Bonsoir Iannis,
Question qui pourrait être quasiment sans fin.
Cependant, cette définition éthymologique respectant les termes et donc principalement liée à l’idée de sagesse me semble fort loin de ce que l’on nomme aujourd’hui de cette manière.
Vous parlez d’une guerre, et c’en est une, mais qui n’a pas à voir avec une recherche de la sagesse. Plutôt une course à l’ego, à l’individualisme tant répandu, qui se retrouve sous une forme de groupe auquel il faudrait appartenir et qui n’atteint pour seul but, finalement, que de propager telle ou telle idée comme un mouton bêlant se voulant reconnu du berger, en dehors de toute réflexion personnelle, profonde et LIBRE !
La philosophie en tant que telle, a ses lettres de noblesse, et c’est bien à celles-ci qu’il faudrait se référer. Une pensée, une idée et son développement, de la part d’une personne, ou en tous cas d’un nombre restreint, qui aura pris le temps de réfléchir, puis de construire une possibilité évolutive en fonction de cette réflexion.
Une volonté d’amener l’autre sur un chemin auquel on croit par le biais d’une construction établie suite à une étude, un regard sur l’humain et surtout un véritable désir de voir une évolution concrète de l’état de ce que nous sommes.
Pouvons-nous dire que ceux que vous citez travaillent en ce sens ? Je ne les ai pas suffisamment lu pour émettre un avis définitif, ayant, je le reconnais, un avis premier plutôt défavorable d’office à leur encontre. Cependant, ce besoin médiatique qui tourne seulement autour d’eux-même, me paraît de prime abord poser un problème. Quel est l’intérêt recherché ? Une incitation à l’étude ou une acceptation suite à la lecture, au discours, voire à la prégnance de cette position médiatique ? Ces philosophes sont-ils entendus en tant que tels ou leurs paroles sont-elles « bêtement » gobées en tant que « stars » ?
A quoi sert un philosophe si ce n’est d’amener les siens, ses égaux, à re-penser leur univers, donc leur manière d’appréhender chaque instant dans un but d’amélioration sociétale qui amènerait vers une évolution de l’essence humaine. Sommes-nous dans ce contexte ? Je n’en suis pas convaincue. J’attends ceci dit, les ardents défenseurs des sus-nommés à, d’une part me prouver le contraire, d’autre part, me démontrer en quoi ils arrivent, ne serait-ce qu’à la cheville d’un Platon, ou autre illustre....
Enfin, pour définir plus abruptement le mode de pensée qui est le mien et qui m’amène à aborder la question ainsi, je dirais qu’en dehors d’un certain bon sens, d’une intelligence sans fioritures et sans attente de reconnaissance, d’une simplicité qui nécessite un foutu culot dans notre monde actuel, en bref d’une espèce d’éveil absolu à tout, suivi d’une étude précise et détaillée de chaque détail qui apporterait le lot nécessaire à un développement de pensée, quelle qu’elle soit... Il n’y a point de philosophie. 
Pardon d’avance pour les fautes, aucun courage pour me relire, c’est du brut de décoffrage
