Si la diminution des volumes glaciaires peut s’expliquer par l’élévation de la température, il ne faut pas oublier que ces volumes sont la conséquence directe des précipations qui les alimentent. Or, pour ce qui concerne en particulier les glaciers alpins, nous nous trouvons précisément dans une période de forte baisse des précipitations en altitude, ce qui n’est pas forcemment imputable à un réchauffement. A noter qu’entre 1954 et 1985, il y a eu une relative crue des glaciers alpins, processus qui s’est inversé depuis cette dernière date. Ainsi, en 2005, les glaciers alpins étaient pratiquement au même niveaux qu’en 1954. Maintenant, qu’en est-il du facteur pluviométrique des glaciers du parc des glaciers des USA ? L’histoire, même récente, nous apprend que les variations climatiques sont une caractéristique intrinsèque de notre planète. Par exemple, la forte expansion romaine vers l’Europe fut la conséquence d’un réchauffement pontuel (barrière des alpes). Quand à l’activité humaine moderne, on lui imputerait, dans le pire des cas, moins de 100 giga/tonnes de Co2 sur les quelques 5000 giga/tonnes actuellement existantes. Je pense quand à moi que l’activité humaine moderne (caractérisé entre autre par le gaspillage et le non respect de l’environnement) pose un problème crucial de société aux conséquences bien plus dévastatrices qu’un possible réchauffement climatique. Avant de donner des leçons pour respecter un climat, commençons donc par mettre de l’ordre chez nous les humains.