Je retiendrais surtout deux choses pour ma part :
Ces deux chercheurs vers la fin du reportage qui prouvent qu’il existe
des effet toxiques visibles des pesticides à des doses tellement
infimes qu’elles sont à peine mesurables.
Et encore plus important, les propos de l’apiculteur du fin fond de
l’écosse, qui dit que quand on joue avec le vivant, ça fini toujours en
catastrophe.
Au delà du mystère de la disparition des abeilles, tout cela montre que
l’humanité aura de la chance si elle survit à la folie qu’est
l’agriculture intensive.
A vouloir jouer au plus malins avec la nature,on se rend compte (ou du
moins, devrait on) que la complexité du vivant nous dépasse totalement.
Dans un reportage passé récemment sur la monté des groupes extrémistes
aux USA, voici l’arguement choc que donnait ces groupes pour rejeter
toutes les considérations écologiques : l’homme aussi fait partie de
la nature.
Autrement dit, en tant que « élément de la biomasse », quoi que l’on
fasse, le système perdure puisque nous sommes nous même une partie du
système.
A l’évidence, les crétins qui croient ça sont passé à côté de quelques
milliards d’années d’évolution des espèces, et de la notion d’équilibre
dynamique.
En fait, nous sommes juste trop performant par rapport à notre milieu.
Notre intelligence couplée à notre habileté technique nous donne la
capacité de taper dans toutes les réserves possibles et imaginables de
la planète.
Le seul bémol, c’est qu’on en est resté au stade "renard dans le
poulailler", qui bouffe tout dans une frénésie destructrice
incontrôlable.
Deux questions :
- s’arrêtera-t-on avant l’épuisement total à l’échelle de la planète ?
- quel avenir pour l’humanité si on en arrive là ?