• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de poetiste

sur Gouvernés par des fous


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

poetiste poetiste 20 mai 2010 15:38

Dring ! Monnaie !

 

Moraliser le capitalisme, c’est vouloir marier l’eau et le feu. Le feu est mis avec la spéculation sans éthique, sans déontologie et l’eau de la régulation est inexistante ou polluée. Si d’aventure des pompiers arrivent, il sera trop tard.

La guerre économique est arrivée, le nerf de la guerre lui-même (l’argent), conduit le bal à la vitesse de la lumière, spéculation dite : « en temps réel ». Le salaire du travail des hommes est à la merci de mercenaires du fric postés devant un ordinateur : on les appelle des traders.

L’argent s’est libéré de la valeur travail ou d’une quelconque relation à une référence autre comme l’étalon or, par exemple. L’argent s’est fait de plus en plus virtuel au bénéfice des uns et pour le malheur des autres.

Nos politiques, de gauche comme de droite, ont appris à vivre à crédit en augmentant la dette et ainsi hypothéquant l’avenir. La guerre électorale franco française a besoin de démagogie pour être entendue mais surtout pas de transparence en ce qui concerne l’intérêt de tous.

Il y a bien longtemps que les électeurs ne connaissent plus la recette de la sauce à laquelle ils sont régulièrement mangés.

Quel politique vous aurait dit le danger de la dette à des sociétés financières étrangères, juste avant les élections ? La vérité n’a pas une très grande séduction en la matière, elle ferait plutôt plonger les politiques honnêtes, si tant est qu’il en existe.

L’argent qui gagne de l’argent au jeu de la spéculation, c’est la victoire du chaos sur l’harmonie et si cet argent n’a pas d’odeur, il s’accommode cependant très bien avec l’argent dit : « sale ». Moraliser tout ça ! Vous n’y pensez pas !

La politique c’est tout sauf la transparence, pour un pouvoir illusoire. Les maîtres, séides du grand maître argent, sont chargés de faire sa loi. Ils ont un poste supérieur dans l’élaboration de la destruction finale des valeurs humaines.

Mais pourquoi donc la France est-elle toujours en retard d’une guerre ? Il y a bien le syndrome colonial (nous nous colonisons les uns les autres de l’intérieur). Et la morosité ambiante n’est pas vraiment un signe de dynamisme d’entreprise.

On a taxé la dernière guerre mondiale de : « drôle de guerre », il se pourrait que la présente guerre soit le surréalisme absolu. Après Yalta, on sait qui se partage le monde : des pays émergents où la moralisation du capital fait sourire. Sommes-nous vraiment conscients de l’effort pour redresser la barre ?

Deux ans de répit pour trouver cinquante milliards d’euros, sinon, c’est la Grèce en plus mouvementé. La courbe descendante n’est pas linéaire mais exponentielle, il faut faire vite.

Ah ! Le progrès, le confort, la consommation, ça vous illusionne mais la réalité ne va pas tarder à se montrer toute nue et viendront les pleurs et grincements de dents.

Vivre à crédit quand les créanciers jouent, parient sur la possibilité de remboursement de vos dettes pour en augmenter les taux d’intérêt s’il le faut, voilà la déconfiture programmée des belles promesses de pouvoir d’achat quand on n’a plus le pouvoir de vendre, vrai pouvoir des pays émergents.

Allez, travaillons plus, il manque de liquidités au grand casino mondial des docteurs Folamour , psychopathes qui n’ont pas conscience de la survie de l’humanité.

On ne sort pas d’un restaurant sans payer la note. Le temps est venu de payer la dette, de travailler plus pour gagner moins ? C’est ça qu’il fallait comprendre.

 

A.C

 

 

 

 

 

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès