Le virtuel n’est qu’une grosse bulle. De brillants financiers vous prouveront, avec des produits de plus en plus sophistiqués, que l’on peut gagner 5 voire 10% lorsque l’économie réelle ne progresse que de 1 ou 2% par an.
Résultat, un jour où l’autre, le virtuel doit recoller au réel, et les produits financiers virtuels se retrouvent n’avoir plus aucune valeur (Madoff et sa chaîne de Ponzi) ou rentrent dans un cycle de baisse (CAC 40). On peut gagner 10% une année avec du virtuel, mais il faudra perdre un jour la différence de 8 ou 9% que l’on a creusée avec le réel, c’est mathématique.
Dans l’ensemble, tous ceux qui travaillent dans la finance ne produisent rien du tout et vivent à la charge des autres (parasitisme). La finance diminue très fortement l’efficacité de l’économie productive et appauvrit dans les mêmes proportions les travailleurs réels. Dans un système où l’on cherche, par la technique, à rendre les systèmes et entreprises de plus en plus efficaces, on ne s’est jamais attaqué au problème de l’efficacité de la circulation de l’argent. Si la circulation monétaire était efficace, les banques n’existeraient plus et leurs salariés devraient faire quelque chose de plus utile. Il est très facile d’imaginer un monde efficace sans les banques où la création monétaire décentralisée est liée à la création de richesse, mais ceux qui ont le pouvoir (les banquiers) n’en veulent pas et on peut comprendre le point de vue du parasite.