignon...
Cette Commission européenne, oui, vendue aux multinationales, qui a réussi dernièrement, après un forcing personnel de Barroso, à faire voter une tantième autorisation de cultures OGM en plein champ, contre la volonté des peuples...
- L’Amflora, de BASF, une pomme de terre à haute teneur en amidon pour produire encore plus de carton, et préserver les arbres, explique-t-on, la main sur le coeur.
- Et, dans son sillage, trois variétés du maïs MON 863 de Monsanto, pour l’alimentation tant humaine qu’animale. Les maïs Monsanto abreuvés, faut-il encore le préciser, du RoundUp de Monsanto.
Contre la volonté des peuples, excusez du peu. Vous savez, cette « bande d’ignorants sectaires », comme Alberto l’écrivait tout à l’heure...
J’avais déjà assisté à un vidéo-débat sur ce sujet l’année dernière.
Arte noie le poisson : c’est bien un film TV !
Certes, les spécialistes ne trouveront pas à redire car la vérité est présenté... Sur un ton très conditionnels qui ne peut que ramener au titre la majorité du public : Beau « Mystère » en effet !
Il aurait été utile d’insister sur le facteur qui signe l’achèvement de l’agression, à savoir les insecticides systémiques. Des produits retirés (certains ont été cités) mais toujours remplacés par d’autres poisons systémiques !!!
Bien expliquer au public ce qu’est un poison systémique aurait été un minimum. Lui dire aussi qu’il est directement concerné, puisque le fruit tout comme la fleur en est porteur, aurait eu l’avantage de lui faire comprendre avec quoi jouent les marchands de nourriture !
C’est juste, vous avez raison , cette émission est quand même préférable au vide des médias. Ils ont bien parlé des o.g.m. mais bien timidement. - Et les ravages de Monsanto ?? tout autant
J’ai lu avec attention les commentaires, je viens de regarder l’émission sur Arte.
Je travaille depuis environs 30 années avec des abeilles, une vingtaine d’années avec les miennes en Belgique. Je les ai même emmenées ici en Cévennes il y a dix ans. On a toujours eu entre 3 et 10 rûches, assez pour notre autosuffisance familiale en miel. Je pense donc comprendre qq chose dans cette matière. Voltaire ne dit pas tout faux.
Même ici en Cévennes : en moyenne 50 à 80 % de pertes autour de moi, les miennes inclus. Les causes :
1 un été très chaud au mois de juillet/ aôut 2009 : pas assez de pollen pour l’hiver (proteines pour les abeilles qui doivent passer l’hiver) Les rûches sont vides d’abeilles, ou alors avec des restes d’abeilles mortes, pourtant les cadres sont encore remplis de miel...
2 un hiver de nouveau très long et un printemps trôp froid
3 l’apiculteur : donner depuis des années du sucre ou des glucoses divers pour nourriture d’hiver, au lieu du miel, alilment naturel et complèt de l’abeille
4 le varroa, parasite, traité depuis des décennies par les apiculteurs avec des ... pesticides, en règle général après les récoltes (apistan etc...). Ces pesticides se concentres dans la cire, qui sera recyclé en nouveaux cadres... probablement concentration de pesticides dans la cire. J’utilise maintenant mes huiles essentielles.
5 la volonté d’empêcher la rûche d’essaimer naturellement par toutes sortes de techniques, un essaim n’emporte pas de varroa, donc nécessité de traitement contre la varroa quand on crée des essaims artificiels...
6 transhumances à outrance : fini le rûcher stable sur un endroit : stress pour les abeilles, donc perte d’immunité, risque de propagation de maladies entre rûches venant de différentes régions, se retrouvant tous ensemble sur les grands endroits de lavande, romarin châtaigner...
7 choix des reines : cette année on achète des reines soit venant d’andalousie et même venant de Chili ! Reines non adaptées au climat local Français ? Probable !
8 le fameux frelon mangeur d’abeilles...
9 Les fameux pesticides, seulement là ou il y a les grands cultures, donc pas en Cévennes, à part qq jardinier abrutie qui surdose son jardin...
Je précise que les apiculteurs n’ont pas tous perdu leurs rûches, j’en connais qui n’ont eu pas plus de pertes que prévus avec cet hiver long. Je leur achète en ce moment des essaims car je refuse de baisser les bras, puis il y a mon grand jardin avec fraises et autres petits fruits qui ont besoin de pollinisation, même si j’ai la chance d’avoir une multitude d’abeilles sauvages et des gueppes autour de moi.
Bon, il y a sûrement plusieurs choses qui rentrent en ligne de compte.
Mais il ne faut pas confondre cause et conséquence.
Une expérience par des chercheurs italiens a été présentée rapidement dans le film d’ARTE (voir ci-dessous). Pour moi, quand je vois ça, je comprends rapidement où sont les causes et où sont les conséquences.
Démonstration par vidéo : (Toxicité des néonicotinoïdes sur les abeilles)
( Dipartimento di Agronomia ambientale - Facoltà di Agraria) - ( complexe de l’Université de Padoue. Les bâtiments sont plus précisément à Lignaro. Italie) Les gouttes issues du phénomène de guttation des plantes provenant de graines de maïs traitées, tuent les abeilles en l’espace de quelques minutes, si celles-ci utilisent leur ligule (trompe) pour absorber les gouttelettes qui reposent à la surface des feuilles. Ces gouttelettes sont la source d’abreuvement préférées des abeilles, elles risquent ainsi un empoissonnement foudroyant. Dans l’analyse chimique des gouttes issues de la transpiration des feuilles, on retrouve les néonicotinoïdes (substances utilisées dans le traitement insecticide des graines) à des concentrations 10.000 fois supérieures à la dose létale pour les abeilles. La Vidéo que nous présentons est sans appel : Il faut interdire ces pesticides et trouver d’autres solutions pour protéger les plantes de grandes cultures de leurs insectes ravageurs.
Ces deux chercheurs vers la fin du reportage qui prouvent qu’il existe
des effet toxiques visibles des pesticides à des doses tellement
infimes qu’elles sont à peine mesurables.
Et encore plus important, les propos de l’apiculteur du fin fond de
l’écosse, qui dit que quand on joue avec le vivant, ça fini toujours en
catastrophe.
Au delà du mystère de la disparition des abeilles, tout cela montre que
l’humanité aura de la chance si elle survit à la folie qu’est
l’agriculture intensive.
A vouloir jouer au plus malins avec la nature,on se rend compte (ou du
moins, devrait on) que la complexité du vivant nous dépasse totalement.
Dans un reportage passé récemment sur la monté des groupes extrémistes
aux USA, voici l’arguement choc que donnait ces groupes pour rejeter
toutes les considérations écologiques : l’homme aussi fait partie de
la nature.
Autrement dit, en tant que « élément de la biomasse », quoi que l’on
fasse, le système perdure puisque nous sommes nous même une partie du
système.
A l’évidence, les crétins qui croient ça sont passé à côté de quelques
milliards d’années d’évolution des espèces, et de la notion d’équilibre
dynamique.
En fait, nous sommes juste trop performant par rapport à notre milieu.
Notre intelligence couplée à notre habileté technique nous donne la
capacité de taper dans toutes les réserves possibles et imaginables de
la planète.
Le seul bémol, c’est qu’on en est resté au stade "renard dans le
poulailler", qui bouffe tout dans une frénésie destructrice
incontrôlable.
Deux questions :
- s’arrêtera-t-on avant l’épuisement total à l’échelle de la planète ?
- quel avenir pour l’humanité si on en arrive là ?
Le vivant, ce n’est pas la responsabilité exclusive de l’agriculture. Quand nos sociétés, au nom d’un prétendu progressisme, pratiquent massivement l’avortement, l’eugénisme et le relativisme moral et donc naturel, elles participent plus à notre perte collective que les quelques mutlinationales opportunistes que vous dénoncez à juste titre.
bon article, merci à son auteur. quelques commentaires : - il faut reconnaître que le premier politique à avoir mobilisé médiatiquement sur ce sujet est Ph. de Villiers, dont je sais qu’il n’est pas très populaire chez Avox mais dont les positions, parfois inattendues pour ceux qui le jugent a priori, sont intéressantes et souvent courageuses ; - les mouvements écolos préfèrent mobiliser sur un réchauffement climatique difficile à mesurer et dont personne n’a prouvé de façon irréfutable qu’il était lié aux activités humaines. Je crois bien plus utile et honnête de mobiliser sur les problèmes bien concrets et clairement imputables à nos civilisations matérialistes et irrespectueuses de la nature que sont la chute de la biodiversité, non seulement en amazonie mais dans nos campagnes françaises, l’augmentation vertigineuse des maladies respiratoires dans les grandes villes, les cancers, etc. La disparition des abeilles fait partie de ces problèmes concrets dont je crois qu’ils sont plus à même de susciter une prise de conscience non partisane ; - on ne le répètera jamais assez, l’ouverture irresponsable des marchés promue de façon éhontée par l’UE est la principale responsable d’un modèle économique non viable qui montre aujourd’hui ses limites. C’est vrai dans l’industrie et c’est vrai dans l’agriculture. La France a perdu ses racines rurales respectueuses des cycles naturels et c’est un grand drame, en premier lieu pour nos agriculteurs paupérisés et dépressifs, à qui l’on fait subir les règles folles d’un marché mondial qui se soucie comme d’une guigne de l’environnement bien compris.
Je ne suis pas un scientifique, mais je vis à la campagne. Et je constate une diminution drastique des abeilles. Nous avons devant la maison , un buisson ardent, qui grouillait les autres années de ces charmants iménoptères. Cette année, on peut les compter ! Par contre, il y a beaucoup de bourdons et faux bourdons..
Les sauterelles aussi ont disparu, ainsi que le grillon noir. Les hirondelles de fenètre ( gorge blanche) sont pratiquement inexistantes, alors que dans les années 50 elles étaient les plus nombreuses.
J’arrète de faire le bilan, mais il est catastrophique.
Et je ne peux que constater que tout celà a évolué en fonction du développement de l’agriculture intensive.
Là où dans les années 50 il n’y avait que quelques Ha de maïs, la campagne en est couverte, c’est tout juste s’il n’y en a pas dans la cour des fermes.
Et pour celà, ; il faut balancer du RounUp à tire larigot.
Même constat sur mes lavandes en bourgogne. Depuis cinq ans je n’en vois quasiment plus, seuls les bourdons restent. De temps à autre, je vois une abeille à terre qui ne peut plus s’envoler et qui va crever...
Je ne sais pas si ça a un rapport, mais sur mes murets en pierre sèche, il y a de moins en moins de lézards. Pourtant, je n’emploie aucun produit de la chimie dans mon jardin, je laisse la nature faire son travail.
Moi qui ne suis rien, il me semble que je comprends un peu plus que tous ces gens sachants.... Et pour moi c’est simple... la nature nous dit
« Ciao, bye bye, basta... ça commence à bien faire pour nous aussi, alors on vous abandonne à votre triste sort puisque vous ne voulez rien comprendre... bon vent.... !!!, de toute façon nous réapparaitrons lorsqu’il n’y aura plus personne pour nous pourrir la vie, nous sommes plus forts que vous mais ça c’est un concept qui vous échappe, aboslument inconcevable ... eh bien vous verrez... ! »
La mort des abeilles, comme la mort de tout animal par la faute de l’homme qui l’asservit, a quelque chose de symboliquement poignant, de tragique ... perso j’y vois une forme de suicide collectif.... désespéré... qui entrainera l’humain avec lui... !
La menace pour sa survie est le seul message que l’homme comprenne... le message est passé mais à quel prix.... !!!!
Je me permets de rappeler un point qui a été rapidement abordé dans le reportage ARTE : la toxicité des guttations de plants de maïs traités (voir ci-dessous). Cette démonstration, plus le fait qu’aujourd’hui les abeilles se portent mieux en ville, et la démonstration est à peu près finie ! Mais il faudra vraiment aller au bout du bout pour qu’il y ait un principe de précaution pris, comme d’habitude !
Démonstration par vidéo : (Toxicité des néonicotinoïdes sur les abeilles)
( Dipartimento di Agronomia ambientale - Facoltà di Agraria) - ( complexe de l’Université de Padoue. Les bâtiments sont plus précisément à Lignaro. Italie) Les gouttes issues du phénomène de guttation des plantes provenant de graines de maïs traitées, tuent les abeilles en l’espace de quelques minutes, si celles-ci utilisent leur ligule (trompe) pour absorber les gouttelettes qui reposent à la surface des feuilles. Ces gouttelettes sont la source d’abreuvement préférées des abeilles, elles risquent ainsi un empoissonnement foudroyant. Dans l’analyse chimique des gouttes issues de la transpiration des feuilles, on retrouve les néonicotinoïdes (substances utilisées dans le traitement insecticide des graines) à des concentrations 10.000 fois supérieures à la dose létale pour les abeilles. La Vidéo que nous présentons est sans appel : Il faut interdire ces pesticides et trouver d’autres solutions pour protéger les plantes de grandes cultures de leurs insectes ravageurs.
Dans une situation telle qu’on la constate aujourd’hui, l’heure n’est plus à ergoter sur la toxicité de tel ou tel autre produit... quand au final la personne interviewée durant l’émission, une ministre verte allemande si je me souviens, avoue, un peu poussée il est vrai par le journaliste, que personne ne connait les raisons de cette hécatombe... alors, quand on ne sait pas en vertu de quoi certains interviennent pour défendre une théorie contre une autre...
Marre de ces gens qui, en brandissant leur titre de scientifique, ne font en réalité que dédouaner les Monsanto et consors.
Personne ne comprend , personne ne sait ce qui arrive, mais tout le monde dit que ce n’est pas dû aux pesticides... et on sort cette absurdité le plus sérieusement du monde.... !
Je passe une bonne partie de l’année dans une zone de montagne, ou il n’y a ni exploitation agricole ni industrie à plusieurs dizaines de km de distance. Un lieu oou il y a très peu d’habitant quelques dizaines sur une superficie de plusieurs milliers d’hectares.
hors je constate tout comme vous que les abeilles sont moins nombreuses, que les essains sauvages ont quasiment disparu il y a près de 20 ans.
Par contre les autres insectes sont toujours là, les petits oiseaux sont même un peu plus nombreux qu’il y a quelques années, si l’on eccepte l’hirondelle autrefois très abondante l’été et aujourd’hui très peu présente ...
Plus d’abeilles, plus de fruits vous imaginez la suite....
Un peu plus gênant que le réchauffement de 2degrés en cinquante ans... les deux phénomènes font partie d’une dégradation générale...
je confirme le malaise, j’ai un parent lointain qui a récupéré des ruches dans les Pyrénées, et depuis peu beaucoup de ces petites bestioles meurent ou ont des comportement abérrants...
EMISSION SUR ABEILLE ARTE : PAS UN MOT SUR EXPERIENCE ITALIENNE : INTERDICTION GOUVERNEMENTALE DES NEOCITOIDES EN 2008 : EN 2009 LES ABEILLES REVIVENT ! STOP EN 2009 LES ABEILLES REVIVENT STOP !
qui peut m’eXpliquer POURQUOI ; la télé n’en a pas parlé ? pourquoi ? et effectivement comme le dit Julien (je crois) a TRES RAPIDEMENT EVOQUE (3 secondes ?) L’EXPERIENCE DE RECHERCHE DU PROFESSEUR DE PADOUE SUR ROSEE. A côté un discours anglophone : YEN A MARRE YEN A MARRE ; pourquoi aussi dans une émission d’ARRRRRRTEEEE, ne pas avoir dit même VITE que les firmes chimiques ont porté plainte contre l’état italien ? POURQUOI, Vraiment j’en ai marre ; de cette confusion de ce chaos.
Et les papillons ? J’avais cru entendre parler, il y a quelques années, d’un recensement entrepris à l’échelle nationale, avec l’aide des particuliers, qui devaient compter le nombre de ces bestioles vues dans leur jardin ? Quelqu’un a t-il des données ? Et serait-ce utile et significatif de faire un même « comptage » pour les abeilles ?