Par Le péripate (xxx.xxx.xxx.149) 19 mai 17:28
Rappelons que Robespierre a été notre Hitler et notre Staline : une ordure de la pire espèce.
Diantre !
Fichtre !
Rien que ça !!
Comment on transforme l’histoire, pour les besoins de sa cause...
Alors ; un peu d’histoire....
Si les mesures d’exception étaient jugées indispensables pour sauver la République gravement menacée à l’intérieur (insurrection en Vendée, insurrections fédéralistes, notamment soulèvement de Lyon) comme à l’extérieur (guerre contre les monarchies européennes coalisées), on n’a jamais prouvé la responsabilité de Robespierre dans les dérives et excès de la répression en Vendée, à Lyon, dans le Midi, dans le Nord et à Paris, certains historiens, comme Albert Mathiez ou Jean-Clément Martin jugeant même qu’à ses yeux, la répression ne devait frapper que les vrais coupables, et non les comparses, et se réduire au strict nécessaire
(...)
En fait, Robespierre n’avait ni les moyens ni le tempérament d’un dictateur et, selon des témoignages rarement mis en avant, il s’est opposé à un grand nombre de mesures de terreur - ou « terroristes » selon la terminologie du temps - que Barère, Collot d’Herbois et Billaud-Varenne, membres comme lui du Comité de salut public, cherchaient, pour des raisons diverses, à faire prévaloir. Il était hostile à l’autonomie grandissante, en l’an II, du Comité de sûreté générale qui, par le passé, s’était déjà discrédité[162]. Or, le Comité de sûreté générale, entièrement sous l’influence de Barère, de Collot d’Herbois et de Billaud-Varenne, en liaison étroite avec le Tribunal révolutionnaire, notamment ses juges et son accusateur public, fut le principal instrument de la Terreur puisque, plus que toute autre autorité, il a lancé la très grande majorité des mandats d’arrêt[163].
Le conventionnel Rouzet, englobé dans la proscription des députés emprisonnés comme complices des Girondins, explique comment il a survécu grâce à Robespierre : « Ce fut lui, écrit-il, qui le 3 octobre 1793, empêcha que les soixante-treize (députés girondins) mis en arrestation fussent aussi accusés, malgré la demande, entre autres par Nicolas Osselin (...) Ce fut Robespierre qui repoussa les sanguinaires aboiements d’Hébert dans sa feuille du père Duchêne, et les hurlements, entre autres, de Dufourny à la tribune des Jacobins, tous également impatients de faire de ces (73) prévenus une hécatombe »[164]. Le même député rappelle aussi que « Robespierre condamna l’absurde brutalité que déployait Hébert dans la procédure contre Marie-Antoinette. Il s’exaspéra tellement à ce sujet que, dans la violence de ses gestes, il brisa son assiette »[165].
Parmi les « soixante-treize », d’ailleurs, plusieurs ont écrit à Robespierre pour le remercier de les avoir sauvé, comme les députés Hecquet, Queinnec, Ruault, Saint-Prix, Delamarre, Blad et Vincent le 29 nivôse (18 janvier 1794)[166], ou pour lui demander de proposer une amnistie générale, comme Faure, député de Seine-Inférieure, le 19 prairial (7 juin 1794), veille de la fête de l’Être suprême[167] et Girault, député des Côtes-du-Nord, enfermé à la prison de la Force, le 26 prairial (14 juin 1794)[168].
De la même façon, le 20 messidor (8 juillet 1794), un ancien constituant qui a assisté aux mitraillades de Lyon et a été victime de la répression, écrit à Robespierre, pour lui exprimer la joie qu’il a éprouvé en apprenant, par un ami sûr de retour de Paris, qu’il a blâmé la conduite de Collot d’Herbois dans cette ville[169].
(...)
Dans une brochure publiée au début de la Restauration, Ève-Demaillot[175], un agent du Comité de salut public, nommé en mai 1794 commissaire dans le Loiret, affirme y avoir été envoyé par Robespierre afin d’élargir les suspects arrêtés sur l’ordre de Léonard Bourdon, qui furent presque tous délivrés, et parmi eux « l’abbé Le Duc[176], fils naturel de Louis XV, prêt à aller à l’échafaud, [qui] dut la vie à Robespierre »[177].
Enfin, le 9-Thermidor, Billaud-Varenne reproche à Robespierre son indulgence, expliquant : « La première fois que je dénonçai Danton au Comité, Robespierre se leva comme un furieux, en disant qu’il voyait mes intentions, que je voulais perdre les meilleurs patriotes[178]. »
Or, pour le publicite royaliste Beaulieu, « il reste pour constant que les plus grandes violences depuis le commencement de l’année 1794, ont été provoquées par ceux-là mêmes qui ont écrasé Robespierre. Uniquement occupés, dans nos prisons, à rechercher dans les discours qu’on prononçait, soit aux Jacobins soit à la Convention, quels étaient les hommes qui nous laissaient quelque espoir, nous y voyions que tout ce qu’on disait était désolant, mais que Robespierre paraissait encore l
(...)
Enfin ....
Après l’élimination des ultras (Hébertistes et Enragés, 24 mars 1794), jugés « démagogiques », puis des Indulgents (groupés autour de Georges Danton, 5 avril[180],
Robespierre tenta d’imposer son idéal de république démocratique et
vertueuse, constituée de petits propriétaires « libres et égaux en
droits » 1794)
Ben alors, péripate : un authentique libéral, que tu voues ainsi aux gémonies, sans aucun fondement (pas de rapport avec l’enculage.. )
Ingrat !
21/05 17:33 - jean
Incroyable, jamais vu cela. Quasiment tous les posts sont repliés, j’ai mis des heures (...)
21/05 09:32 - ddacoudre
re eric d’accord avec toi il ne s’agit pas en l’espèce de censure strito (...)
20/05 19:11 - eric
Bonjour DDa coudre, je ne comprends pas ce que vous dite au début mais pour la fin vous (...)
20/05 13:04 - ADNdidiot
Ouhahoouuu, le psychopathe de l’origami !!... et c’est sensé aider la lecture ? Ce (...)
20/05 12:28 - ddacoudre
bonjour luciole je n’ai pas de conseil à te donner, mais arrête de replier quelle que (...)
20/05 10:45 - sisyphe
Réduire le chômage passe, plutôt que par la protection des emplois existants, par un (...)
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