"Entrée dans le domaine du débat public, l’écologie
fait parfois l’objet de discours simplifiés.«
Ca c’est un fait.
» La hausse des températures va favoriser l’évaporation
ce qui devrait augmenter la quantité de vapeur d’eau dans
l’atmosphère or, il s’agit d’un gaz à effet de serre ? Alors
réchauffement supplémentaire ?
Cela n’est pas acquis car l’on ignore dans quelle
proportion l’évaporation se trouvera renforcée. De plus, la vapeur d’eau
génère des nuages dont certains rafraîchissent et d’autres réchauffent
l’atmosphère.
Solde du phénomène : Inconnu."
Le problème avec la vapeur d’eau c’est qu’elle retombe très vite au sol.
Les nuages ne rafraichissent pas l’atmosphère. Ils peuvent rafraichir le sol en empêchant les rayons du soleil de l’atteindre (l’albédo d’un nuage est plus élevé que celui du sol (excepté les surfaces en eau et en neige). Le problème c’est qu’avec l’augmentation des gaz à effet de serre, les rayons renvoyés vers l’espace ne peuvent pas sortir de l’atmosphère autant qu’ils le feraient sans ces gaz, d’où réchauffement.
Une augmentation de l’évaporation, va donc plutôt causer (si elle cause quelque chose) des orages plus violents (surtout en été et remontant plus vers les pôles qu’à l’heure actuelle).
" Est-il différent pour la planète que nous brûlions toutes nos réserves
d’énergies fossiles en 50 ans sans faire d’économie ou en 100 ans en se
montrant prudent ? Dans les deux cas, dans un siècle les compositions
atmosphériques seraient très proches."
La différence c’est qu’en 100 ans la nature aura plus de temps pour réabsorber une partie de ces rejets : dans les océans (aïe aïe aïe), dans la végétation, etc...